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'''Jean-Marie Félix du Temple de la Croix''', dit '''Félix du Temple''', né à Lorris (Loiret) le [[18 juillet]] [[1823]], décédé à [[Cherbourg]] le [[4 novembre]] [[1890]], est un industriel de la [[Manche]].
'''Jean-Marie Félix du Temple''', dit '''Félix du Temple''', né à Lorris (Loiret) {{date naissance|18|7|1823}} <ref>[https://consultation.archives-loiret.fr/ark:/20522/s005aa021f9b62e0/5aa021f9c037e.ef=11&s=39 « Acte de naissance n° 26 »], ''Archives du Loiret'', archives communales de Lorris, registre de l'état-civil des NMD (1820-1829), 4 NUM 187/8, page 69 et 70/201.</ref> et {{date décès|3|11|1890|Paris}} <ref>[http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTktMTAtMjYiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6MjMxMjUyO3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=451%2C333&uielem_islocked=1&uielem_zoom=50 « Acte de décès n° 1916 »], ''Archives de  Paris'', archives communales du {{7e}} arrondissement, registre de l'état-civil des décès (1890), V4E 6055, page 19/31.</ref>, est un industriel de la [[Manche]].


Pionnier de l'aéronautique, il installe son usine à Cherbourg. On lui accrédite le premier avion, le « canot planeur », dont le vol d'essai date de [[1857]].
Pionnier de l'aéronautique, il installe son usine à Cherbourg. On lui attribue le premier véritable aéroplane, le « canot planeur », dont le vol d'essai date de [[1857]].


==Biographie==
Dans la nécrologie qu'il lui consacre ''[[Le Phare de la Manche]]'' affirme que ce « royaliste pur et honnête homme » est « très estimé à Cherbourg » <ref>''Le Phare de la Manche'', 4 novembre 1890. </ref>.
===Carrière militaire===
Issu d'une ancienne famille normande, Félix du Temple entre à l'École navale de Brest en [[1838]], et est nommé aspirant en [[1840]] puis enseigne de vaisseau en [[1844]].


Volontaire en [[1848]] contre les insurgés des Journées de Juin, il participe aux campagnes du Second Empire : la guerre de Crimée, où il reçoit la croix de guerre pour la prise de Kinburn ([[15 octobre]] [[1855]]), la Campagne d'Italie à la tête d'une compagnie de fusiliers marins et l'expédition du Mexique à la tête d'un bataillon. Il est fait officier de la Légion d'honneur suite au succès du siège de Puebla et promu capitaine de frégate le [[13 août]] [[1864]].
== Biographie ==
==== Carrière militaire ====


De retour en France à 41 ans, il rejoint l'Armée de la Loire. En [[1870]], il est nommé général par le gouvernement de Défense nationale, peut-être grâce à une confusion avec son frère Louis, également capitaine de frégate promu général de brigade. Partisan du comte de Chambord à l'Assemblée nationale, il est contraint de prendre sa retraite en [[1876]].
Issu d'une ancienne famille normande, Félix du Temple entre à l'École navale de Brest en [[1838]]. Il est nommé aspirant en [[1840]] puis enseigne de vaisseau en [[1844]].


===Carrière industrielle===
Volontaire en [[1848]] contre les insurgés des Journées de Juin, il participe aux campagnes du Second Empire : la guerre de Crimée, où il reçoit la croix de guerre pour la prise de Kinburn ([[15 octobre]] [[1855]]), la campagne d'Italie ([[1859]]) à la tête d'une compagnie de fusiliers marins et l'expédition du Mexique ([[1862]]-[[1867]]) à la tête d'un bataillon <ref name=PN1>« Félix du temple, précurseur et pionnier de l'aviation », ''Patrimoine normand'', n° 6, hiver 1995. </ref>. Il est fait officier de la Légion d'honneur suite au succès du siège de Puebla et promu capitaine de frégate le [[13 août]] [[1864]].
 
