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==Biographie==  
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Il est avocat dans sa ville natale lorsqu'il est élu député à la Convention, où il siège parmi les Montagnards<ref name = Larousse>Larousse, ''Grand dictionnaire universel du XIXe siècle'', tome 1.</ref>. Il entre ensuite au Conseil des Anciens<ref name = Larousse/>.  
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Version du 5 juin 2022 à 10:09

Siméon Jacques Henri Bonnesœur-Bourginières, né à Saint-Georges-de-Rouelley le 27 avril 1754 [1] et mort à Barenton le 30 octobre 1844 [1], est un avocat et homme politique de la Manche.

Biographie

Il est avocat à Coutances [2] lorsqu'il est élu député à la Convention, où il siège parmi les Montagnards[3]. Il entre ensuite au Conseil des Anciens[3].

Après le 18 brumaire, il devient président du tribunal de Mortain. Banni en 1816, il s'embarque pour l'Angleterre. Il est détenu quelque temps à Portsmouth, puis envoyé en surveillance à Anvers (Belgique). Deux ans plus tard, il obtient la permission de rentrer en France[3].

Il est l'oncle du peintre Théodore Géricault (1791-1824), qu'il accueillit souvent chez lui lorsqu'il était adolescent[3].

Il est le grand-père d'Henri Moulin[4] qui fut maire de Mortain.

Hommage

  • Une rue de Barenton porte son nom.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 - Acte de décès n° 106 - Page 129/508.
  2. Annuaire des cinq départements de la Normandie, Caen, 1845, p. 651-653 (lire en ligne).
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, tome 1.
  4. Victor Gastebois, « Bonnesœur Siméon Jacques Henri », Le Vieux Mortain, 1930, p. 69-73 (lire en ligne)

Lien externe