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==Biographie==
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Issue d'une longue lignée de laboureurs de Nicorps, François Daireaux, orphelin à 10 ans <ref name="ml">''La Manche Libre'', 17 décembre 2011.</ref>, est d’abord clerc d’avoué à [[Coutances]] <ref>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541147. </ref>. Pour quelques mois seulement car, en [[1816]], il embarque au Havre et émigre pour le Brésil où il se lance dans la culture du café. Il applique au café les techniques de production utilisées en Normandie avec les pommiers. Sa réussite est étonnante  <ref name="ml"></ref>.
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Il se marie à Rio de Janeiro le [[4 avril]] [[1840]] avec Magdeleine Herbin ([[1809]]-[[1894]]), qui lui donne cinq enfants : Charles, Émile, Marie, Geoffroy (aussi Godefroy) et Amélie.
Il se marie à Rio de Janeiro le [[4 avril]] [[1840]] avec Magdeleine Herbin ([[1809]]-[[1894]]), qui lui donne cinq enfants : Charles, Émile, Marie, Geoffroy (aussi Godefroy) et Amélie.


Il rentre à [[Nicorps]] en [[1846]] à la tête d'une fortune considérable qui lui permet d'acheter un appartement à Paris, un château en Touraine, une propriété dans les environs de la capitale et d’assurer une solide éducation à ses enfants, notamment [[Émile Daireaux|Émile]] et [[Geoffroy Daireaux|Geoffroy]] qui vont aussi connaître un destin exceptionnel  <ref>Bernard Daireaux, « L'histoire méconnue d'une famille de Nicorps », ''Viridovix'', n° 8, mai 1990. </ref>.
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Il meurt à Beaumont-la-Ronce (Indre-et-Loire), au château de Montifray, acquis quelques années plus tôt. Il y est inhumé.
Il meurt à Beaumont-la-Ronce (Indre-et-Loire), au château de Montifray, acquis quelques années plus tôt. Il y est inhumé.
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* Partage famille Daireaux [https://www.nicorps.fr/partage/partage-famille-daireaux sur le site officiel de la commune de Nicorps]
* Partage famille Daireaux [https://www.nicorps.fr/partage/partage-famille-daireaux sur le site officiel de la commune de Nicorps]


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Dernière version du 26 juillet 2023 à 00:42

François Daireaux, né à Nicorps le 21 février 1796 (6 ventôse an IV) et mort à Beaumont-la-Ronce (Indre-et-Loire) le 7 août 1866, au château de Montifray, est une personnalité économique de la Manche.

Biographie

Issu d'une longue lignée de laboureurs de Nicorps, François Daireaux, orphelin à dix ans [1], est d’abord clerc d’avoué à Coutances [2]. Pour quelques mois seulement car, en 1816, il embarque au Havre et émigre pour le Brésil, où il se lance dans la culture du café. Il applique au café les techniques de production utilisées en Normandie avec les pommiers. Sa réussite est étonnante [1].

Il se marie à Rio de Janeiro le 4 avril 1840 avec Magdeleine Herbin (1809-1894), qui lui donne cinq enfants : Charles, Émile, Marie, Geoffroy (aussi Godefroy) et Amélie.

Il rentre à Nicorps en 1846 à la tête d'une fortune considérable qui lui permet d'acheter un appartement à Paris, un château en Touraine, une propriété dans les environs de la capitale, et d’assurer une solide éducation à ses enfants, notamment Émile et Geoffroy, qui vont aussi connaître un destin exceptionnel [3].

Il meurt à Beaumont-la-Ronce (Indre-et-Loire), au château de Montifray, acquis quelques années plus tôt. Il y est inhumé.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 La Manche Libre, 17 décembre 2011.
  2. René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2, ISBN 2914541147.
  3. Bernard Daireaux, « L'histoire méconnue d'une famille de Nicorps », Viridovix, n° 8, mai 1990.

Article connexe

Liens externes