Il revient en France en [[1864]], à 41 ans. De [[1865]] à [[1866]], il est sous-directeur des mouvements du port à [[Cherbourg]] <ref name=PN1/>. En [[1870]], il est nommé général par le gouvernement de Défense nationale, peut-être grâce à une confusion avec son frère Louis, également capitaine de frégate promu général de brigade. Pendant la [[guerre franco-allemande de 1870]], il commande une colonne expéditionnaire dans la région de Dreux et de Maintenon et rallie ensuite l'Armée de Loire <ref name=PN1/>.
 
Partisan du comte de Chambord à l'Assemblée nationale, il est contraint de prendre sa retraite militaire le [[1er septembre|1{{er}} septembre]] [[1876]] <ref name=PN1/>.
 
==== Carrière industrielle ====
[[Fichier:1857DuTemplePatent.jpg|thumb|right||Plans du « canot planeur ».]]
Par l'étude du vol des oiseaux, Félix du Temple est convaincu que seul la prise de vitesse peut permettre le décollage d'un aéroplane. Influencé par la construction navale, il place ses espoirs dans l'hélice.  
Par l'étude du vol des oiseaux, Félix du Temple est convaincu que seul la prise de vitesse peut permettre le décollage d'un aéroplane. Influencé par la construction navale, il place ses espoirs dans l'hélice.  


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Ses travaux pour concevoir une unité capable de transporter un homme, se porte ensuite sur le moteur. Les frères Du Temple développent un moteur à air chaud, puis un moteur à combustion interne à gaz qui se relèvent insatisfaisants. Ils se concentrent donc sur la miniaturisation de la machine à vapeur, en obtenant la surface de contact la plus élevée possible pour le plus petit volume possible.  
Ses travaux pour concevoir une unité capable de transporter un homme, se porte ensuite sur le moteur. Les frères Du Temple développent un moteur à air chaud, puis un moteur à combustion interne à gaz qui se relèvent insatisfaisants. Ils se concentrent donc sur la miniaturisation de la machine à vapeur, en obtenant la surface de contact la plus élevée possible pour le plus petit volume possible.  


Félix du Temple s'installe dans l'ancien arsenal de [[Cherbourg]] à partir de [[1869]] pour construire son premier avion, le monoplan. Réalisé en aluminium, avec une envergure de 17 mètres et un poids de 80 kilogrammes, son vol d'essai avec un jeune marin à bord en [[1874]] en ferait le premier vol propulsé réussi de l'histoire de l'aviation. Il est présenté à l'Exposition universelle de Paris de [[1878]]. Félix du Temple dépose un brevet le [[28 avril]] [[1876]] pour la « chaudière à vapeur à circulation rapide donnant la plus grande surface de chauffe possible sous le plus petit volume et le monde poids » qui équipe le prototype <ref name=Reflets1/>.
Félix du Temple s'installe dans l'ancien [[Arsenal de Cherbourg|arsenal]] de [[Cherbourg]] à partir de [[1869]] pour construire son premier avion, le monoplan. Réalisé en aluminium, avec une envergure de 17 mètres et un poids de 80 kilogrammes, son vol d'essai avec un jeune marin à bord en [[1874]] en ferait le premier vol propulsé réussi de l'histoire de l'aviation. Il est présenté à l'Exposition universelle de Paris de [[1878]]. Félix du Temple dépose un brevet le [[28 avril]] [[1876]] pour la « chaudière à vapeur à circulation rapide donnant la plus grande surface de chauffe possible sous le plus petit volume et le monde poids » qui équipe le prototype <ref name=Reflets1/>.
 
[[Fichier:Maquette d'un aéroplane construit par Félix Du temple en 1876.jpg|thumb|Aéroplane construit par Félix Du Temple en 1876. Maquette au 1/5e située dans le hall de l'aéroport de Cherbourg-Maupertus.]]


