« Pêcherie » : différence entre les versions
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À l'invitation de l'Unesco, chaque pays est chargé de dresser une liste du patrimoine culturel immatériel sur son territoire. « Les pêcheries du littoral de la Manche » y figurent depuis [[2013]] avec les sites suivants <ref>Karine Le Petit, « Fiche d'inventaire des pêcheries fixes du littoral de la Manche », Centre régional de culture ethnologique et et technique (Crécet), Ministère de la Culture, 2013. </ref> : | À l'invitation de l'Unesco, chaque pays est chargé de dresser une liste du patrimoine culturel immatériel sur son territoire. « Les pêcheries du littoral de la Manche » y figurent depuis [[2013]] avec les sites suivants <ref>Karine Le Petit, « Fiche d'inventaire des pêcheries fixes du littoral de la Manche », Centre régional de culture ethnologique et et technique (Crécet), Ministère de la Culture, 2013. </ref> : | ||
Version du 7 février 2018 à 21:41
Une pêcherie est un dispositif de pêche présent dans la Manche.
L'Ordonnance de la Marine définit en 1681 les parcs et pêcheries comme « tout espace circonscrit sur les grèves, dont quelqu'un s'est mis en possession, à dessein de s'y attribuer un droit de pêche exclusif, soit pour le temps actuel de la pêche, soit en vue d'un établissement perpétuel ».
Piège de bois ou de pierre, ses côtés, de 300 à 400 mètres, se rejoignent en forme de « V » renversé vers le large, pour former la pointe, dit « goulet », permettant l'évacuation de l'eau. La mer se retirant, les poissons restent piégés dans la « marre ».
Technique remontant à l'âge de Bronze, et datée du XIIe siècle dans la Manche, elle était l'exclusivité de l'Église.
Il reste sept pêcheries entre Granville et Pirou, et une vingtaine dans la baie du Mont-Saint-Michel. Il en existait plus de 400[1].
La Drac de Basse-Normandie, le musée maritime de Tatihou et l'écomusée de la Baie du Mont-Saint-Michel réalisent une exposition consacrée aux pêcheries en 2012 : Terre de pêcheries, 4 000 ans d'archéologie et d'histoire sur le littoral de la Manche. Elle est présentée au musée du Vieux Granville[1].
Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France
À l'invitation de l'Unesco, chaque pays est chargé de dresser une liste du patrimoine culturel immatériel sur son territoire. « Les pêcheries du littoral de la Manche » y figurent depuis 2013 avec les sites suivants [2] :
- Pêcheries en bois
- La Maillard à Hauteville-sur-Mer
- La Petite à Agon-Coutainville
- La Charlotte à Agon-Coutainville
- La Pierrette à Agon-Coutainville
- La Louise à Agon-Coutainville
- Pêcheries en pierre
- Cavey ou La Tranchée à Granville, restaurée entre 2012 et 2014 par l'Association des amis de la pêcherie de la Tranchée.
- Garnier à Granville
- Pigeon à Granville
- Drigot à Saint-Pair-sur-Mer
- Le Petit Soulier à Saint-Pair-sur-Mer
- Banville ou Les Grands Bras à Jullouville
Bibliographie
- Isabelle Bordes, « Les pêcheries de la Manche », Pays de Normandie, n° 32, mai-juin 2001, pp. 36-42
- Cyrille Billard, Terre de pêcheries - 4 000 ans d'archéologie et d'histoire sur le littoral de la Manche, Bayeux, éd. Orep, 2012
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 « Les pêcheries : un patrimoine à préserver », La Manche Libre, site internet, 20 juillet 2012 (lire en ligne)
- ↑ Karine Le Petit, « Fiche d'inventaire des pêcheries fixes du littoral de la Manche », Centre régional de culture ethnologique et et technique (Crécet), Ministère de la Culture, 2013.
Liens externes
- Les pêcheries de la baie du Mont-Saint-Michel, panneaux de l'exposition organisée en 2014 à l'écomusée de la baie du Mont-Saint-Michel
- Association des amis de la pêcherie de la Tranchée- Granville