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Après la [[Seconde Guerre mondiale]], l'académie lance l'idée d'un centre d'apprentissage pour redynamiser une région sinistrée<ref name=gazette>« Au lycée Lehec, 70 ans de réparation agricole, de la forge à l'électronique », ''La Gazette de la Manche'', 27 mars 2019.</ref>. | Après la [[Seconde Guerre mondiale]], l'académie lance l'idée d'un centre d'apprentissage pour redynamiser une région sinistrée<ref name=gazette>« Au lycée Lehec, 70 ans de réparation agricole, de la forge à l'électronique », ''La Gazette de la Manche'', 27 mars 2019.</ref>. | ||
Grâce à Fernand Lehec | Grâce à [[Fernand Lehec]] <ref name = OF2> « Le lycée Claude-Lehec fête ses 70 ans aujourd’hui », ''Ouest-France'', site internet, 5 avril 2019 [https://www.ouest-france.fr/normandie/saint-hilaire-du-harcouet-50600/le-lycee-claude-lehec-fete-ses-70-ans-aujourd-hui-6295817 ''(lire en ligne)''].</ref>, entrepreneur en machinisme agricole qui importait des engins des États-Unis, [[Daniel Cuche]], maire de la commune, et [[Émile Amchin]], directeur du cours complémentaire, le projet est mené à son terme <ref name=gazette/>. | ||
Construit à partir d'août [[1947]], le centre public apprentissage (CPA) de mécanique agricole ouvre le [[8 octobre]] [[1948]], c'est le premier en France. Son inauguration officielle a lieu le [[2 juillet]] [[1952]] par Jean Masson, secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique. Fernand Lehec, entrepreneur en machinisme agricole partage son savoir-faire en collaborant à sa mise en place<ref>[[Georges Dodeman]], ''histoire-saint-hilaire.org'' [http://www.histoire-saint-hilaire.org/personnages/person2.php ''(lire en ligne)''], consulté le 8 décembre 2017</ref> ; en [[1954]], son fils [[Claude Lehec|Claude]] vient lui prêter main forte<ref name = OF2/>. | Construit à partir d'août [[1947]], le centre public apprentissage (CPA) de mécanique agricole ouvre le [[8 octobre]] [[1948]], c'est le premier en France. Son inauguration officielle a lieu le [[2 juillet]] [[1952]] par Jean Masson, secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique. Fernand Lehec, entrepreneur en machinisme agricole, partage son savoir-faire en collaborant à sa mise en place <ref> [[Georges Dodeman]], ''histoire-saint-hilaire.org'' [http://www.histoire-saint-hilaire.org/personnages/person2.php ''(lire en ligne)''], consulté le 8 décembre 2017. </ref> ; en [[1954]], son fils [[Claude Lehec|Claude]] vient lui prêter main-forte <ref name = OF2/>. | ||
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Il est complété par un lycée technique d'État en [[1962]]. L'architecte [[Henri Delaage]] est chargé des travaux d'agrandissement<ref>''unpourcentlycees.normandie.fr'', site internet, consulté le 28 décembre 2018.[http://unpourcentlycees.normandie.fr/index.php?post/Lyc%C3%A9e-Professionnel-Claude-Lehec ''(lire en ligne)'']</ref>. | Il est complété par un lycée technique d'État en [[1962]]. L'architecte [[Henri Delaage]] est chargé des travaux d'agrandissement <ref>''unpourcentlycees.normandie.fr'', site internet, consulté le 28 décembre 2018.[http://unpourcentlycees.normandie.fr/index.php?post/Lyc%C3%A9e-Professionnel-Claude-Lehec ''(lire en ligne)'']</ref>. | ||
Le [[7 avril]] [[1973]], l'établissement devient Lycée d'État et prend le nom de [[Claude Lehec]]. | Le [[7 avril]] [[1973]], l'établissement devient Lycée d'État et prend le nom de [[Claude Lehec]]. | ||
En [[1994]], il forme cinq cents élèves, dont trois cent cinquante internes, aux métiers du machinisme agricole, des véhicules industriels et du BTP. Cette année là, un lycéen de seize ans est arrêté et mis en examen pour « viol et attentats à la pudeur sur mineur de quinze ans » à l'encontre de deux camarades en décembre 1992 et du bizutage de quatre garçons, dont l'une des premières victimes, à la rentrée suivante<ref>« Le viol d'un lycéen dans la Manche Omerta normande », ''Le Monde'', 29 janvier 1994 ; « Un lycéen mis en examen », ''L'Humanité'', 24 janvier 1994.</ref>. | En [[1994]], il forme cinq cents élèves, dont trois cent cinquante internes, aux métiers du machinisme agricole, des véhicules industriels et du BTP. Cette année-là, un lycéen de seize ans est arrêté et mis en examen pour « viol et attentats à la pudeur sur mineur de quinze ans » à l'encontre de deux camarades en décembre 1992 et du bizutage de quatre garçons, dont l'une des premières victimes, à la rentrée suivante <ref> « Le viol d'un lycéen dans la Manche Omerta normande », ''Le Monde'', 29 janvier 1994 ; « Un lycéen mis en examen », ''L'Humanité'', 24 janvier 1994. </ref>. | ||
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* [[2017]]-2018 : Christine Bouix | * [[2017]]-2018 : Christine Bouix | ||
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Le lycée Claude-Lehec est un établissement scolaire de la Manche, situé à Saint-Hilaire-du-Harcouët.