Il installe un atelier à Cherbourg [[Rue du Champ-de-Mars (Cherbourg-Octeville)|rue du Champ-de-Mars]], puis déménage rue Guiffard en bordure de la Divette pour profiter d'une prise d'eau <ref name=Reflets1/>.
En [[1881]], il installe un atelier à Cherbourg [[Rue du Champ-de-Mars (Cherbourg-Octeville)|rue du Champ-de-Mars]], puis déménage rue Guiffard en bordure de la [[Divette]] pour profiter d'une prise d'eau <ref name=Reflets1/>.


Félix du Temple n'abandonne pas pour autant son corps d'origine, concevant quelques plans pour la Marine. Ainsi le ministère de la Marine commande pour les premiers torpilleurs français, les chaudières légères à circulation d'eau accélérée conçues pour le monoplan, à la société Générateur du Temple SA. Cette société acquiert en [[1905]], sur le [[Boulevard Félix-Amiot (Cherbourg-Octeville)|boulevard Maritime]], les établissements Lesénéchal avant d'être absorbée par la Société normande de construction navale, puis d'être rachetée par [[Félix Amiot]], autre pionnier de l'aéronautique.
Félix du Temple n'abandonne pas pour autant son corps d'origine, concevant quelques plans pour la Marine. Ainsi le ministère de la Marine commande pour les premiers torpilleurs français, les chaudières légères à circulation d'eau accélérée conçues pour le monoplan, à la société Générateur du Temple SA. Cette société acquiert en [[1905]], sur le [[Boulevard Félix-Amiot (Cherbourg-Octeville)|boulevard Maritime]], les établissements Lesénéchal avant d'être absorbée par la Société normande de construction navale, puis d'être rachetée par [[Félix Amiot]], autre pionnier de l'aéronautique.


===Carrière politique===
Félix du Temple meurt à Paris, à la maison de santé des Frères de Saint-Jean-de-Dieu dans le {{7e}} arrondissement, le {{date-|3|11|1890}} <ref>« Annonce », ''La Vigie de Cherbourg'', ''Normannia'', site internet, 6 novembre 1890, page 2, consulté le 26 octobre 2019 [https://www.normannia.info/ark%3A/86186/8gbkp#?c=0&m=0&s=0&cv=2 ''(lire en ligne)''].</ref>. Il est inhumé à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).
Il a été également pendant cinq ans (1871-1876), député légitimiste d'Ille-et-Vilaine.  
 
==== Carrière politique ====
Il a été également pendant cinq ans ([[1871]]-[[1876]]), député légitimiste d'[[Ille-et-Vilaine (département)|Ille-et-Vilaine]].  


==Citations==
== Citations ==
* « En général, l'oiseau, surtout de grande taille, ne s'élève et ne vole qu'en raison d'une vitesse acquise : cette vitesse il la prend pour s'élever soit en courant sur la terre ou sur l'eau, soit en se précipitant d'un point culminant. Une fois arrivé à une certaine hauteur qui lui permet de voler horizontalement d'un coup d'aile, il se donne de la vitesse, étend ses ailes et sa queue de manière à former avec elles un plan aussi parfait que possible et avance ainsi sans mouvement d'ailes apparent et sans tomber de manière sensible »
* « En général, l'oiseau, surtout de grande taille, ne s'élève et ne vole qu'en raison d'une vitesse acquise : cette vitesse il la prend pour s'élever soit en courant sur la terre ou sur l'eau, soit en se précipitant d'un point culminant. Une fois arrivé à une certaine hauteur qui lui permet de voler horizontalement d'un coup d'aile, il se donne de la vitesse, étend ses ailes et sa queue de manière à former avec elles un plan aussi parfait que possible et avance ainsi sans mouvement d'ailes apparent et sans tomber de manière sensible »
* « Je ne rechercherai pas la popularité ; ceux qui la recherchent sont indignes du pouvoir. Je veux former un peuple travailleur et religieux, non un peuple de cabaret et de mauvais lieu. Je crois la vérité représentée par la monarchie, qui a fait la grandeur de la France » ''Profession de foi à la députation'', 1871.
* « Je ne rechercherai pas la popularité ; ceux qui la recherchent sont indignes du pouvoir. Je veux former un peuple travailleur et religieux, non un peuple de cabaret et de mauvais lieu. Je crois la vérité représentée par la monarchie, qui a fait la grandeur de la France » ''Profession de foi à la députation'', 1871.


