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'''Jacques Lepicq''', {{date naissance|8|8|1922|Saint-André-de-l'Épine}} et mort au camp de concentration de Bergen-Belsen (Allemagne) le [[2 janvier]] [[1945]], est un déporté de la [[Manche]].
'''Jacques''' Charles Léon Auguste '''Lepicq''', {{date naissance|8|8|1922|Saint-André-de-l'Épine}} et mort au camp de concentration de Bergen-Belsen (Allemagne) {{date décès|2|1|1945}}, est un déporté de la [[Manche]], « Mort pour la France ».


Le [[25 novembre]] [[1943]], 56 Français, 4 Polonais et 1 Belge venant des prisons parisiennes sont regroupés dans un wagon cellulaire à la gare de l’Est. Parmi eux, Henri Gourdier quitte Paris vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Ces déportés sont classés N.N. <ref> Nacht und Nebel </ref>. Parmi les autres déportés de ce transport se trouvent également les Manchois [[Louis Caillard|Caillard]], [[Roger Culeron|Culeron]], [[Henri Gourdier|Gourdier]], [[Georges Laisney (1918)|Laisney]] et [[André Loison|Loison]].
==Biographie==
Le [[25 novembre]] [[1943]], cinquante-six Français, quatre Polonais et un Belge venant des prisons parisiennes sont regroupés dans un wagon cellulaire à la gare de l’Est à Paris. Parmi eux, Jacques Lepicq, réfractaire au [[Service du travail obligatoire|STO]], quitte la capitale vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Ces déportés sont classés N.N. <ref> Nacht und Nebel.</ref>. Parmi les autres déportés de ce transport se trouvent également les Manchois [[Louis Caillard|Caillard]], [[Roger Culeron|Culeron]], [[Henri Gourdier|Gourdier]], [[Georges Laisney (1918)|Laisney]] et [[André Loison|Loison]].


Le voyage dure une journée et les déportés sont incorporés au camp et y reçoivent les signes distinctifs que sont le matricule, le triangle rouge et les vêtements qui doivent être marquer des lettres NN.
Le voyage dure une journée et les déportés sont incorporés au camp et y reçoivent les signes distinctifs que sont le matricule, le triangle rouge et les vêtements qui doivent être marquer des lettres NN.


Jacques Lepicq se voit attribué le numéro matricule 6281. Il passe par les prisons de Brieg puis Breslau avant d'être interné au camp de concentration de Gross-Rosen en Pologne.
Jacques Lepicq se voit attribuer le numéro matricule 6281. Il passe par les prisons de Brieg puis Breslau avant d'être interné au camp de concentration de Gross-Rosen en Pologne.


Il décède au camp de Bergen-Belsen où il a été transféré.
Il décède au camp de Bergen-Belsen où il a été transféré.


==Note==
==Hommages==
<References />
Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :
* [[Monument aux morts de Saint-Germain-d'Elle]]
* [[Prison de Saint-Lô|Monument commémoratif 1939-1945]] à [[Saint-Lô]]


==Lien interne==
{{Notes et références}}
* [[Résistance dans la Manche]]
 
==Source==
* [https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=5874466 Fiche individuelle] sur ''Mémorial Gen Web''
* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].
 
{{CLEDETRI:Lepicq, Jacques}}


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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 22 ans]]
[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
[[Catégorie:Mort pour la France]]

Dernière version du 8 août 2022 à 18:57

Jacques Charles Léon Auguste Lepicq, né à Saint-André-de-l'Épine le 8 août 1922 et mort au camp de concentration de Bergen-Belsen (Allemagne) le 2 janvier 1945, est un déporté de la Manche, « Mort pour la France ».

Biographie

Le 25 novembre 1943, cinquante-six Français, quatre Polonais et un Belge venant des prisons parisiennes sont regroupés dans un wagon cellulaire à la gare de l’Est à Paris. Parmi eux, Jacques Lepicq, réfractaire au STO, quitte la capitale vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Ces déportés sont classés N.N. [1]. Parmi les autres déportés de ce transport se trouvent également les Manchois Caillard, Culeron, Gourdier, Laisney et Loison.

Le voyage dure une journée et les déportés sont incorporés au camp et y reçoivent les signes distinctifs que sont le matricule, le triangle rouge et les vêtements qui doivent être marquer des lettres NN.

Jacques Lepicq se voit attribuer le numéro matricule 6281. Il passe par les prisons de Brieg puis Breslau avant d'être interné au camp de concentration de Gross-Rosen en Pologne.

Il décède au camp de Bergen-Belsen où il a été transféré.

Hommages

Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :

Notes et références

  1.  Nacht und Nebel.

Source