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Château-Ganne (La Haye-Pesnel)

De Wikimanche

Le Château-Ganne à La Haye-Pesnel est une motte castrale, ou plutôt une « levée de terre » féodale : en d'autres termes ce qu'il reste de fortifications anciennes.

Le qualificatif Ganne, rencontré sur d'autres châteaux comme à Perriers-en-Beauficel, fait référence à la trahison de Ganelon à l'époque de Charlemagne [1]. Charles de Gerville l'associe à la trahison de Foulques II Paisnel à l'égard du roi Louis IX [1].

Description

En 1827, Charles Duhérissier de Gerville décrit ainsi ce château[2] :

« Dans le bois au nord du bourg, sur l'ancienne route d'Avranches à Coutances, ou de la Haye-Pesnel à Cérences, on voit sur un terrain élevé les ruines encore remarquables du Château Ganne, elles sont au moins à un quart de lieue du bourg ».

En 1846, Édouard Le Héricher écrit :

« Ce camp très bien conservé avec son rempart double en quelques parties et couvert d’arbres est l’image frappante de la Haya et aussi de la Barbacane de palissade enfermant une vaste cour le Bayle ou Ballium, demeure des premiers seigneurs normands, forme intermédiaire entre le camp et le château. » [3].

Si le percement de la voie ferrée à épargné cet ouvrage à quelques mètres près, il n'en est pas de même de la route départementale 7 qui l'a coupé en deux. Il manque la moitié sud-est de l'ellipse de 140m x 120m, ce qui sont des dimensions considérables pour une motte.

L'intérieur de la levée de terre a depuis été aménagée en aire de jeux.

Situation

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Lien interne

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Daniel Levalet, « Aux origines de La Haye-Pesnel », Revue de l'Avranchin, fasc.456, tome 95, septembre 2018, p. 258-260.
  2. Charles Duhérissier de Gerville, « Recherches sur les anciens châteaux de la Manche », Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie p. 74 (lire en ligne).
  3. Édouard Le Héricher, « Commune de la Haye-Pesnel », Avranchin monumental et historique, vol. 2, éd. Tostain, 1846, p.43-44 (lire en ligne).