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Il se marie avec Henriette Tison, de [[Brix]], dont il a trois fils : [[Louis-Léon Fréret|Louis-Léon]], chanteur d'opéra, [[Armand-Auguste Fréret|Armand-Auguste]], peintre, et Édouard.
Il se marie avec Henriette Tison, de [[Brix]], dont il a trois fils : [[Louis-Léon Fréret|Louis-Léon]], chanteur d'opéra, [[Armand-Auguste Fréret|Armand-Auguste]], peintre, et Édouard.


Il est le petit-fils du peintre et sculpteur [[Pierre Fréret]] ([[1714]]-[[1782]]).
Il est le petit-fils du peintre et sculpteur [[Pierre Fréret (1714)|Pierre Fréret]] ([[1714]]-[[1782]]).


==Notes==
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Version du 4 janvier 2010 à 17:25

Louis-Victor Fréret, décédé aux États-Unis, est un sculpteur de la Manche.

Il apprend la sculpture auprès de son père François-Armand Fréret (1758-1816). Il rejoint l'École des arts et métiers de Châlons, puis revient à Cherbourg, où il est maître sculpteur de la Marine [1]. Insatisfait, il quitte Cherbourg pour Londres vers 1835. Il s'y fait connaître et apprécier puisque la Cour d'Angleterre ne tarde pas à lui commander des pièces d'orfèvrerie « à l'occasion des grandes solennités » [1]. C'est le cas, notamment, d'un candélabre que la reine d'Angleterre offre au roi de Suède pour son mariage en 1850. Il est également l'auteur d'une statue équestre de Napoléon III offerte en 1856 par la reine d'Angleterre aux courses de Doncaster [2].

Il a réalisé la chaire de l'église Saint-Malo à Valognes.

Il meurt aux États-Unis, où il avait été appelé « pour exécuter des travaux importants » [1].

Il se marie avec Henriette Tison, de Brix, dont il a trois fils : Louis-Léon, chanteur d'opéra, Armand-Auguste, peintre, et Édouard.

Il est le petit-fils du peintre et sculpteur Pierre Fréret (1714-1782).

Notes

  1. 1,0 1,1 et 1,2 P. Hubert, « L'évolution artistique à Cherbourg au XIXe siècle », in Cherbourg et le Cotentin, impr. Le Maout, 1905
  2. Times, septembre 1856