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==Histoire==
==Histoire==
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L'église est fondée au 12{{e}} siècle par Guillaume de Saint-Jean<ref name=champeaux50>« [https://www.champeaux50.com/decouvrir-champeaux/patrimoine/eglise-saint-vigor-et-son-cimetiere.html L'église Saint Vigor] », site de la commune de Champeaux.</ref>. Elle a d'abord été donnée à l'[[abbaye de La Lucerne]] par Gilbert de Champeaux en [[1162]]. La cure était estimée à six cents livres en [[1648]], réduite à quatre cents en [[1698]]<ref name=HDCA>Abbé [[Auguste Lecanu]], ''Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse'', impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878. p. 596 [https://books.google.fr/books?id=6yMbAAAAYAAJ&hl=fr&pg=PA597#v=onepage&q=Champeaux&f=false ''(lire en ligne)''.]</ref>.
 
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Le Héricher la décrit ainsi en 1847 :
:« C'est une de ces rares ''ecclésioles''<ref>Le mot ''éclesiole'' semble n'être utilisé que par Le Hericher. Il l'utilise aussi à propos de l'église de [[Champcey]], en précisant qu'il l'a trouvé dans le ''Domesday'', qui n'est pas précisément une référence en termes de vocabulaire architectural. Toutefois,  ''ecclesiola'' : petite église figure dans le ''Gaffiot'', dictionnaire latin-français de 1934.</ref> à avoir conservé leur campanier […] à trois tinterelles triangulaires, couronnées d'accolades avec un écusson, cinq pinacles, deux gargouilles, le bien et le mal, un ange et un crapaud »<ref name=lehericher/>.
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Son porche latéral gothique, construit en [[1617]], est composé d'un arc brisé entre deux contreforts surmonté d'une statue de saint Fiacre<ref name=champeaux50/>. Elle subira de nombreuses transformations au fil des siècles.


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Elle subit un incendie en [[1911]].  


C'est une de ces rares ecclésioles à avoir conservé leur campanile, à trois tinterelles triangulaires, couronnées d'accolades avec un écusson, cinq pinacles, deux gargouilles, le bien et le mal, un ange et un crapaud<ref name=lehericher/>.  
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==Bibliographie==
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* Joseph Couraye du Parc, « L'église de Champeaux », ''La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc....Manche'', partie 2, éd. Lemasle & Cie, Le Havre, 1899, p.245 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6480990w/f329.item ''(lire en ligne)'']
* [[Joseph Couraye du Parc]], « L'église de Champeaux », ''La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc....Manche'', partie 2, éd. Lemasle & Cie, Le Havre, 1899, p.245 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6480990w/f329.item ''(lire en ligne)'']
* Jean-Christophe Frémont, ''Histoire et architecture de l'église de Champeaux'', 1995.


== Notes et références ==
{{Notes et références}}
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==Liens internes==
==Liens internes==
* [[:Catégorie:Église Saint-Vigor (Champeaux) (image)|Galerie d'images]]
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* [[Visite d'une église]].
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==Lien externe==
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[[Catégorie:Église de la Manche|Champeaux]]
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[[Catégorie:Hagiotoponyme|Vigor -, eglise (Champeaux)]]
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Dernière version du 20 novembre 2022 à 12:01

L'église de Champeaux.

L'église Saint-Vigor de Champeaux est un édifice catholique de la Manche.

Dédiée à saint Vigor, elle relève, pour le culte, de la paroisse Saint-Auguste-Chapdelaine centrée à Sartilly.

Histoire

L'église est fondée au 12e siècle par Guillaume de Saint-Jean[1]. Elle a d'abord été donnée à l'abbaye de La Lucerne par Gilbert de Champeaux en 1162. La cure était estimée à six cents livres en 1648, réduite à quatre cents en 1698[2].

Si ce n'est une « fenestrelle » et un contrefort mentionnés par Édouard Le Héricher[3], il ne reste pas de trace de l'église initiale[1] reconstruite au 16e siècle[4].

Clocher ajouré de Champeaux

Le Héricher la décrit ainsi en 1847 :

« C'est une de ces rares ecclésioles[5] à avoir conservé leur campanier […] à trois tinterelles triangulaires, couronnées d'accolades avec un écusson, cinq pinacles, deux gargouilles, le bien et le mal, un ange et un crapaud »[3].

Il faut traduire en termes simples : l'église a un clocher-mur initialement garni de trois cloches[6]. On peut ajouter qu'il est posé sur l'arc séparant nef et chœur.

Son porche latéral gothique, construit en 1617, est composé d'un arc brisé entre deux contreforts surmonté d'une statue de saint Fiacre[1]. Elle subira de nombreuses transformations au fil des siècles.

Elle subit un incendie en 1911.

La foudre détruit son clocher-mur le 10 octobre 2000, il est reconstruit à l'identique[1].

L'église de Champeaux abrite une statue de saint Fiacre en pierre taillée du 16e siècle [7].

Dans le cimetière, on remarque le tombeau sarcophage de Louis de La Hache, écuyer (1830-1849) [8], dernier seigneur de Champeaux.

Situation

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Bibliographie

  • Joseph Couraye du Parc, « L'église de Champeaux », La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc....Manche, partie 2, éd. Lemasle & Cie, Le Havre, 1899, p.245 (lire en ligne)
  • Jean-Christophe Frémont, Histoire et architecture de l'église de Champeaux, 1995.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 « L'église Saint Vigor », site de la commune de Champeaux.
  2. Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878. p. 596 (lire en ligne).
  3. 3,0 et 3,1 Édouard Le Héricher, Avranchin monumental et historique, volume 2, Tostain, 1846.
  4. Société d'archéologie, littérature, sciences & arts des arrondissements d'Avranches et de Mortain, Avranches, 1892
  5. Le mot éclesiole semble n'être utilisé que par Le Hericher. Il l'utilise aussi à propos de l'église de Champcey, en précisant qu'il l'a trouvé dans le Domesday, qui n'est pas précisément une référence en termes de vocabulaire architectural. Toutefois, ecclesiola : petite église figure dans le Gaffiot, dictionnaire latin-français de 1934.
  6. Voir page de discussion
  7. « Notice n°PM50005903 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  8. « Notice n°PM50005899 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.

Liens internes