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[[Fichier:Jean-Pierre de Montalivet.jpg|thumb|210px|Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet par Jean-Baptiste Regnault]]
[[Fichier:Bachasson de Montalivet - Musee des beaux -arts de Saint-Lo.jpg|thumb|190px|Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet.]]


'''Jean-Pierre Bachasson de Montalivet''', né à Sarreguemines (Moselle) {{date naissance|15|7|1766}}, mort à La Grange (Cher) {{date décès|22|1|1823}}, est un homme politique de la [[Manche]].
'''Jean-Pierre Bachasson''', comte de '''Montalivet''', né à Sarreguemines (Moselle) {{date naissance|15|7|1766}} et mort à Saint-Bouize (Cher) {{date décès|22|1|1823}} <ref>AD18, NMD Saint-Biouze, 1802-1842 (3E 2369),  [http://www.archives18.fr/ark:/41383/s00512b7d43d0c4e/512b7d4402555 - Acte de décès n° 03 - Page 133/258, ].</ref>, est un homme politique de la [[Manche]].
 
Il est [[Liste des préfets de la Manche|préfet de la Manche]] de [[1801]] à [[1804]].
 
== Biographie ==
Il est le fils Charles Victor de Bachasson, comte de Montalivet, et de Marthe Tarot de Saint-Germain.


==Biographie==
S'engageant dans la magistrature, il est nommé conseiller au Parlement de Grenoble à 19 ans.
S'engageant dans la magistrature, il est nommé conseiller au Parlement de Grenoble à 19 ans.
En [[1797]], il se marie avec sa cousine Adélaïde Starot de Saint-Germain ([[1769]]-[[1850]]), qu'on dit fille naturelle de Louis XV, qui lui donne trois enfants.


Nommé maire de Valence et conseiller général de la Drôme après le 18 brumaire, il est nommé [[préfet de la Manche]] le [[19 avril]] [[1801]] et s'installe le [[9 août]] suivant.
Nommé maire de Valence et conseiller général de la Drôme après le 18 brumaire, il est nommé [[préfet de la Manche]] le [[19 avril]] [[1801]] et s'installe le [[9 août]] suivant.


Gabriel Houël ne tarit pas d'éloges sur lui : « Il réglait le département comme sa propre maison ; personne ne portait à un si haut degré le grand art de multiplier ses instans. Prodigue de l'or, il était fort avare du temps ; les circonstances difficiles ne pouvaient émouvoir son âme. » <ref>Gabriel Houël, ''Histoire de Saint-Lô''. </ref>.
Gabriel Houël ne tarit pas d'éloges sur lui : « Il réglait le département comme sa propre maison ; personne ne portait à un si haut degré le grand art de multiplier ses instans. Prodigue de l'or, il était fort avare du temps ; les circonstances difficiles ne pouvaient émouvoir son âme » <ref>Gabriel Houël, ''Histoire de Saint-Lô''. </ref>.


En [[1804]], il quitte la Manche pour la préfecture de Seine-et-Oise.
En [[1804]], il quitte la Manche pour la préfecture de Seine-et-Oise.


Il est fait ensuite conseiller d'État, commandant de la Légion d'honneur, directeur des ponts et chaussées ([[1805]]), et ministre de l'Intérieur en [[1809]].
Il est fait ensuite conseiller d'État, commandeur de la Légion d'honneur ([[1804]]), directeur des ponts et chaussées ([[1805]]), et ministre de l'Intérieur en [[1809]].
 
Il accompagne l'impératrice Marie-Louise à Blois en [[1814]] puis quitte la vie publique, jusqu'à être rappelé durant les Cent-jours, comme intendant général de la couronne et pair de France.
 
Exclu de la chambre des Pairs au retour des Bourbons, il y siège à nouveau à partir de [[1819]], sans s'y distinguer lors des débats, suivant les votes du parti constitutionnel.
 
Il se retire dans son château de Lagrange dans le Cher, où il meurt. [[Napoléon Daru]] prononce son éloge funèbre à la Chambre le [[20 mars]] [[1823]].
 
Sa petite-fille, Camille, épouse [[Théodose du Moncel]] en novembre [[1848]].


Il accompagne Marie-Louise à Blois en [[1814]] puis quitte la vie publique, jusqu'à être rappelé durant les Cent-jours, comme intendant général de la couronne et Pair de France.
== Distinctions ==
* Grand officier de la Légion d'honneur
* Chevalier et comte de l'Empire
* Grand-croix de l'Ordre de la Réunion


Exclu de la chambre des Pairs au retour des Bourbons, il y siège à nouveau à partir de [[1819]], sans s'y distinguer lors des débats, suivant les votes du parti constitutionnel. Après sa mort, [[Napoléon Daru]] prononce son éloge funèbre à la Chambre le 20 mars [[1823]].
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==Notes et références==
== Lien interne ==
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Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet.

Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet, né à Sarreguemines (Moselle) le 15 juillet 1766 et mort à Saint-Bouize (Cher) le 22 janvier 1823 [1], est un homme politique de la Manche.

Il est préfet de la Manche de 1801 à 1804.

Biographie

Il est le fils Charles Victor de Bachasson, comte de Montalivet, et de Marthe Tarot de Saint-Germain.

S'engageant dans la magistrature, il est nommé conseiller au Parlement de Grenoble à 19 ans.

En 1797, il se marie avec sa cousine Adélaïde Starot de Saint-Germain (1769-1850), qu'on dit fille naturelle de Louis XV, qui lui donne trois enfants.

Nommé maire de Valence et conseiller général de la Drôme après le 18 brumaire, il est nommé préfet de la Manche le 19 avril 1801 et s'installe le 9 août suivant.

Gabriel Houël ne tarit pas d'éloges sur lui : « Il réglait le département comme sa propre maison ; personne ne portait à un si haut degré le grand art de multiplier ses instans. Prodigue de l'or, il était fort avare du temps ; les circonstances difficiles ne pouvaient émouvoir son âme » [2].

En 1804, il quitte la Manche pour la préfecture de Seine-et-Oise.

Il est fait ensuite conseiller d'État, commandeur de la Légion d'honneur (1804), directeur des ponts et chaussées (1805), et ministre de l'Intérieur en 1809.

Il accompagne l'impératrice Marie-Louise à Blois en 1814 puis quitte la vie publique, jusqu'à être rappelé durant les Cent-jours, comme intendant général de la couronne et pair de France.

Exclu de la chambre des Pairs au retour des Bourbons, il y siège à nouveau à partir de 1819, sans s'y distinguer lors des débats, suivant les votes du parti constitutionnel.

Il se retire dans son château de Lagrange dans le Cher, où il meurt. Napoléon Daru prononce son éloge funèbre à la Chambre le 20 mars 1823.

Sa petite-fille, Camille, épouse Théodose du Moncel en novembre 1848.

Distinctions

  • Grand officier de la Légion d'honneur
  • Chevalier et comte de l'Empire
  • Grand-croix de l'Ordre de la Réunion

Notes et références

  1. AD18, NMD Saint-Biouze, 1802-1842 (3E 2369), - Acte de décès n° 03 - Page 133/258, .
  2. Gabriel Houël, Histoire de Saint-Lô.

Lien interne