==Sources==
==Hommage==
* La [[Rue Jean-du-Temple (Cherbourg-Octeville)|rue Jean-du-Temple]] lui rend hommage à Cherbourg-en-Cotentin.
 
== Source ==
* Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, ''Dictionnaire des parlementaires français (1889-1891)'',  XIX{{e}} siècle
* Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, ''Dictionnaire des parlementaires français (1889-1891)'',  XIX{{e}} siècle


==Notes et références==
==Lien interne==
<references />
* [[:Catégorie:Félix du Temple (image)|Gamerie d'images]]
 
{{Notes et références}}


{{DEFAULTSORT:Temple, Felix du}}
{{CLEDETRI:Temple, Felix du}}
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Personnalité économique de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité économique de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
[[Catégorie:Aviation dans la Manche]]
[[Catégorie:Titulaire de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Décès à 67 ans]]

Dernière version du 8 août 2022 à 16:06

Félix Du Temple.

Jean-Marie Félix du Temple, dit Félix du Temple, né à Lorris (Loiret) le 18 juillet 1823 [1] et mort à Paris le 3 novembre 1890 [2], est un industriel de la Manche.

Pionnier de l'aéronautique, il installe son usine à Cherbourg. On lui attribue le premier véritable aéroplane, le « canot planeur », dont le vol d'essai date de 1857.

Dans la nécrologie qu'il lui consacre Le Phare de la Manche affirme que ce « royaliste pur et honnête homme » est « très estimé à Cherbourg » [3].

Biographie

Carrière militaire

Issu d'une ancienne famille normande, Félix du Temple entre à l'École navale de Brest en 1838. Il est nommé aspirant en 1840 puis enseigne de vaisseau en 1844.

Volontaire en 1848 contre les insurgés des Journées de Juin, il participe aux campagnes du Second Empire : la guerre de Crimée, où il reçoit la croix de guerre pour la prise de Kinburn (15 octobre 1855), la campagne d'Italie (1859) à la tête d'une compagnie de fusiliers marins et l'expédition du Mexique (1862-1867) à la tête d'un bataillon [4]. Il est fait officier de la Légion d'honneur suite au succès du siège de Puebla et promu capitaine de frégate le 13 août 1864.

Il revient en France en 1864, à 41 ans. De 1865 à 1866, il est sous-directeur des mouvements du port à Cherbourg [4]. En 1870, il est nommé général par le gouvernement de Défense nationale, peut-être grâce à une confusion avec son frère Louis, également capitaine de frégate promu général de brigade. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, il commande une colonne expéditionnaire dans la région de Dreux et de Maintenon et rallie ensuite l'Armée de Loire [4].

Partisan du comte de Chambord à l'Assemblée nationale, il est contraint de prendre sa retraite militaire le 1er septembre 1876 [4].

Carrière industrielle

Plans du « canot planeur ».

Par l'étude du vol des oiseaux, Félix du Temple est convaincu que seul la prise de vitesse peut permettre le décollage d'un aéroplane. Influencé par la construction navale, il place ses espoirs dans l'hélice.

En 1857, Félix du Temple et son frère Louis font décoller le premier avion en modèle réduit motorisé appelé « canot planeur ». Pesant 700 grammes et équipé d'ailes fixes, il est propulsé par un mouvement d'horlogerie et une hélice grâce à un moteur à vapeur et incorporé un train d'atterrissage escamotable. Après un premier vol d'essai à Toulon (Var), le prototype fait l'objet d'un brevet déposé le 2 mai 1857 sous le titre de « locomotion aérienne par imitation du vol des oiseaux » [5].

