Actions

« Remparts de Saint-Lô » : différence entre les versions

De Wikimanche

Aucun résumé des modifications
(ajout)
Ligne 3 : Ligne 3 :
Les '''remparts de Saint-Lô''' sont un monument de la [[Manche]] situé à [[Saint-Lô]].
Les '''remparts de Saint-Lô''' sont un monument de la [[Manche]] situé à [[Saint-Lô]].


Il s'agit des anciens murs de fortifications du [[château de Saint-Lô]]. La légende historique attribue à Charlemagne l'ordre de construire les premiers remparts de la cité, lors de sa venue en [[800]], afin de la protéger des raids normands.
Il s'agit des anciens murs de fortifications du [[château de Saint-Lô]]. La légende historique attribue à Charlemagne l'ordre de construire les premiers remparts (sans doute en bois <ref name = pasteur>Élèves du [[Collège Louis-Pasteur|Collège Pasteur]], « Les remparts de Saint-Lô », ''Regard architectural'', 2017 [http://www.etab.ac-caen.fr/cddp50/17fiche.pdf ''(lire en ligne)'']</ref>) de la cité, lors de sa venue en [[800]], afin de la protéger des raids normands.  


Ils auraient été achevés en [[805]].  
Ils auraient été achevés en [[805]] pour protéger le [[château de Saint-Lô]].


Ils résistent aux attaques vikings, la ville ne se rendant qu'à cause du manque d'eau. Ils sont rasés par les Normands en [[890]], ils sont relevés en [[1025]] sous l'égide de l'évêque Herbert. Le bois est progressivement remplacé par des murailles de pierre<ref name=dicocite>Philippe Bertin et Jean-Paul Viart, Dico cité illustré de Saint-Lô, R&Co, 2013</ref>.  
Ils résistent aux [[Vikings dans la Manche|attaques vikings]], la ville ne se rendant qu'à cause du manque d'eau. Ils sont rasés par les Normands en [[890]], ils sont relevés en [[1025]] sous l'égide de l'évêque Herbert. Le bois est progressivement remplacé par des murailles de pierre<ref name=dicocite>Philippe Bertin et Jean-Paul Viart, Dico cité illustré de Saint-Lô, R&Co, 2013</ref>.  


Après avoir vaincu les protestants retranchés, le [[Maréchal de Matignon]] fait construire la citadelle avec les tours des Beaux-Regards et de la Poudrière<ref name=dicocite/>. Les remparts comportent trois portes : la Porte-au-Lait au sud, la Porte Dollée au nord, et la Porte-au-Four à l'est, avant qu'elle ne soit bouchée par la forteresse de Matignon.
Au 16{{e}} siècle, après avoir vaincu les [[Protestantisme dans la Manche|protestants]] retranchés, le [[Maréchal de Matignon]] fait construire la citadelle avec les tours des Beaux-Regards et de la Poudrière<ref name=dicocite/>. Les remparts comportent trois portes : la Porte-au-Lait au sud, la Porte Dollée au nord, et la Porte-au-Four à l'est, avant qu'elle ne soit bouchée par la forteresse de Matignon.
 
En [[1811]], [[Napoléon Bonaparte et la Manche|Napoléon]] s'arrête à Saint-Lô, mais son carrosse trop large, ne peut franchir la porte du Neufbourg flanquée de ses deux tours<ref name = pasteur/>. En [[1812]], la citadelle est partiellement détruite pour développer la ville en dehors de ses remparts, peu à peu, des habitations et leurs jardins dissimulent la base des fortifications devenues inutiles<ref name = pasteur/>.


Ils sont remis en valeur lors de la reconstruction de Saint-Lô, après la [[Seconde Guerre mondiale]] et ils sont inscrits au titre des monuments historiques, le [[12 décembre]] [[1945]].
Ils sont remis en valeur lors de la reconstruction de Saint-Lô, après la [[Seconde Guerre mondiale]] et ils sont inscrits au titre des monuments historiques, le [[12 décembre]] [[1945]].

Version du 21 mars 2018 à 11:17

Remparts de Saint-Lô.
La tour de la Poudrière.

Les remparts de Saint-Lô sont un monument de la Manche situé à Saint-Lô.

Il s'agit des anciens murs de fortifications du château de Saint-Lô. La légende historique attribue à Charlemagne l'ordre de construire les premiers remparts (sans doute en bois [1]) de la cité, lors de sa venue en 800, afin de la protéger des raids normands.

Ils auraient été achevés en 805 pour protéger le château de Saint-Lô.

Ils résistent aux attaques vikings, la ville ne se rendant qu'à cause du manque d'eau. Ils sont rasés par les Normands en 890, ils sont relevés en 1025 sous l'égide de l'évêque Herbert. Le bois est progressivement remplacé par des murailles de pierre[2].

Au 16e siècle, après avoir vaincu les protestants retranchés, le Maréchal de Matignon fait construire la citadelle avec les tours des Beaux-Regards et de la Poudrière[2]. Les remparts comportent trois portes : la Porte-au-Lait au sud, la Porte Dollée au nord, et la Porte-au-Four à l'est, avant qu'elle ne soit bouchée par la forteresse de Matignon.

En 1811, Napoléon s'arrête à Saint-Lô, mais son carrosse trop large, ne peut franchir la porte du Neufbourg flanquée de ses deux tours[1]. En 1812, la citadelle est partiellement détruite pour développer la ville en dehors de ses remparts, peu à peu, des habitations et leurs jardins dissimulent la base des fortifications devenues inutiles[1].

Ils sont remis en valeur lors de la reconstruction de Saint-Lô, après la Seconde Guerre mondiale et ils sont inscrits au titre des monuments historiques, le 12 décembre 1945.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Élèves du Collège Pasteur, « Les remparts de Saint-Lô », Regard architectural, 2017 (lire en ligne)
  2. 2,0 et 2,1 Philippe Bertin et Jean-Paul Viart, Dico cité illustré de Saint-Lô, R&Co, 2013

Voir aussi