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Jules Barbey d'Aurevilly est intimement lié avec le département de la Manche, par sa naissance, son oeuvre et son souvenir.
Né à Saint-Sauveur-le-Vicomte le 2 novembre 1808, il grandit dans sa ville natale et passe toutes ses vacances chez une de ses grands-mères à Carteret. Il étudie à Valognes où il loge chez son oncle, Jean Pontas-Duméril et fréquente son cousin Édélestand Duméril.
Il s'installe à Paris a 19 ans, mais revient régulièrement dans le Cotentin, et plus particulièrement à Valognes.
Toute l'œuvre de Barbey d'Aurevilly est marquée d'une forte empreinte manchoise, et singulièrement cotentinaise, puisant dans les légendes, les personnages, les lieux : L'Ensorcelée (1852), Le Chevalier Des Touches (1863), Un prêtre marié (1864), Les Diaboliques (1874), Une histoire sans nom (1882) et Ce qui ne meurt pas (1883), fréquentent Valognes, Saint-Sauveur, Lessay, Carteret, Bricquebec, Blanchelande, le château d'Olonde...
Après sa mort à Paris, le 23 avril 1889, il est inhumé dans sa ville natale qui se dote d'un musée, d'un buste par Rodin, inauguré en 1909 et donne son nom au collège local. Valognes se souvient de l'auteur par un buste par Louis Alix, inauguré en 1938.
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