Ses travaux pour concevoir une unité capable de transporter un homme, se porte ensuite sur le moteur. Les frères Du Temple développent un moteur à air chaud, puis un moteur à combustion interne à gaz qui se relèvent insatisfaisants. Ils se concentrent donc sur la miniaturisation de la machine à vapeur, en obtenant la surface de contact la plus élevée possible pour le plus petit volume possible.

Félix du Temple s'installe dans l'ancien arsenal de Cherbourg à partir de 1869 pour construire son premier avion, le monoplan. Réalisé en aluminium, avec une envergure de 17 mètres et un poids de 80 kilogrammes, son vol d'essai avec un jeune marin à bord en 1874 en ferait le premier vol propulsé réussi de l'histoire de l'aviation. Il est présenté à l'Exposition universelle de Paris de 1878. Félix du Temple dépose un brevet le 28 avril 1876 pour la « chaudière à vapeur à circulation rapide donnant la plus grande surface de chauffe possible sous le plus petit volume et le monde poids » qui équipe le prototype [5].

Aéroplane construit par Félix Du Temple en 1876. Maquette au 1/5e située dans le hall de l'aéroport de Cherbourg-Maupertus.

En 1881, il installe un atelier à Cherbourg rue du Champ-de-Mars, puis déménage rue Guiffard en bordure de la Divette pour profiter d'une prise d'eau [5].

Félix du Temple n'abandonne pas pour autant son corps d'origine, concevant quelques plans pour la Marine. Ainsi le ministère de la Marine commande pour les premiers torpilleurs français, les chaudières légères à circulation d'eau accélérée conçues pour le monoplan, à la société Générateur du Temple SA. Cette société acquiert en 1905, sur le boulevard Maritime, les établissements Lesénéchal avant d'être absorbée par la Société normande de construction navale, puis d'être rachetée par Félix Amiot, autre pionnier de l'aéronautique.

Félix du Temple meurt à Paris, à la maison de santé des Frères de Saint-Jean-de-Dieu dans le 7e arrondissement, le [6]. Il est inhumé à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).

Carrière politique

Il a été également pendant cinq ans (1871-1876), député légitimiste d'Ille-et-Vilaine.

Citations

  • « En général, l'oiseau, surtout de grande taille, ne s'élève et ne vole qu'en raison d'une vitesse acquise : cette vitesse il la prend pour s'élever soit en courant sur la terre ou sur l'eau, soit en se précipitant d'un point culminant. Une fois arrivé à une certaine hauteur qui lui permet de voler horizontalement d'un coup d'aile, il se donne de la vitesse, étend ses ailes et sa queue de manière à former avec elles un plan aussi parfait que possible et avance ainsi sans mouvement d'ailes apparent et sans tomber de manière sensible »
  • « Je ne rechercherai pas la popularité ; ceux qui la recherchent sont indignes du pouvoir. Je veux former un peuple travailleur et religieux, non un peuple de cabaret et de mauvais lieu. Je crois la vérité représentée par la monarchie, qui a fait la grandeur de la France » Profession de foi à la députation, 1871.

Hommage

Source

  • Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français (1889-1891), XIXe siècle

Lien interne

Notes et références

  1. « Acte de naissance n° 26 », Archives du Loiret, archives communales de Lorris, registre de l'état-civil des NMD (1820-1829), 4 NUM 187/8, page 69 et 70/201.
  2. « Acte de décès n° 1916 », Archives de Paris, archives communales du 7e arrondissement, registre de l'état-civil des décès (1890), V4E 6055, page 19/31.
  3. Le Phare de la Manche, 4 novembre 1890.
  4. 4,0 4,1 4,2 et 4,3 « Félix du temple, précurseur et pionnier de l'aviation », Patrimoine normand, n° 6, hiver 1995.
  5. 5,0 5,1 et 5,2 J. J. B., « Félix du Temple, un général inventeur », Reflets, n° 86, ville de Tourlaville (Lire en ligne).
  6. « Annonce », La Vigie de Cherbourg, Normannia, site internet, 6 novembre 1890, page 2, consulté le 26 octobre 2019 (lire en ligne).