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'''Georges Barbat''', {{date naissance|27|3|1922|Cherbourg}} <ref name=EC1> [https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e5d38735c3d3/5e5d387391476.ef=2&s=14 – Tables décennales – Page 5/454]</ref>  et mort en déportation au camp d'extermination de Dora (Allemagne) {{date décès|14|1|1945}}, est un résistant de la [[Manche]].
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Resté avec d'autres déportés au camp de quarantaine de Buchenwald, Georges Barbat gagne le camp extérieur de Dora. Il intègre le kommando Ellrich qui creuse des galeries souterraines ou toutes sortes de travaux de génie civil en surface.
Resté avec d'autres déportés au camp de quarantaine de Buchenwald, Georges Barbat gagne le camp extérieur de Dora. Il intègre le kommando Ellrich qui creuse des galeries souterraines ou toutes sortes de travaux de génie civil en surface.

Version du 18 mai 2021 à 20:52

Georges Barbat, né à Cherbourg le 27 mars 1922 [1] et mort en déportation au camp d'extermination de Dora (Allemagne) le 14 janvier 1945, est un résistant de la Manche.

Georges Barbat est déporté par le convoi qui part de Compiègne-Royallieu (Oise) le 27 avril 1944. Camille Boula de Mareüil, Maurice Cosnier, André Defrance et Marcel Morel font aussi partie de ce convoi qui arrive trois jours plus tard à Auschwitz-Birkenau (Allemagne). Les déportés sont parqués dans deux baraques du camp Canada de Birkenau, près du complexe des chambres à gaz-crématoires. Le numéro 184995 est attribué à Georges Barbat. Après le tatouage sur l'avant-bras gauche [2] et le passage à la désinfection, ils sont transférés au camp BIIb au bout de quelques jours.

Resté avec d'autres déportés au camp de quarantaine de Buchenwald, Georges Barbat gagne le camp extérieur de Dora. Il intègre le kommando Ellrich qui creuse des galeries souterraines ou toutes sortes de travaux de génie civil en surface.

Il y décède le 14 janvier 1945.

Source

Notes et références

  1. – Tables décennales – Page 5/454
  2. Matricule tatoué sur l'avant-bras gauche.