« Jacques Gamblin » : différence entre les versions
De Wikimanche
m (→Filmographie sélective : présentation) |
m (typo) |
||
Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
==Biographie== | ==Biographie== | ||
Jacques Gamblin naît à Granville dans une famille de quincaillers <ref name=Burel>Paul Burel, ''Trop forts les Normands !'', éd. Ouest-France, 2010. </ref> dont le commerce est [[rue Couraye (Granville)|rue Couraye]]<ref>[http://www.ouest-france.fr/ces-commerces-qui-racontent-le-granville-dantan-132968 « Ces commerces qui racontent le Granville d'antan »], ''Ouest-France'', 26 octobre 2012</ref>. Il passe ses vacances chez son grand-père à [[Bricqueville-sur-Mer]] <ref name=Burel/>. Enfant, il rêve d'être marchand de tissus, puis marin-pêcheur <ref name=Burel/>. Il va à l'école en alternant l'école publique et l'école catholique à [[Saint-Lô]]. Il poursuit ses études au lycée public à Granville. « J'étais un élève très moyen qui n'avait pas de facilités pour apprendre. » <ref name=Burel/>. Il s'adonne passionnément au sport : « en junior, j'ai été champion de Basse-Normandie du 400 mètres haies » <ref name=Burel/>. | Jacques Gamblin naît à Granville dans une famille de quincaillers <ref name=Burel>Paul Burel, ''Trop forts les Normands !'', éd. Ouest-France, 2010. </ref> dont le commerce est [[rue Couraye (Granville)|rue Couraye]] <ref>[http://www.ouest-france.fr/ces-commerces-qui-racontent-le-granville-dantan-132968 « Ces commerces qui racontent le Granville d'antan »], ''Ouest-France'', 26 octobre 2012.</ref>. Il passe ses vacances chez son grand-père à [[Bricqueville-sur-Mer]] <ref name=Burel/>. Enfant, il rêve d'être marchand de tissus, puis marin-pêcheur <ref name=Burel/>. Il va à l'école en alternant l'école publique et l'école catholique à [[Saint-Lô]]. Il poursuit ses études au lycée public à Granville. « J'étais un élève très moyen qui n'avait pas de facilités pour apprendre. » <ref name=Burel/>. Il s'adonne passionnément au sport : « en junior, j'ai été champion de Basse-Normandie du 400 mètres haies » <ref name=Burel/>. | ||
Après le baccalauréat, il entre dans la Compagnie du Totem et décide de consacrer sa vie au théâtre <ref name=Burel/>. Il est d'abord... régisseur, puis acteur. Il débute en [[1978]] au festival d'Avignon dans ''Billy pot d'argile'' <ref name=Burel/>. Il quitte le Totem au but de quatre ans et s'engage successivement dans le Théâtre de l'Instant à Brest (Finistère), puis le Théâtre du Quotidien à Lorient (Morbihan) et à la Comédie de l'Ouest à Caen <ref name=Burel/>. | Après le baccalauréat, il entre dans la Compagnie du Totem et décide de consacrer sa vie au théâtre <ref name=Burel/>. Il est d'abord... régisseur, puis acteur. Il débute en [[1978]] au festival d'Avignon dans ''Billy pot d'argile'' <ref name=Burel/>. Il quitte le Totem au but de quatre ans et s'engage successivement dans le Théâtre de l'Instant à Brest (Finistère), puis le Théâtre du Quotidien à Lorient (Morbihan) et à la Comédie de l'Ouest à Caen <ref name=Burel/>. | ||
Ligne 11 : | Ligne 11 : | ||
« Mon rapport à Granville et à ce coin de Normandie est énorme. ''(...)'' Cette ville en prise directe avec les vents d'ouest, en butte aux éléments, au vide de l'horizon, a nourri mon imaginaire. Les kilomètres parcourus là m'ont libéré de l'envie de partir. J'y trouve un équilibre incroyable entre la mer et la terre. » <ref name=Burel/>. | « Mon rapport à Granville et à ce coin de Normandie est énorme. ''(...)'' Cette ville en prise directe avec les vents d'ouest, en butte aux éléments, au vide de l'horizon, a nourri mon imaginaire. Les kilomètres parcourus là m'ont libéré de l'envie de partir. J'y trouve un équilibre incroyable entre la mer et la terre. » <ref name=Burel/>. | ||
