« Maurice Briault » : différence entre les versions
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'''Maurice Briault''', {{date naissance|3| | '''Maurice''' Louis '''Briault''', {{date naissance|3|11|1874|Percy}} <ref name=ad50>Naissance : « Acte n° 138 » — {{Source AD50 | Commune ou paroisse=Percy | BMS ou NMD=NMD |Période=1873-1877 | Cote=E36 | Permalien=https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e5d36b9c2e26/5e5d36bf421ae.ef=2&s=14 |Vue=124/335 | Quadrant=a }}</ref> et {{date décès|5|3|1953|Paris}} <ref name=ad75>{{Source AD|1=75|2={{5e}} arrondissement |3=décès |4=d |5=1953 |6=5D 287 |7=2 |8 =31 |9=309 |10= }}</ref>, est une personnalité catholique de la [[Manche]]. | ||
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Version du 11 octobre 2022 à 19:12
Maurice Louis Briault, né à Percy le 3 novembre 1874 [1] et mort à Paris le 5 mars 1953 [2], est une personnalité catholique de la Manche.
Missionnaire, écrivain et peintre en Afrique
Maurice Briault est le fils de Florentin Briault, cultivateur, âgé de vingt-sept ans, et de Marie Papillon, âgée de vingt-deux ans, propriétaire, domiciliés au village de la Vérablière.
Le père Maurice Briault né dans une cité où il a comme contemporains et amis, le chanoine Blouet, Mgr Pasquet et le cardinal Grente [3].
Il entre dans la congrégation du Saint-Esprit en 1898 et part au Gabon jusqu’à sa mobilisation en 1914 pour repartir au Cameroun de 1916 à 1919 [3]. À son retour à Paris, il prend la direction des Annales spiritaines jusqu’en 1946 et continue de voyager en Afrique ou aux Antilles [3].
Le père Briault est aussi un écrivain et un peintre de talent. Parmi les livres les plus connus, il convient de citer : Sous le zéro équatorial, qui connaitra un vif succès public, Les Sauvages d’Afrique, Sur les pistes de l’AEF , Polythéisme et fétichisme … qui sont à la fois des récits et des études d’ethnologie coloniale et missionnaire [3]. Ils ont été longtemps considérés comme la meilleure description de la vie et de la mentalité d’Afrique noire entre 1900 et 1930, en prenant soin de replacer ces écrits dans le contexte de l’époque [3].
Le dessin et la peinture tant sur les sujets religieux que sur les espaces africains ont fait de lui une référence chez les aquarellistes. Il aura l’honneur d’exposer ses principaux tableaux à la Galerie de la France d’Outre-Mer en 1949.
Sa congrégation et Percy qui ne l’ont pas oublié lui ont consacré également une exposition en 1990.
Célibataire, il meurt à son domicile, 30 rue Lhomond à Paris, dans le 5e arrondissement, âgé de soixante-dix-huit ans.
Distinction
- Légion d'honneur : « Chevalier » () ;
Notes et références
- ↑ Naissance : « Acte n° 138 » — Archives de la Manche — (NMD) Percy 1873-1877 (E36) — Vue : 124/335 —
- ↑ Décès : « Acte 309 » — Archives de Paris — (décès) 5e arrondissement 1953 (5D 287) — Vue : 2/31.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier.