Actions

« Maurice Vérillon » : différence entre les versions

De Wikimanche

(création)
 
Aucun résumé des modifications
 
(16 versions intermédiaires par 6 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Maurice Vérillon''', décédé à [[Cherbourg]] le [[13 juillet]] [[1940]], est une personnalité militaire de la [[Manche]].
'''Maurice''' Émile Eugène '''Vérillon''', né {{date naissance|10|9|1859}} à Lille (Nord) et {{date décès|13|7|1940|Cherbourg}}, est une personnalité militaire de la [[Manche]].


Fils de militaire, il passe une partie de son enfance en Algérie <ref name=MSNAC1>Charles Hamel, « Nécrologie », ''[[Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg]]'', vol. XXIII, 1942, p. 26. </ref>. Il suit les cours de l'école de Saint-Cyr avant de s'engager dans l'armée et de servir en Tunisie <ref name=MSNAC1/>.
==Biographie==
Fils de militaire, Maurice Vérillon passe une partie de son enfance en [[Algérie]] <ref name=MSNAC1>Charles Hamel, « Nécrologie », ''[[Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg]]'', vol. XXIII, 1942, p. 26. </ref>. Après des études à Versailles, il suit les cours de l'école de Saint-Cyr à partir de [[1877]]. Il en ressort diplômé en [[1879]], rejoint l'infanterie coloniale, part servir en Tunisie <ref name=MSNAC1/> et en Algérie. Il intègre ensuite le service géographique de l'état-major au grade de capitaine, en [[1897]]. En [[1913]], il est nommé colonel à la tête du 25{{e}} régiment d'infanterie basé à Cherbourg.


Il est en garnison à Cherbourg comme colonel au sein du [[25e Régiment d'infanterie]] lorsque la [[Première Guerre mondiale]] éclate <ref name=MSNAC1/>. Il combat glorieusement, blessé deux fois, avant d'être promu général de brigade <ref name=MSNAC1/>. Il combat à Verdun avant d'être affecté à Béziers (Hérault) <ref name=MSNAC1/>.
Il est donc en garnison à Cherbourg lorsque la [[Première Guerre mondiale]] éclate <ref name=MSNAC1/>. Il combat glorieusement, blessé deux fois, avant d'être promu général de brigade <ref name=MSNAC1/>. Il combat à Verdun à la tête de la 40{{e}} brigade avant d'être affecté à Béziers (Hérault) <ref name=MSNAC1/>.


La paix signée, il revient s'établir à Cherbourg, où il a conservé de nombreux amis <ref name=MSNAC1/>. Il participe activement à la vie intellectuelle de la cité. Le [[10 janvier]] [[1923]], il est élu membre titulaire de la [[Société nationale académique de Cherbourg]] <ref name=MSNAC1/>.
La paix signée, il revient s'établir à Cherbourg, où il a conservé de nombreux amis <ref name=MSNAC1/>. Il prend la tête des associations des anciens du [[25e régiment d'infanterie|25{{e}} RI]], du comité local de la Croix-Rouge, des sociétés patriotiques et des amis de la Pologne. Il participe aussi activement à la vie intellectuelle de la cité. En [[1922]], il préside un comité favorable au vote des femmes qui réunit en quelques jours une pétition d'un millier de signatures, déposée sur le bureau du Sénat <ref>''Journal Officiel, 22 novembre 1922. </ref> et exposée par le sénateur de la Manche [[Adrien Gaudin de Villaine]]. Le Sénat rejette le droit de vote aux femmes le [[19 novembre]] 1922, mais en décembre, le général Vérillon organise à Cherbourg un meeting de Germaine Malaterre-Sellier, militante féministe, qui rencontre un grand succès. En avril [[1925]] encore, Vérillon accueille les déléguées françaises et européennes en partance pour le congrès international des femmes à Washington <ref> « Cherbourg. Le général Vérillon combat pour le vote des femmes », ''La Manche Libre'', site internet, 16 novembre 2022. </ref>.  


==Distinctions==
Le [[10 janvier]] [[1923]], il est élu membre titulaire de la [[Société nationale académique de Cherbourg]] <ref name=MSNAC1/>.
Il est commandeur de la Légion d'honneur <ref name=MSNAC1/>.


==Notes et références==
==Distinction==
<references />
Il est fait commandeur de la Légion d'honneur en [[1919]] <ref name=MSNAC1/>.


{{DEFAULTSORT:Verillon, Maurice}}
{{Notes et références}}
 
{{CLEDETRI:Verillon, Maurice}}
[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
[[Catégorie:Combattant de la Première Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Membre de la Société académique de Cherbourg]]
[[Catégorie:Membre de la Société académique de Cherbourg]]
[[Catégorie:Titulaire de la Légion d'honneur]]

Dernière version du 1 février 2024 à 23:05

Maurice Émile Eugène Vérillon, né le 10 septembre 1859 à Lille (Nord) et mort à Cherbourg le 13 juillet 1940, est une personnalité militaire de la Manche.

Biographie

Fils de militaire, Maurice Vérillon passe une partie de son enfance en Algérie [1]. Après des études à Versailles, il suit les cours de l'école de Saint-Cyr à partir de 1877. Il en ressort diplômé en 1879, rejoint l'infanterie coloniale, part servir en Tunisie [1] et en Algérie. Il intègre ensuite le service géographique de l'état-major au grade de capitaine, en 1897. En 1913, il est nommé colonel à la tête du 25e régiment d'infanterie basé à Cherbourg.

Il est donc en garnison à Cherbourg lorsque la Première Guerre mondiale éclate [1]. Il combat glorieusement, blessé deux fois, avant d'être promu général de brigade [1]. Il combat à Verdun à la tête de la 40e brigade avant d'être affecté à Béziers (Hérault) [1].

La paix signée, il revient s'établir à Cherbourg, où il a conservé de nombreux amis [1]. Il prend la tête des associations des anciens du 25e RI, du comité local de la Croix-Rouge, des sociétés patriotiques et des amis de la Pologne. Il participe aussi activement à la vie intellectuelle de la cité. En 1922, il préside un comité favorable au vote des femmes qui réunit en quelques jours une pétition d'un millier de signatures, déposée sur le bureau du Sénat [2] et exposée par le sénateur de la Manche Adrien Gaudin de Villaine. Le Sénat rejette le droit de vote aux femmes le 19 novembre 1922, mais en décembre, le général Vérillon organise à Cherbourg un meeting de Germaine Malaterre-Sellier, militante féministe, qui rencontre un grand succès. En avril 1925 encore, Vérillon accueille les déléguées françaises et européennes en partance pour le congrès international des femmes à Washington [3].

Le 10 janvier 1923, il est élu membre titulaire de la Société nationale académique de Cherbourg [1].

Distinction

Il est fait commandeur de la Légion d'honneur en 1919 [1].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 et 1,7 Charles Hamel, « Nécrologie », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. XXIII, 1942, p. 26.
  2. Journal Officiel, 22 novembre 1922.
  3. « Cherbourg. Le général Vérillon combat pour le vote des femmes », La Manche Libre, site internet, 16 novembre 2022.