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Le Japon et la Manche

De Wikimanche

Drapeau du Japon

Le Japon et la Manche entretiennent une relation ancienne.

Faits marquants

En octobre 1992, L'Akatsuki Maru, bateau chargé de rapatrier au Japon 1,5 tonne de plutonium issu du retraitement de l'uranium japonais à l'usine de La Hague, fait escale à Brest avant d'être chargé à Cherbourg où les militants écologistes de Greenpeace et Robin des Bois l'attendent de pied ferme [1].

En juillet 2011, Seiji Uchida, 49 ans, invalide depuis un accident de moto, gravit, puis descend les marches du Mont-Saint-Michel, sur le dos d'un porteur équipé d'un exo-robot de 25 kg qui lui donne des forces surhumaines [2].

Le 30 avril 2014, l'Asuka II fait escale à Cherbourg, avec 600 touristes fortunés. C'est la première fois qu'un bateau de croisière japonais s'arrête dans le nord Cotentin [3].

En juillet 2017, un chargement de Mox (combustible nucléaire contenant du plutonium) provenant de l'usine Areva est acheminé par bateau spécialisé du port de Cherbourg au Japon [4]. C'est le sixième convoi de Mox de la Hague vers le Japon [5].

Chaque année, sur trois millions de visiteurs, le Mont-Saint-Michel reçoit 300 000 Japonais, qui y dépensent en moyenne 80 €, mais après l'attentat de Charlie Hebdo à Paris en 2015, ils se font rares [6]. Le 4 juillet 2017, pour faire revenir les touristes japonais au Mont-Saint-Michel, Kumamon, mascotte populaire au Japon, fait une apparition à l'abbaye du Mont-Saint-Michel [7].

Naoto Kan en visite à Diélette.

Le 15 mars 2018 Naoto Kan, ancien premier ministre japonais au moment de l'accident de Fukushima, vient en visite dans le Cotentin [8][9].

Entre les 19 juillet et 7 août 2019, dans le cadre du 20e anniversaire des échanges sportifs et culturels franco-japonais, 28 jeunes judokas des 17 clubs la Manche effectuent un stage international d'une semaine au Kodokan à Tokyo et participent ensuite à de nombreuses animations au festival de Nebuta qui accueille plus de trois millions de spectateurs [10].

De décembre 2020 à fin octobre 2021, le musée Thomas-Henry de Cherbourg-en-Cotentin prête vingt-cinq de ses tableaux au Japon, dont plusieurs de Jean-François Millet[11], des toiles de Guillaume Fouace et un Eugène Boudin, en échange, ils sont restaurés; ces œuvres participent à l'exposition itinérante De Millet à l'impressionnisme [12].

Personnalités liées au Japon

Sports

Échanges économiques

Culture

  • AFuJi est une association franco-japonaise basée à Saint-Lô.
  • Une version du tableau Un semeur de Jean-François Millet est exposée au Yamanashi Prefectoral Museum of Art à Kofu.

Jumelage

Notes et références

  1. « Plutonium: le bateau japonais arrive en France », Les Échos, site internet, 30 octobre 1992.
  2. « Un Japonais infirme au sommet du Mont-Saint-Michel grâce à un robot », Le Point, site internet, 5 juillet 2011.
  3. « Un paquebot japonais fait escale pour la première fois à Cherbourg », FR3 Normandie, site internet, 30 avril 2014 (lire en ligne).
  4. « Cherbourg: le Mox (plutonium) chargé sur le bateau à destination du Japon », BFMtv, site internet, 5 juillet 2017.
  5. « Arrivée à Cherbourg de Mox, combustible contenant du plutonium, pour le Japon », Capital, site internet, 5 juillet 2017. (lire en ligne).
  6. « Les touristes japonais désertent le Mont-Saint-Michel », France Bleu, site internet, 26 novembre 2015.
  7. « Mont-Saint-Michel : Comment attirer les Japonais ? En invitant leur mascotte ! », Ouest-France, site internet, 27 juin 2017.
  8. « Naoto Kan. Les 24 heures d’une visite mémorable dans le Cotentin nucléarisé  », (lire en ligne).
  9. Ainsi que la députée Mathilde Panot.
  10. « Judo : deux Mortainais au Japon », Ouest-France, 20-21 juillet 2019.
  11. Olivier Clerc, « Vingt-cinq œuvres du musée Thomas-Henry en partance pour le Japon », Ouest-France, site internet, 4 décembre 2020.
  12. Olivier Clerc, « Des tableaux de Cherbourg respirent au Japon », Ouest-France, 16 avril 2021.

Lien interne