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*Plus spécifiquement il s'occupe de la construction de l'église de l'établissement.<ref>Annick Garnier-Sureau, ''La reconstruction, une histoire de famille : Saint-Lô, 1946-1954'', éd. Charles Corlet, 2007.</ref>. | |||
==Fonctions exercées== | |||
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*Membre du Conseil des Bâtiments civils. | |||
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*Professeur de perspective à l'École spéciale d'architecture. | |||
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==Distinctions== | |||
*Membre de l'Académie royale de Belgique | |||
*Chevalier de la Légion d'honneur [[1926]] | |||
*Commandeur des Palmes académiques. | |||
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Gautier Joseph Eugène Marrast né à Paris le 8 juillet 1881 et mort à Brémontier-Merval (Seine-Maritime) le 26 septembre 1971[1], est un architecte en lien avec la Manche.
Biographie
Il est fils de Jean François Eugène Marrast 37 ans artiste musicien, et de Marguerite Barthélemy 33 ans[2].
Bachelier, il fréquente les Beaux-Arts de Paris en septembre 1897, élève de Félix Julien architecte à Paris 8e, puis de Marcel Lambert. Il y est diplômé en juin 1911, avec un projet d'établissement d'assistance pour l'enfance, retenu pour le Prix du meilleur diplôme 1911.
Cependant il est établi architecte à Paris 16e dès 1905 jusqu'en 1914, et en même temps à Paris 8e en 1913 et 1914.
On le dit actif à Casablanca (Maroc) de 1919 à 1923
Il revient s'installer à Paris 4e entre 1922 et 1971, et y sera associé à son fils, Jacques Marrast, en 1967.
L'entre deux guerre est une période d'intense activités qui le verra mener de nombreux chantiers importants en France et à l'étranger : l'église Saint-Louis à Vincennes (Hauts-de-Seine), dont les études datent de 1912, livrée en 1924, ambassade de France à Varsovie (Pologne), immeuble Roger-Gallet à Paris, etc.
Réalisations dans la Manche
Il est agréé MRU (Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme)[3]. Il est surtout connu dans la Manche pour avoir été inspecteur général de la reconstruction en Normandie, et y avoir reconstruit :
- 1950 - 1954 Hôpital psychiatrique de Saint-Lô, plus connu sous l'appellation Bon Sauveur, avec son fils Jacques, Marcel Mersier et Henri Delaage[4].
- Plus spécifiquement il s'occupe de la construction de l'église de l'établissement.[5].
Fonctions exercées
- Architecte en chef des Bâtiments civils et palais nationaux.
- Inspecteur général des Bâtiments civils et palais nationaux avant 1951, encore en 1967.
- Membre du Conseil des Bâtiments civils.
- Membre du Conseil général des Bâtiments de France.
- Professeur de perspective à l'École spéciale d'architecture.
- Professeur chef d'atelier d'architecture à l'École des Beaux-arts, de 1928 à 1930.
- Président de l'Académie d'architecture en 1951 - 1952 puis 1955 - 1957.
- Membre du Conseil supérieur de l'Ordre des architectes en 1943.
Distinctions
- Membre de l'Académie royale de Belgique
- Chevalier de la Légion d'honneur 1926
- Commandeur des Palmes académiques.
Notes et références
- ↑ Fiche biographique sur AGORHA.
- ↑ Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte sur le site AGORHA.
- ↑ Agrément des architectes de la Reconstruction (lire en ligne)
- ↑ Inventaire du patrimoine de la Reconstruction dans la Manche, Conseil général de la Manche, Conservation des antiquités et objets d’art, 2011.
- ↑ Annick Garnier-Sureau, La reconstruction, une histoire de famille : Saint-Lô, 1946-1954, éd. Charles Corlet, 2007.