Actions

« Aimé Victor François Guilbert » : différence entre les versions

De Wikimanche

(+)
m (liens)
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Aimé Victor François Guilbert''', né à [[Cerisy-la-Salle]] le 15 novembre [[1812]], mort à Gap (Hautes-Alpes) le 15 août [[1889]], est une personnalité religieuse catholique de la [[Manche]].
'''Aimé Victor François Guilbert''', né à [[Cerisy-la-Salle]] le [[15 novembre]] [[1812]], mort à Gap (Hautes-Alpes) le [[15 août]] [[1889]], est une personnalité religieuse catholique de la [[Manche]].


==Biographie==
==Biographie==
Fils de Jean-Victor Guilbert, boulanger, et de Jeanne-Françoise Thiénotte, son épouse, Aimé Victor François Guilbert est éduqué dans la religion catholique et aspire tôt à une carrière cléricale<ref name=pontif>M. H. Fisquet, ''La France pontificale - Métropole d'Aix - Gap''</ref>.
Fils de Jean-Victor Guilbert, boulanger, et de Jeanne-Françoise Thiénotte, son épouse, Aimé Victor François Guilbert est éduqué dans la religion catholique et aspire tôt à une carrière cléricale<ref name=pontif>M. H. Fisquet, ''La France pontificale - Métropole d'Aix - Gap''</ref>.


Il est ordonné prêtre le 17 décembre [[1836]], à [[Coutances]] en [[1837]]. Il enseigne dès lors au petit séminaire de [[Muneville-sur-Mer]] et passe plus d'une année parmi les missionnaires du [[diocèse de Coutances]]<ref name=pontif/>.
Il est ordonné prêtre le [[17 décembre]] [[1836]], à [[Coutances]] en [[1837]]. Il enseigne dès lors au petit séminaire de [[Muneville-sur-Mer]] et passe plus d'une année parmi les missionnaires du [[diocèse de Coutances]]<ref name=pontif/>.


En 1851, il est nommé supérieur du [[petit séminaire de Mortain]] par [[Louis Robiou de La Tréhonnais]], et cumule cette fonction à celle de supérieur du [[séminaire de Valognes]] à partir de 1853, jusqu'au 31 juillet [[1855]], date à laquelle il devient curé de Valognes et vicaire général. En novembre 1862, l'évêque Bravard lui retire sa fonction de vicaire et le nomme archiprêtre et chanoine honoraire<ref name=pontif/>.
En [[1851]], il est nommé supérieur du [[petit séminaire de Mortain]] par [[Louis Robiou de La Tréhonnais]], et cumule cette fonction à celle de supérieur du [[séminaire de Valognes]] à partir de 1853, jusqu'au 31 juillet [[1855]], date à laquelle il devient curé de Valognes et vicaire général. En novembre [[1862]], l'évêque Bravard lui retire sa fonction de vicaire et le nomme archiprêtre et chanoine honoraire<ref name=pontif/>.


Par décret impérial du 16 mai [[1867]], il est fait évêque de Gap. Préconisé à Rome dans le consistoire du 20 septembre suivant, il assiste le 16 octobre, à la solennité de l'anniversaire de la dédicace de la basilique du Mont-Saint-Michel, présidée par le cardinal de Bonnechose, archevêque de Rouen, et à laquelle assistèrent MM. Bravard, évêque de Coutances, Hugonin, évêque de Bayeux, Devoucoux, évêque d'Évreux, Dupanloup, évêque d'Orléans, l'abbé Trégaro, aumônier en chef de la marine et le Père Bernard, abbé de la [[Trappe de Bricquebec]]. Il fait prendre par procureur possession de son siége, le 1{{er}} novembre, et est sacré le 10 novembre dans l'[[église Saint-Malo (Valognes)|église Saint-Malo]] de [[Valognes]] par [[François-Auguste Delamare]], archevêque valognais d'Auch, assisté de [[Jean-Pierre Bravard]], évêque de Coutances et de Flavien-Abel Hugonin, évêque de Bayeux, en présence de quatre vénérables prêtres du diocèse de Gap, députés du chapitre, et d'un nombreux clergé, du [[liste des préfets de la Manche|préfet de la Manche]], du [[liste des préfets maritimes de Cherbourg|préfet maritime de Cherbourg]], et des nombreux Valognais. Il fait son entrée officielle à Gap le 26<ref name=pontif/>.  
Par décret impérial du [[16 mai]] [[1867]], il est fait évêque de Gap. Préconisé à Rome dans le consistoire du [[20 septembre]] suivant, il assiste le [[16 octobre]], à la solennité de l'anniversaire de la dédicace de la [[Abbaye du Mont-Saint-Michel|basilique du Mont-Saint-Michel]], présidée par le cardinal de Bonnechose, archevêque de Rouen, et à laquelle assistent MM. Bravard, évêque de Coutances, Hugonin, évêque de Bayeux, Devoucoux, évêque d'Évreux, Dupanloup, évêque d'Orléans, l'abbé Trégaro, aumônier en chef de la marine et le Père Bernard, abbé de la [[Trappe de Bricquebec]]. Il fait prendre par procureur possession de son siége, le [[1er novembre|1{{er}} novembre]], et est sacré le [[10 novembre]] dans l'[[église Saint-Malo (Valognes)|église Saint-Malo]] de [[Valognes]] par [[François-Auguste Delamare]], archevêque valognais d'Auch, assisté de [[Jean-Pierre Bravard]], évêque de Coutances et de Flavien-Abel Hugonin, évêque de Bayeux, en présence de quatre vénérables prêtres du diocèse de Gap, députés du chapitre, et d'un nombreux clergé, du [[liste des préfets de la Manche|préfet de la Manche]], du [[liste des préfets maritimes de Cherbourg|préfet maritime de Cherbourg]], et des nombreux Valognais. Il fait son entrée officielle à Gap le [[26 novembre|26]]<ref name=pontif/>.  