Son nom est un hommage à Claude Lehec, agrégé de philosophie et professeur à la Sorbonne, mort en 1968, fils de Fernand Lehec (1888-1983), l'un des fondateurs de l'établissement, au départ un centre d'apprentissage [1].
Il est composé d'un lycée général et technologique et d'un lycée professionnel.
Il accueille environ 500 élèves, dont 290 internes de 14 à 22 ans.
Histoire
Après la Seconde Guerre mondiale, l'académie lance l'idée d'un centre d'apprentissage pour redynamiser une région sinistrée[2].
Grâce à Fernand Lehec [3], entrepreneur en machinisme agricole qui importait des engins des États-Unis, Daniel Cuche, maire de la commune, et Émile Amchin, directeur du cours complémentaire, le projet est mené à son terme [2].
Construit à partir d'août 1947, le centre public apprentissage (CPA) de mécanique agricole ouvre le 8 octobre 1948, c'est le premier en France. Son inauguration officielle a lieu le 2 juillet 1952 par Jean Masson, secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique. Fernand Lehec, entrepreneur en machinisme agricole, partage son savoir-faire en collaborant à sa mise en place [4] ; en 1954, son fils Claude vient lui prêter main-forte [3].
Le 15 septembre 1960, le centre d'apprentissage devient Collège d'enseignement technique (CET).
Il est complété par un lycée technique d'État en 1962. L'architecte Henri Delaage est chargé des travaux d'agrandissement [5].
Le 7 avril 1973, l'établissement devient Lycée d'État et prend le nom de Claude Lehec.
En 1994, il forme cinq cents élèves, dont trois cent cinquante internes, aux métiers du machinisme agricole, des véhicules industriels et du BTP. Cette année-là, un lycéen de seize ans est arrêté et mis en examen pour « viol et attentats à la pudeur sur mineur de quinze ans » à l'encontre de deux camarades en décembre 1992 et du bizutage de quatre garçons, dont l'une des premières victimes, à la rentrée suivante [6].
En 2011, un de ses élèves, Nicolas Delaunay, est primé à Paris au Concours général en obtenant un troisième prix en « Maintenance des matériels » et le lycée Lehec obtient le label Lycées des métiers de la maintenance [7].
En 2015, Joseph Ideson et Étienne Datin sont primés lors des Olympiades des métiers [7].
L'internat construit entre 1963 et 1967 doit être remis à neuf pour 2020 [2].
Le 5 avril 2019, l'établissement fête ses 70 ans en réunissant une partie des 30 000 élèves formés depuis l'origine [1].
Proviseurs
- 1948-1952 : Émile Amchin
- 1952-1955 : Beuter
- 1955-1985 : André Manin
- ...-2017 : Yves Voisin
- 2017-2018 : Christine Bouix
- 2018-2023 : Carole Bracher
- 2023-actuel : Olivier Tréhet [8]
Administration
Adresse : 16, rue Dauphine
50600 Saint-Hilaire-du-Harcouët
Tél. 02 33 79 06 80
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 « 70 ans du lycée : “Lehec un jour, Lehec toujours” », Dimanche Ouest-France, 7 avril 2019.
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 « Au lycée Lehec, 70 ans de réparation agricole, de la forge à l'électronique », La Gazette de la Manche, 27 mars 2019.
- ↑ 3,0 et 3,1 « Le lycée Claude-Lehec fête ses 70 ans aujourd’hui », Ouest-France, site internet, 5 avril 2019 (lire en ligne).
- ↑ Georges Dodeman, histoire-saint-hilaire.org (lire en ligne), consulté le 8 décembre 2017.
- ↑ unpourcentlycees.normandie.fr, site internet, consulté le 28 décembre 2018.(lire en ligne)
- ↑ « Le viol d'un lycéen dans la Manche Omerta normande », Le Monde, 29 janvier 1994 ; « Un lycéen mis en examen », L'Humanité, 24 janvier 1994.
- ↑ 7,0 et 7,1 « Lycée Claude-Lehec, la fierté de la commune », Ouest-France.fr, 14 septembre 2015 (lire en ligne).
- ↑ « Villedieu-les-Poêles-Rouffigny. Le principal change d'établissement », Ouest-France, 5 juillet 2023.