« Hospice Lempérière » : différence entre les versions
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== Le testament = un don pour le Département == | == Le testament = un don pour le Département == | ||
Sans héritier, M. | Sans héritier, M. Lempérière dépose deux testaments à l'étude du notaire de La Haye-du-Puits où il fait don de l'ensemble immobilier constitué par le domaine de la Cour à [[Neufmesnil]] au département pour y recevoir les vieux laboureurs de la commune et leurs orphelins.<br> | ||
Dans son testament sont | Dans son testament sont prévus les statuts de gestion de la future maison de retraite. Le document précise également la nécessité, pour les orphelins qui vécurent à l'hospice, d'y recevoir une bonne éducation primaire et d'être formés aux travaux pratiques.<br> | ||
Son épouse, née | Son épouse, née Lefébure, décédée avant lui, avait légué une partie de son bien à [[Cérences]] pour en faire un établissement ayant la même vocation.<br> | ||
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Le 3 juillet [[1961]], l'hospice départemental devient un établissement public et prend comme dénomination maison de retraite Lempérière.<br> | |||
== L'hospice aujourd'hui : une maison de retraite == | == L'hospice aujourd'hui : une maison de retraite == | ||
En [[1969]] | En [[1969]] et [[1970],] des travaux d'aménagement avec la construction d'une annexe permettent l'accueil de 26 résidents dans la maison de retraite, celle-ci n'a pas défiguré cette belle demeure romantique. | ||
[[Catégorie:Monument de la Manche]] | [[Catégorie:Monument de la Manche]] |
Version du 19 janvier 2011 à 20:18
L'hospice Lemperière : histoire d'un don
Hervé Siméon Lempérière
Hervé Siméon Lemperière est né le 17 octobre 1810 à Neufmesnil.
Présentation de la propriété
Sur la route départementale entre La Haye-du-Puits et Saint-Sauveur-le-Vicomte, une longue avenue d'arbres conduit vers cette belle demeure adossée à la colline d'Étenclin, avec ses pièces d'eau et sa douve.
Le testament = un don pour le Département
Sans héritier, M. Lempérière dépose deux testaments à l'étude du notaire de La Haye-du-Puits où il fait don de l'ensemble immobilier constitué par le domaine de la Cour à Neufmesnil au département pour y recevoir les vieux laboureurs de la commune et leurs orphelins.
Dans son testament sont prévus les statuts de gestion de la future maison de retraite. Le document précise également la nécessité, pour les orphelins qui vécurent à l'hospice, d'y recevoir une bonne éducation primaire et d'être formés aux travaux pratiques.
Son épouse, née Lefébure, décédée avant lui, avait légué une partie de son bien à Cérences pour en faire un établissement ayant la même vocation.
L'histoire de l'hospice
Le département décide d'en faire l'hospice Lempérière le 15 mars 1888.
À la création, au début du siècle, 16 pensionnaires et 5 orphelins sont présents.
Le règlement intérieur de l'époque précise :
- matin et soir : potage
- midi : plat de viande légume ou poisson
Les vieillards avaient droit à 500 g de pain et 1 litre de cidre, l'usage du vin est réservé aux malades. Douze fois par an, on peut servir du café au personnel de l'établissement, le lard salé : pas plus de deux fois par semaine
Conditions disciplinaires strictes, qui paraîtraient aujourd'hui bien austères.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'hospice est réquisitionné et dégradé par les Allemands. Il faut renvoyer les vieillards chez eux.
Le buste de M. Lempérière, réalisé par le sculpteur Arthur Le Duc, est dégradé par l'occupant.
En 1949, l'hospice retrouve vie sous l'autorité et la volonté du maire, J. Legastelois, qui réhabilite les locaux pour accueillir de nouveaux pensionnaires soignés par les religieuses du Sacré-Coeur de Coutances jusqu'en 1973.
Le 3 juillet 1961, l'hospice départemental devient un établissement public et prend comme dénomination maison de retraite Lempérière.
L'hospice aujourd'hui : une maison de retraite
En 1969 et [[1970],] des travaux d'aménagement avec la construction d'une annexe permettent l'accueil de 26 résidents dans la maison de retraite, celle-ci n'a pas défiguré cette belle demeure romantique.