Il est l'auteur de pièces de théâtre : ''Quincaillerie'' ([[1991]]), sur son expérience familiale, ''Le Toucher de la hanche'' ([[1997]]), ''Entre courir et voler il n’y a qu’un pas papa'' ([[2004]]), ''Tout est normal mon cœur scintille'' ([[2010]]), ''1 heure 23″ 14′ et 7 centièmes'', ''Ce que le Djazz fait à ma Djambe'' (créée avec Laurent de Wilde pour la 30{{e}} édition de [[Jazz sous les Pommiers]]), ''Je parle à un homme qui ne tient pas en place'' ([[2017]])<ref>Site officiel</ref>. | Il est l'auteur de pièces de théâtre : ''Quincaillerie'' ([[1991]]), sur son expérience familiale, ''Le Toucher de la hanche'' ([[1997]]), ''Entre courir et voler il n’y a qu’un pas papa'' ([[2004]]), ''Tout est normal mon cœur scintille'' ([[2010]]), ''1 heure 23″ 14′ et 7 centièmes'', ''Ce que le Djazz fait à ma Djambe'' (créée avec Laurent de Wilde pour la 30{{e}} édition de [[Jazz sous les Pommiers]]), ''Je parle à un homme qui ne tient pas en place'' ([[2017]])<ref>Site officiel.</ref>. | ||
Depuis les années 1990, il présente toutes ses créations au [[théâtre de Coutances]]<ref>« Coutances : Gamblin échange avec Colleville au théâtre », ''Ouest-France'', 18 janvier 2018</ref>. | Depuis les années 1990, il présente toutes ses créations au [[théâtre de Coutances]]<ref>« Coutances : Gamblin échange avec Colleville au théâtre », ''Ouest-France'', 18 janvier 2018.</ref>. | ||
Depuis juin [[2012]], il est le parrain du bateau le ''[[Marité]]'' <ref>« Journée de fête pour le terre-neuvier ''Marité'' », ''Dimanche Ouest-France'', 1{{er}} juillet 2012. </ref>. | Depuis juin [[2012]], il est le parrain du bateau le ''[[Marité]]'' <ref>« Journée de fête pour le terre-neuvier ''Marité'' », ''Dimanche Ouest-France'', 1{{er}} juillet 2012. </ref>. |
Version du 10 mai 2018 à 17:55
Jacques Gamblin, né à Granville le 16 novembre 1957, est une personnalité artistique de la Manche, acteur de cinéma de profession, auteur et metteur en scène.
Biographie
Jacques Gamblin naît à Granville dans une famille de quincaillers [1] dont le commerce est rue Couraye [2]. Il passe ses vacances chez son grand-père à Bricqueville-sur-Mer [1]. Enfant, il rêve d'être marchand de tissus, puis marin-pêcheur [1]. Il va à l'école en alternant l'école publique et l'école catholique à Saint-Lô. Il poursuit ses études au lycée public à Granville. « J'étais un élève très moyen qui n'avait pas de facilités pour apprendre. » [1]. Il s'adonne passionnément au sport : « en junior, j'ai été champion de Basse-Normandie du 400 mètres haies » [1].
Après le baccalauréat, il entre dans la Compagnie du Totem et décide de consacrer sa vie au théâtre [1]. Il est d'abord... régisseur, puis acteur. Il débute en 1978 au festival d'Avignon dans Billy pot d'argile [1]. Il quitte le Totem au but de quatre ans et s'engage successivement dans le Théâtre de l'Instant à Brest (Finistère), puis le Théâtre du Quotidien à Lorient (Morbihan) et à la Comédie de l'Ouest à Caen [1].
Il fait ses débuts au cinéma en 1985 dans Train d'enfer, de Roger Hanin.
« Mon rapport à Granville et à ce coin de Normandie est énorme. (...) Cette ville en prise directe avec les vents d'ouest, en butte aux éléments, au vide de l'horizon, a nourri mon imaginaire. Les kilomètres parcourus là m'ont libéré de l'envie de partir. J'y trouve un équilibre incroyable entre la mer et la terre. » [1].
