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'''Jacky Vimond''', né à [[Saint-Lô]] le [[18 juillet]] [[1961]], est un pilote de motocross de la [[Manche]].
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'''Jacky Vimond''', {{date naissance|18|7|1961|Saint-Lô}}, est un pilote de motocross de la [[Manche]].


Né dans une famille de passionnés de moto, il commence la compétition à 13 ans <ref name="vim">«&nbsp;Jacky Vimond : le récit de la carrière du 1{{er}} champion du monde de motocross français&nbsp;»  [http://moto.caradisiac.com/Des-annees-d-efforts-et-de-sacrifices-pour-un-titre-777 ''(Lire en ligne)''].</ref>. Sa première moto est une Honda Elsinor <ref name="vim"/>. Il conquiert son premier titre de champion de France en [[1978]], dans la catégorie junior. En [[1979]], il signe un contrat avec Yamaha <ref name="vim"/>. Devenu professionnel, il enchaîne les titres de champion de France, en {{unité|125|cm|3}}.
Il est champion du monde de motocross 1986 en {{unité|250|cm|3}}.
 
==Biographie==
Né dans une famille de passionnés de moto, il commence la compétition à 13 ans <ref name="vim">David Jouguet, « Jacky Vimond : des années d'efforts pour un titre », ''Caradisiac'', site internet, 19 septembre 2019 [https://www.caradisiac.com/des-annees-d-efforts-et-de-sacrifices-pour-un-titre-131786.htm ''(lire en ligne)''].</ref>. Sa première moto est une Honda Elsinor <ref name="vim"/>. Il conquiert son premier titre de champion de France en [[1978]], dans la catégorie junior. En [[1979]], il signe un contrat avec Yamaha <ref name="vim"/>. Devenu professionnel, il enchaîne les titres de champion de France, en {{unité|125|cm|3}}.


En [[1984]], il participe au rallye Paris-Dakar.
En [[1984]], il participe au rallye Paris-Dakar.


Il est champion du monde de sa spécialité, en {{unité|250|cm|3}}, le [[6 juillet]] [[1986]], premier pilote français à réaliser cette performance.
En [[1984]] et [[1985]], il est vice-champion du monde, en {{unité|250|cm|3}}. Il prend sa revanche un an après, le [[6 juillet]] [[1986]] à Château-du-Loir <ref name=OF1>Sylvain Baudry, « Jacky Vimond, l'envol malheureux du pionnier », ''Ouest-France'', 8 juillet 2021. </ref>. Il est alors premier pilote français à réaliser cette performance. Il reçoit un télégramme de félicitations de [[François Mitterrand et la Manche|François Mitterrand]], président de la République <ref name=OF1/>.
 
Le [[11 septembre]] suivant, Yamaha fête son titre mondial à Paris, au cabaret ''Le Paradis latin''. Jacky Vimond doit descendre du plafond sur sa moto et arriver sur scène pour couper un gâteau . Un câble a été mal fixé : il bascule en avant et chute de {{unité|9|mètres}} <ref name=OF1/>. Sa colonne vertébrale est brisée, ainsi que son bassin. Il souffre d'un traumatisme crânien et de multiples blessures. Il suit une partie de sa rééducation à [[Granville]] <ref name="vim"/>.
 
En [[1988]], il gagne le Grand prix de Suède en {{unité|500|cm|3}} et termine cinquième du championnat du monde.


Le [[11 septembre]] suivant, à l'occasion d'une cérémonie destinée à fêter son titre mondial à Paris, au cabaret ''Le Paradis latin'', il fait une chute de 9 m et se blesse gravement. Il fait une partie de sa rééducation à [[Granville]] <ref name="vim"/>.
En [[1990]], il met un terme à sa carrière sportive. Il affiche à son palmarès un titre de champion du monde, onze titres de champion de France et 13 victoires dans des Grands prix.


Il habite un temps à [[Tribehou]], où il s'entraîne sur un circuit en forêt.
Il habite un temps à [[Tribehou]], où il s'entraîne sur un circuit en forêt.


