Actions

« Louis-Victor Fréret » : différence entre les versions

De Wikimanche

Aucun résumé des modifications
m (précision)
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Louis-Victor Fréret''', décédé aux États-Unis, est un sculpteur de la [[Manche]].
'''Louis-Victor Fréret''', né en [[1801]], décédé aux États-Unis, est un sculpteur de la [[Manche]].


Il apprend la sculpture auprès de son père [[François-Armand Fréret]] ([[1758]]-[[1816]]). Il rejoint l'École des arts et métiers de Châlons-en-Champagne (Marne), puis revient à [[Cherbourg]], où il est maître sculpteur de la Marine <ref name=Hubert>P. Hubert, « L'évolution artistique à Cherbourg au XIX{{e}} siècle », in ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Le Maout, 1905. </ref>. Insatisfait, il quitte Cherbourg pour Londres vers [[1835]]. Il s'y fait connaître et apprécier puisque la Cour d'Angleterre ne tarde pas à lui commander des pièces d'orfèvrerie « à l'occasion des grandes solennités » <ref name=Hubert/>. C'est le cas, notamment, d'un candélabre que la reine d'Angleterre offre en cadeau de mariage au roi de Suède en [[1850]]. Il est également l'auteur d'une statue équestre de [[Napoléon III]] offerte en [[1856]] par la reine d'Angleterre aux courses de Doncaster <ref>''The Times'', septembre 1856. </ref>.
Il apprend la sculpture auprès de son père [[François-Armand Fréret]] ([[1758]]-[[1816]]). Il rejoint l'École des arts et métiers de Châlons-en-Champagne (Marne), puis revient à [[Cherbourg]], où il est maître sculpteur de la Marine <ref name=Hubert>P. Hubert, « L'évolution artistique à Cherbourg au XIX{{e}} siècle », in ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Le Maout, 1905. </ref>.  
 
Insatisfait, il quitte Cherbourg pour Londres vers [[1835]]. Il s'y fait connaître et apprécier comme ''designer'' et ''modeller'', puisque la Cour d'Angleterre ne tarde pas à lui commander des pièces d'orfèvrerie « à l'occasion des grandes solennités » <ref name=Hubert/>. C'est le cas, notamment, d'un candélabre que la reine d'Angleterre offre en cadeau de mariage au roi de Suède en [[1850]]. Il est également l'auteur d'une statue équestre de [[Napoléon III]] offerte en [[1856]] par la reine d'Angleterre aux courses de Doncaster <ref>''The Times'', septembre 1856. </ref>.


Il réalise la chaire de l'[[église Saint-Malo (Valognes)|église Saint-Malo]] à [[Valognes]].
Il réalise la chaire de l'[[église Saint-Malo (Valognes)|église Saint-Malo]] à [[Valognes]].

Version du 6 octobre 2011 à 00:25

Louis-Victor Fréret, né en 1801, décédé aux États-Unis, est un sculpteur de la Manche.

Il apprend la sculpture auprès de son père François-Armand Fréret (1758-1816). Il rejoint l'École des arts et métiers de Châlons-en-Champagne (Marne), puis revient à Cherbourg, où il est maître sculpteur de la Marine [1].

Insatisfait, il quitte Cherbourg pour Londres vers 1835. Il s'y fait connaître et apprécier comme designer et modeller, puisque la Cour d'Angleterre ne tarde pas à lui commander des pièces d'orfèvrerie « à l'occasion des grandes solennités » [1]. C'est le cas, notamment, d'un candélabre que la reine d'Angleterre offre en cadeau de mariage au roi de Suède en 1850. Il est également l'auteur d'une statue équestre de Napoléon III offerte en 1856 par la reine d'Angleterre aux courses de Doncaster [2].

Il réalise la chaire de l'église Saint-Malo à Valognes.

Il meurt aux États-Unis, où il avait été appelé « pour exécuter des travaux importants » [1].

Il se marie avec Henriette Tison, de Brix, dont il a trois fils : Louis-Léon, chanteur d'opéra, Armand-Auguste, peintre, et Édouard.

Il est le petit-fils du peintre et sculpteur Pierre Fréret (1714-1782).

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 P. Hubert, « L'évolution artistique à Cherbourg au XIXe siècle », in Cherbourg et le Cotentin, impr. Le Maout, 1905.
  2. The Times, septembre 1856.