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'''René de Percy''', né à [[Tonneville]] le [[5 décembre]] [[1756]], mort à [[Saint-Sauveur-le-Vicomte]] le [[13 juin]] [[1835]], est une personnalité catholique de la [[Manche]], poète à ses heures.
'''René de Percy''', {{date naissance|5|12|1756|Tonneville}}, {{date décès|13|6|1835|Saint-Sauveur-le-Vicomte}}, est une personnalité catholique de la [[Manche]], poète à ses heures.


==Biographie==
==Biographie==
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[[Jules Barbey d'Aurevilly]] en a fait un des personnages de son roman ''Le Chevalier des Touches'' ([[1863]]), <ref name=Snac1/>, sous les traits de l'abbé de Percy.
[[Jules Barbey d'Aurevilly]] en a fait un des personnages de son roman ''Le Chevalier des Touches'' ([[1863]]), <ref name=Snac1/>, sous les traits de l'abbé de Percy.


==Œuvres==
==Publications==
* ''La Chambre du poète''
* ''La Chambre du poète''
* ''La Fuite du collège''
* ''La Fuite du collège''
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[[Catégorie:Noble de la Manche]]
[[Catégorie:Noble de la Manche]]
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[[Catégorie:Décès à Saint-Sauveur-le-Vicomte]]

Version du 21 janvier 2019 à 11:07

René de Percy, né à Tonneville le 5 décembre 1756, mort à Saint-Sauveur-le-Vicomte le 13 juin 1835, est une personnalité catholique de la Manche, poète à ses heures.

Biographie

Fils de Charles François de Percy, écuyer et seigneur de Tonneville, et de sa femme, Marie Geneviève de Girardot, René de Percy fait ses études au séminaire des Eudistes de Valognes, puis au séminaire de Coutances [1]. À 22 ans, il rejoint le séminaire de Saint-Sulpice à Paris.

Il est ordonné prêtre et entre à la cour du Roi à Versailles, comme lecteur de Marie-Antoinette [1]. Il devient prieur à la Sorbonne, avant d'être nommé vicaire général à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) [1].

Quand la Révolution éclate, l'abbé de Percy, pour sauver sa tête, fuit en Angleterre [1]. Selon certaines sources, il aurait accompagné Ange François de Talaru de Chalmazel [1].

De retour en France, il est chanoine de Coutances, puis Napoléon en fait le chapelain de sa mère Lætitia [1]. On le retrouve plus tard chanoine de second ordre au chapitre royal de Saint-Denis, puis chanoine honoraire de Paris [1]. À l'application du Concordat, il est muté à Cherbourg. À la fin de sa vie, il se retire à Saint-Sauveur-le-Vicomte, dans la maison des Tuileries, où il meurt en 1835 [1].

Jules Barbey d'Aurevilly en a fait un des personnages de son roman Le Chevalier des Touches (1863), [1], sous les traits de l'abbé de Percy.

Publications

  • La Chambre du poète
  • La Fuite du collège

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 Abbé J. Le Terrier, « L'abbé de Percy », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. XXIII, 1942.