Il est entraîneur au sein de l'équipe de France espoir de [[1992]] à [[1994]] et en parallèle entraîneur au sein du Team Oxbow à partir de [[1993]]. Il amène Sébastien Tortelli au titre de champion du monde par deux fois ([[1996]] en {{unité|125|cm|3}} et [[1998]] en {{unité|250|cm|3}})<ref name="vim"></ref>. Il entraîne un autre champion local : [[Christophe Nambotin]].
Il est entraîneur au sein de l'équipe de France espoir de [[1992]] à [[1994]] et en parallèle entraîneur au sein du Team Oxbow à partir de [[1993]]. Il amène Sébastien Tortelli au titre de champion du monde par deux fois ([[1996]] en {{unité|125|cm|3}} et [[1998]] en {{unité|250|cm|3}}) <ref name="vim"/>. Il entraîne un autre champion local : [[Christophe Nambotin]].


Il est le fils de Jules Vimond, père du motocross normand, originaire de Tribehou lui aussi. Il existe un Trophée Jules-Vimond à [[Saint-Lô]] (circuit de [[Saint-Georges-Montcocq]]).
Il est le fils de Jules Vimond, père du motocross normand, originaire de Tribehou lui aussi. Il existe un Trophée Jules-Vimond à [[Saint-Lô]] (circuit de [[Saint-Georges-Montcocq]]).
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* Champion du monde 1986, catégorie {{unité|250|cm|3}}
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* Champion de France junior 1978
* Champion de France junior 1978


== Notes et références ==
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==Liens internes==
* [[:Catégorie:Jacky Vimond (image)|Galerie d'images]]
* [[Vimond]]


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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Personnalité sportive de la Manche]]

Dernière version du 8 juillet 2021 à 18:40

Jacky Vimond.

Jacky Vimond, né à Saint-Lô le 18 juillet 1961, est un pilote de motocross de la Manche.

Il est champion du monde de motocross 1986 en 250 cm3.

Biographie

Né dans une famille de passionnés de moto, il commence la compétition à 13 ans [1]. Sa première moto est une Honda Elsinor [1]. Il conquiert son premier titre de champion de France en 1978, dans la catégorie junior. En 1979, il signe un contrat avec Yamaha [1]. Devenu professionnel, il enchaîne les titres de champion de France, en 125 cm3.

En 1984, il participe au rallye Paris-Dakar.

En 1984 et 1985, il est vice-champion du monde, en 250 cm3. Il prend sa revanche un an après, le 6 juillet 1986 à Château-du-Loir [2]. Il est alors premier pilote français à réaliser cette performance. Il reçoit un télégramme de félicitations de François Mitterrand, président de la République [2].

Le 11 septembre suivant, Yamaha fête son titre mondial à Paris, au cabaret Le Paradis latin. Jacky Vimond doit descendre du plafond sur sa moto et arriver sur scène pour couper un gâteau . Un câble a été mal fixé : il bascule en avant et chute de 9 mètres [2]. Sa colonne vertébrale est brisée, ainsi que son bassin. Il souffre d'un traumatisme crânien et de multiples blessures. Il suit une partie de sa rééducation à Granville [1].

En 1988, il gagne le Grand prix de Suède en 500 cm3 et termine cinquième du championnat du monde.

En 1990, il met un terme à sa carrière sportive. Il affiche à son palmarès un titre de champion du monde, onze titres de champion de France et 13 victoires dans des Grands prix.

Il habite un temps à Tribehou, où il s'entraîne sur un circuit en forêt.

Il est entraîneur au sein de l'équipe de France espoir de 1992 à 1994 et en parallèle entraîneur au sein du Team Oxbow à partir de 1993. Il amène Sébastien Tortelli au titre de champion du monde par deux fois (1996 en 125 cm3 et 1998 en 250 cm3) [1]. Il entraîne un autre champion local : Christophe Nambotin.

Il est le fils de Jules Vimond, père du motocross normand, originaire de Tribehou lui aussi. Il existe un Trophée Jules-Vimond à Saint-Lô (circuit de Saint-Georges-Montcocq).

Palmarès

  • Champion du monde 1986, catégorie 250 cm3
  • Vice-champion du monde 1984 et 1985, catégorie 250 cm3
  • Champion de France 1988 et 1989, catégorie 500 cm3
  • Champion de France 1982, 1984 et 1985, catégorie 250 cm3
  • Champion de France Élite 1979, 1980 et 1981, catégorie 125 cm3
  • Champion de France junior 1978

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 David Jouguet, « Jacky Vimond : des années d'efforts pour un titre », Caradisiac, site internet, 19 septembre 2019 (lire en ligne).
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Sylvain Baudry, « Jacky Vimond, l'envol malheureux du pionnier », Ouest-France, 8 juillet 2021.

Liens internes