Il devient évêque d'Amiens (Somme) en [[1879]].
Il devient évêque d'Amiens (Somme) en [[1879]].
Ligne 14 : Ligne 14 :
Il est archevêque de Bordeaux en [[1883]].
Il est archevêque de Bordeaux en [[1883]].


Il est nommé cardinal le 24 mai [[1889]] par le pape Léon XIII.
Il est nommé cardinal le [[24 mai]] [[1889]] par le pape Léon XIII.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 8 avril 2013 à 10:11

Aimé Victor François Guilbert, né à Cerisy-la-Salle le 15 novembre 1812, mort à Gap (Hautes-Alpes) le 15 août 1889, est une personnalité religieuse catholique de la Manche.

Biographie

Fils de Jean-Victor Guilbert, boulanger, et de Jeanne-Françoise Thiénotte, son épouse, Aimé Victor François Guilbert est éduqué dans la religion catholique et aspire tôt à une carrière cléricale[1].

Il est ordonné prêtre le 17 décembre 1836, à Coutances en 1837. Il enseigne dès lors au petit séminaire de Muneville-sur-Mer et passe plus d'une année parmi les missionnaires du diocèse de Coutances[1].

En 1851, il est nommé supérieur du petit séminaire de Mortain par Louis Robiou de La Tréhonnais, et cumule cette fonction à celle de supérieur du séminaire de Valognes à partir de 1853, jusqu'au 31 juillet 1855, date à laquelle il devient curé de Valognes et vicaire général. En novembre 1862, l'évêque Bravard lui retire sa fonction de vicaire et le nomme archiprêtre et chanoine honoraire[1].

Par décret impérial du 16 mai 1867, il est fait évêque de Gap. Préconisé à Rome dans le consistoire du 20 septembre suivant, il assiste le 16 octobre, à la solennité de l'anniversaire de la dédicace de la basilique du Mont-Saint-Michel, présidée par le cardinal de Bonnechose, archevêque de Rouen, et à laquelle assistent MM. Bravard, évêque de Coutances, Hugonin, évêque de Bayeux, Devoucoux, évêque d'Évreux, Dupanloup, évêque d'Orléans, l'abbé Trégaro, aumônier en chef de la marine et le Père Bernard, abbé de la Trappe de Bricquebec. Il fait prendre par procureur possession de son siége, le 1er novembre, et est sacré le 10 novembre dans l'église Saint-Malo de Valognes par François-Auguste Delamare, archevêque valognais d'Auch, assisté de Jean-Pierre Bravard, évêque de Coutances et de Flavien-Abel Hugonin, évêque de Bayeux, en présence de quatre vénérables prêtres du diocèse de Gap, députés du chapitre, et d'un nombreux clergé, du préfet de la Manche, du préfet maritime de Cherbourg, et des nombreux Valognais. Il fait son entrée officielle à Gap le 26[1].

Il devient évêque d'Amiens (Somme) en 1879.

Il est archevêque de Bordeaux en 1883.

Il est nommé cardinal le 24 mai 1889 par le pape Léon XIII.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 M. H. Fisquet, La France pontificale - Métropole d'Aix - Gap