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Le '''bassin ostréicole de Saint-Vaast''' est un centre de production d'[[huître]]s situé autour de [[Saint-Vaast-la-Hougue]].
Le '''bassin ostréicole de Saint-Vaast''' est un centre de production d'[[huître]]s situé autour de [[Saint-Vaast-la-Hougue]].
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Les huîtres sont cultivées en pleine mer. Elles sont, soit commercialisées directement, soit transférées dans d'autres parcs.
Les huîtres sont cultivées en pleine mer. Elles sont, soit commercialisées directement, soit transférées dans d'autres parcs.
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Les huîtres sont d'abord ramassées à même le sol.
Les huîtres sont d'abord ramassées à même le sol.


À partir de [[1960]], les producteurs, s'inspirant de ce qui se fait au Japon, commencent à expérimenter l'« élevage sur table ». Les huîtres sont placées dans des poches reposant sur des tables métalliques à claires-voies fixées 40 centimètres du sol et recouvertes à marée haute.
À partir de [[1960]], les producteurs, s'inspirant de ce qui se fait au Japon, commencent à expérimenter l'« élevage sur table ». Les huîtres sont placées dans des poches reposant sur des tables métalliques à claires-voies fixées à 40 centimètres du sol et recouvertes à marée haute.


En [[1967]], une variété d'huître venue du [[Le Japon et la Manche|Japon]] (Crassostrea gigas) est introduite en remplacement de l'huître portugaise, victime d'une grave maladie.
En [[1967]], une variété d'huître venue du [[Le Japon et la Manche|Japon]] (Crassostrea gigas) est introduite en remplacement de l'huître portugaise, victime d'une grave maladie.
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La production est d'environ 5 000 tonnes par an <ref>« Terre féconde, mer nourricière », ''Au fil de la Normandie'', n° 30, été 2011. </ref>.
La production est d'environ 5 000 tonnes par an <ref>« Terre féconde, mer nourricière », ''Au fil de la Normandie'', n° 30, été 2011. </ref>.


==Notes et références==
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==Article connexe==
==Article connexe==

Dernière version du 26 février 2024 à 19:49

Le bassin ostréicole de Saint-Vaast est un centre de production d'huîtres situé autour de Saint-Vaast-la-Hougue.

Le bassin s'étend sur 275 hectares dans trois secteurs : le Cul-de-Loup (91 ha et 82 concessions), la Tocquaise (41 ha et 74 concessions) et la Coulège 32 ha et 23 concessions) [1]. Les 179 concessions sont détenues par 55 concessionnaires [1].

Les huîtres sont cultivées en pleine mer. Elles sont, soit commercialisées directement, soit transférées dans d'autres parcs.

À la fois iodée et charnue, l'huître de Saint-Vaast se caractérise par son goût de noisette.

Histoire

Dès le milieu du XVIIIe siècle, on pratique la pêche des huîtres [2]. « La baie fourmillait de ces mollusques (...) ; on en pêchait plusieurs dizaines de millions de tonnes, et toute une flottille était destinée à leur commerce (...) Les huîtres pêchées dans la baie et celles, presque aussi nombreuses, apportées de Cancale et du banc de Dives, étaient parquées dans de nombreux parcs occupant dans la baie plus de 100 hectares » (...) Au lieu de parquer des huîtres de drague, devenues trop rares, on fit venir d'Arcachon de petites huîtres par millions pour les mettre dans des parcs et les y engraisser jusqu'à consommation. Quelques éleveurs acclimatèrent des huîtres du Portugal, non sans succès, et ce commerce est le seul qui ait gardé à Saint-Vaast quelque importance, bien que la concurrence le rende tous les jours plus précaire » [2].

À Saint-Vaast-la-Hougue, le premier établissement terrestre voit le jour en 1879 dans l'anse du Cul-de-Loup, à l'initiative de l'État [3].

Les huîtres sont d'abord ramassées à même le sol.

À partir de 1960, les producteurs, s'inspirant de ce qui se fait au Japon, commencent à expérimenter l'« élevage sur table ». Les huîtres sont placées dans des poches reposant sur des tables métalliques à claires-voies fixées à 40 centimètres du sol et recouvertes à marée haute.

En 1967, une variété d'huître venue du Japon (Crassostrea gigas) est introduite en remplacement de l'huître portugaise, victime d'une grave maladie.

Production

La production est d'environ 5 000 tonnes par an [4].

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « Un peu d'histoire », Plan local d'urbanisme, 28 juin 2013.
  2. 2,0 et 2,1 M. D., « Saint-Vaast-la-Hougue », Cherbourg et le Cotentin, Impr. Le Maout, Cherbourg, 1905, p. 663-665.
  3. André Dupont, Histoire du département de la Manche, tome V, éd. Ocep, 1989, p. 157.
  4. « Terre féconde, mer nourricière », Au fil de la Normandie, n° 30, été 2011.

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