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Ciergerie Macé

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La Ciergerie Macé est une ancienne entreprise de Cherbourg-Octeville.

L'atelier est fondé vers 1780 par Claude Macé, né en 1743, venu de Caen (Calvados) [1]. Il s'établit à Cherbourg au moment où la ville prend de l'extension avec les travaux de construction du port militaire. Il crée une blanchisserie de cire et une fabrique de cierge rue Christine [1]. En 1804, il transfère sa blanchisserie de cire sur un terrain en bordure de ce qui va devenir la rue de la Duché [1].

Jean-Baptiste Macé, né en 1786, prend la suite de son père à la tête de la fabrique, après avoir fait un tour de France pour apprendre le métier [1]. En 1830, il déménage pour installer sa maison près de la fabrique, au n° 28 de la rue de la Duché.

Il se marie avec Céleste Girard, fille d'un armateur de Granville [1].

Ils ont deux enfants, dont Pierre Adrien (1832-1880), qui prend la succession de son père en 1858. Il se marie le 20 octobre 1857 en la basilique Sainte-Trinité avec Adeline Louise Laisné (1839-1927), d'Équeurdreville [1]. C'est elle qui prend la suite de son mari à la mort de celui-ci. Un compagnon cirier, Jean-Baptiste Antoine, venu en 1840, l'aide à développer l'entreprise. Les cierges Macé se vendent désormais dans tout le département et jusque dans le Calvados [1].

En 1891, Adeline Macé cède les rênes de la fabrique à l'un de ses enfants, Louis Adrien Macé (1863-1948), qui y travaille depuis 1880 [1]. La séparation de l'Église et de l'État en 1905 porte un rude coup à l'affaire. Il diversifie son activité en reprenant l'entrepôt de vins et spiritueux de son beau-frère Paul Legoupil. Il construit même une distillerie à Pont-Hébert [1].

La distillerie faisant faillite, il relance la fabrication des cierges qui avait été prudemment maintenue. Il développe de nouvelles fabrications. Louis Adrien Macé se marie en 1891 avec Marie-Louise Menut, fille de Henri Menut. Il fait construire une maison 31 rue de la Duché, à côté des nouveaux ateliers [1].

Le 24 juillet 1941, un bombardement anglais frappe son usine de cierges [1].

Son fils Adrien Macé, né en 1901, lui succède en 1936 [1]. Mais l'activité décline lentement. L'usine, située alors, 33, rue de la Duché ferme définitivement ses portes le 31 décembre 1976 [1].

Notes et références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 et 1,12 Jacques Macé, « Histoire d'une famille : les Macé », Annales de Normandie, hors-série, vol. 1, n° 1-2, 1982, pp. 377-391 (lire en ligne).