Il est l'auteur de pièces de théâtre : Quincaillerie (1991), sur son expérience familiale, Le Toucher de la hanche (1997), Entre courir et voler il n’y a qu’un pas papa (2004), Tout est normal mon cœur scintille (2010), 1 heure 23″ 14′ et 7 centièmes, Ce que le Djazz fait à ma Djambe (créée avec Laurent de Wilde pour la 30e édition de Jazz sous les Pommiers), Je parle à un homme qui ne tient pas en place (2017)[3].
Depuis les années 1990, il présente toutes ses créations au théâtre de Coutances[4].
Depuis juin 2012, il est le parrain du bateau le Marité [5].
Filmographie sélective
- 1985 : Train d'enfer, Roger Hanin
- 1988 : Périgord noir, Nicolas Ribowski
- 1989 : Il y a des jours et des lunes, Claude Lelouch
- 1990 : La Belle histoire, Claude Lelouch
- 1992 : Tout ça pour ça, Claude Lelouch
- 1993 : Les Braqueuses, Jean-Paul Salomé
- 1994 : À la vie, à la mort !, Robert Guédiguian
- 1995 : Les Misérables, Claude Lelouch
- 1995 : Mon homme, Bertrand Blier
- 1995 : Pédale douce, Gabriel Aghion
- 1996 : Tenue correcte exigée, Philippe Lioret
- 1997 : Mauvais genre, Laurent Bénégui
- 1997 : Kanzo senseï, Shohei Imamura
- 1998 : Au coeur du mensonge, Claude Chabrol
- 1998 : Les Enfants du marais, Jean Becker
- 2000 : Laissez-passer, Bertrand Tavernier
- 2000 : Mademoiselle, Philippe Lioret
- 2001 : Carnages, Delphine Gleize
- 2002 : À la petite semaine, Sam Karmann
- 2003 : Les Clefs de bagnole, Laurent Baffie
- 2003 : Holy Lola, Bertrand Tavernier
- 2004 : L'Enfer, Danis Tanovic
- 2005 : Les Irréductibles, Renaud Bertrand
- 2005 : Serko, Joël Farges
- 2006 : Les Brigades du Tigre, Jérôme Cornuau
- 2006 : Fragile(s), Martin Valente
- 2006 : Nos retrouvailles, David Oelhoffen
- 2007 : Enfin veuve, Isabelle Mergault
- 2007 : Le Premier jour du reste de ta vie, Rémi Bezançon
- 2008 : Bellamy, Claude Chabrol
- 2010 : Nous trois, Renaud Bertrand
- 2010 : Le Premier homme, Gianni Amelio
- 2010 : Le Nom des gens, Michel Leclerc
- 2011 : Ni à vendre ni à louer, Pascal Rabaté
- 2011 : Le Premier Homme, Gianni Amelio
- 2012 : À l'aveugle, Xavier Palud
- 2013 : Le jour attendra, Edgar Marie
- 2014 : De toutes nos forces, Nils Tavernier
- 2014 : Week-ends, Anne Villacèque
- 2014 : 24 jours, Alexandre Arcady
- 2014 : Hippocrate, Thomas Lilti
- 2016 : Père fils thérapie, Émile Gaudreault
- 2018 : Facteur Cheval, Nils Tavernier
Distinctions
- 1997 : nommé pour le César du meilleur second rôle masculin dans Pédale douce
- 2000 : nommé pour le Molière du comédien dans Raisons de famille
- 2002 : Ours d'argent du meilleur acteur au festival de Berlin pour Laissez-passer
- 2007 : nommé pour le Molière du comédien dans Confidences trop intimes
- 2009 : nommé pour le César du meilleur acteur pour Le Premier jour du reste de ma vie
- 2011 : nommé pour le César du meilleur acteur pour Le Nom des gens
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 Paul Burel, Trop forts les Normands !, éd. Ouest-France, 2010.
- ↑ « Ces commerces qui racontent le Granville d'antan », Ouest-France, 26 octobre 2012.
- ↑ Site officiel.
- ↑ « Coutances : Gamblin échange avec Colleville au théâtre », Ouest-France, 18 janvier 2018.
- ↑ « Journée de fête pour le terre-neuvier Marité », Dimanche Ouest-France, 1er juillet 2012.