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'''Georges Politzer''', né à Nagyvarad (Hongrie) {{date naissance|3|5|1903}} et mort fusillé à Suresnes (Hauts-de-Seine) {{date décès|23|5|1942}}, est un philosophe marxiste et un résistant de la [[Manche]], d'origine juive.
[[Fichier:Politzer Georges.jpg|thumb|Portrait de Georges Politzer]]
'''Georges Politzer''', né à Nagyvarad (Hongrie) {{date naissance|3|5|1903}} et mort fusillé à Suresnes (Hauts-de-Seine) {{date décès|23|5|1942}}, est un philosophe marxiste et un résistant de la [[Manche]], d'origine juive, mort pour la France<ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/fusilles_mont_valerien/index.php Mention ''Mort pour la France''], attribuée par le Secrétariat général aux Anciens Combattants, en date du 17 octobre 1945.</ref>.


==Biographie==
==Biographie==
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Syndicaliste enseignant, il est membre du parti communiste occupant la fonction de responsable de la commission économique du comité central.
Syndicaliste enseignant, il est membre du parti communiste occupant la fonction de responsable de la commission économique du comité central.


En [[1940]], il est à l'origine du périodique clandestin « L'Université Libre » puis de « La Pensée libre » en [[1941. Il est aussi à l'origine de la résistance universitaire et intellectuelle communiste.
En [[1940]], il est à l'origine du périodique clandestin ''L'Université Libre'' puis de ''La Pensée libre'' en [[1941]]. Il est aussi à l'origine de la résistance universitaire et intellectuelle communiste.


Il est arrêté par la police française le [[15 février]] 1942 en raison de ses activités résistantes, avec son épouse Maï, et remis aux Allemands le [[20 mars]] comme otage.  
Il est arrêté par la police française le [[15 février]] 1942 en raison de ses activités résistantes, avec son épouse Maï, et remis aux Allemands le [[20 mars]] comme otage.  
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== Sources ==
== Sources ==
* [https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=6524743 Fiche individuelle] sur ''Mémorial Gen Web''
* [https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=6524743 Fiche individuelle] sur ''Mémorial Gen Web''
* [https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_victimes_civiles/detail_fiche.php?ref=3573400&debut=0 Fiche individuelle] sur Mémoire des hommes
* [https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_resistants/ Fiche individuelle] sur Mémoire des hommes
* [https://www.archives-manche.fr/r/249/les-juifs-de-la-manche-sous-l-occupation-1940-1944/ Les juifs de la Manche sous l'occupation] aux ''[[Archives départementales de la Manche]]''
* [https://www.archives-manche.fr/r/249/les-juifs-de-la-manche-sous-l-occupation-1940-1944/ Les juifs de la Manche sous l'occupation] aux ''[[Archives départementales de la Manche]]''


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[[Catégorie:Biographie]]
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Dernière version du 8 août 2022 à 17:02

Portrait de Georges Politzer

Georges Politzer, né à Nagyvarad (Hongrie) le 3 mai 1903 et mort fusillé à Suresnes (Hauts-de-Seine) le 23 mai 1942, est un philosophe marxiste et un résistant de la Manche, d'origine juive, mort pour la France[1].

Biographie

Georges Politzer est un écrivain philosophe, professeur agrégé de philosophie au lycée Banville à Moulins (Allier), puis à Cherbourg de 1926 à 1929, Évreux (Eure) et Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne).

Syndicaliste enseignant, il est membre du parti communiste occupant la fonction de responsable de la commission économique du comité central.

En 1940, il est à l'origine du périodique clandestin L'Université Libre puis de La Pensée libre en 1941. Il est aussi à l'origine de la résistance universitaire et intellectuelle communiste.

Il est arrêté par la police française le 15 février 1942 en raison de ses activités résistantes, avec son épouse Maï, et remis aux Allemands le 20 mars comme otage.

Il est fusillé au Mont-Valérien à titre de représailles par l'ennemi. Son épouse sera déportée et mourra à Auschwitz.

Il est reconnu interné résistant en 1956.

Distinction

  • Médaille de la résistance

Hommages

  • Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :
  • En 1998, une rue du 12e arrondissement de Paris prend son nom et celui de son épouse.
  • Il existe des collèges à son nom dans les villes de Dammarie-lès-Lys (Seine-et-Marne), de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), de Bagnolet (Seine-Saint-Denis), de Montreuil (Seine-Saint-Denis), d'Ivry-sur-Seine (Val-de-marne) et d'Évreux.

Sources

Notes et références

  1. Mention Mort pour la France, attribuée par le Secrétariat général aux Anciens Combattants, en date du 17 octobre 1945.