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'''Auguste Fouace''', {{date naissance et décès|2|10|1883|14|5|1957|Réville}} <ref name=EC>Acte de naissance n°78 - État civil de Réville.</ref>, est une personnalité agricole de la [[Manche]].  
'''Auguste''' Louis '''Fouace''', {{date naissance et décès|2|10|1883|14|5|1957|Réville}} <ref name=EC>{{Source AD50 |Commune ou paroisse=Réville |BMS ou NMD=NMD|Période=1883-1892 |Cote= 3E 433/19|Permalien=https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e5dfd9069030/5e5dfd911eedd.ef=2&s=14 |Vue=38 |Quadrant= }}</ref>, est une personnalité agricole de la [[Manche]].  
 
 
==Le choix d’un élevage de qualité <ref name=Dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, éd. Eurocibles, Marigny.</ref>==
==Le choix d’un élevage de qualité <ref name=Dico> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, éd. Eurocibles, Marigny. </ref>==


Auguste Fouace, né dans une famille qui a donné un peintre célèbre ([[Guillaume Fouace]]), est de la « terre du Val de Saire ». À une époque où déjà le rendement prime, pour Auguste Fouace un animal doit être « beau et bon ». C’est ce double but qui l’a guidé dans le choix de souches qui se sont imposées, dans la zone normande.
Auguste Fouace, né dans une famille qui a donné un peintre célèbre ([[Guillaume Fouace]]), est de la « terre du [[Val de Saire]] ». À une époque où déjà le rendement prime, pour Auguste Fouace un animal doit être « beau et bon ». C’est ce double but qui l’a guidé dans le choix de souches qui se sont imposées, dans la zone normande.


Auguste Fouace commence sa carrière à la ferme du Vivier, au cœur du Val-de-Saire. Plus tard, il fait valoir le Houguet, où jadis François Noël a jeté les fondements de la sélection bovine de Normandie. En [[1929]], il remporte le championnat de Paris avec ''Michelin''.
Auguste Fouace commence sa carrière à la ferme du Vivier, au cœur du Val de Saire. Plus tard, il fait valoir le Houguet, où jadis François Noël a jeté les fondements de la sélection bovine de Normandie. En [[1929]], il remporte le championnat de Paris avec ''Michelin''.
   
   
Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], en plus du Houguet, il aide à maintenir l’élevage du Thot pendant la captivité de son beau-fils, François Noël.
Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], en plus du Houguet, il aide à maintenir l’élevage du Thot pendant la captivité de son beau-fils, François Noël.
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Nul n’a mis plus de perspicacité à découvrir les futurs champions. En [[1945]], dans le bourg de [[Quettehou]], parmi un lot de bêtes amenées à la réquisition, il remarque une vache qui, disait-il, « n’était pas une bête de réquisition mais un premier prix de Paris ». C’était la mère d’ ''Audacieux'', lequel est considéré aujourd’hui comme le véritable rénovateur de la race bovine normande et dont la descendance se retrouve partout aux places d’honneur.
Nul n’a mis plus de perspicacité à découvrir les futurs champions. En [[1945]], dans le bourg de [[Quettehou]], parmi un lot de bêtes amenées à la réquisition, il remarque une vache qui, disait-il, « n’était pas une bête de réquisition mais un premier prix de Paris ». C’était la mère d’ ''Audacieux'', lequel est considéré aujourd’hui comme le véritable rénovateur de la race bovine normande et dont la descendance se retrouve partout aux places d’honneur.


Il meurt dans son manoir de La Crasvillerie, qu’il a restauré, au cœur du Val-de-Saire, berceau de l’Association des éleveurs-sélectionneurs qu’il a regroupés et entraînés à utiliser des méthodes d’avant-garde. Ils en touchent encore des dividendes.
Il meurt dans son manoir de La Crasvillerie, qu’il a restauré, au cœur du Val de Saire, berceau de l’Association des éleveurs-sélectionneurs qu’il a regroupés et entraînés à utiliser des méthodes d’avant-garde. Ils en touchent encore des dividendes.


==Distinctions==
== Distinction ==
En [[1955]], il est promu au grade de commandeur du Mérite agricole, après avoir assuré la présidence de la Fédération départementale des syndicats de contrôle laitier.
En [[1955]], il est promu au grade de commandeur du Mérite agricole, après avoir assuré la présidence de la Fédération départementale des syndicats de contrôle laitier.


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== Article connexe ==
* [[Fouace]]
 
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Dernière version du 11 juillet 2023 à 03:13

Auguste Louis Fouace, né à Réville le 2 octobre 1883 et mort dans la même commune le 14 mai 1957 [1], est une personnalité agricole de la Manche.  

Le choix d’un élevage de qualité [2]

Auguste Fouace, né dans une famille qui a donné un peintre célèbre (Guillaume Fouace), est de la « terre du Val de Saire ». À une époque où déjà le rendement prime, pour Auguste Fouace un animal doit être « beau et bon ». C’est ce double but qui l’a guidé dans le choix de souches qui se sont imposées, dans la zone normande.

Auguste Fouace commence sa carrière à la ferme du Vivier, au cœur du Val de Saire. Plus tard, il fait valoir le Houguet, où jadis François Noël a jeté les fondements de la sélection bovine de Normandie. En 1929, il remporte le championnat de Paris avec Michelin.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, en plus du Houguet, il aide à maintenir l’élevage du Thot pendant la captivité de son beau-fils, François Noël.

Nul n’a mis plus de perspicacité à découvrir les futurs champions. En 1945, dans le bourg de Quettehou, parmi un lot de bêtes amenées à la réquisition, il remarque une vache qui, disait-il, « n’était pas une bête de réquisition mais un premier prix de Paris ». C’était la mère d’ Audacieux, lequel est considéré aujourd’hui comme le véritable rénovateur de la race bovine normande et dont la descendance se retrouve partout aux places d’honneur.

Il meurt dans son manoir de La Crasvillerie, qu’il a restauré, au cœur du Val de Saire, berceau de l’Association des éleveurs-sélectionneurs qu’il a regroupés et entraînés à utiliser des méthodes d’avant-garde. Ils en touchent encore des dividendes.

Distinction

En 1955, il est promu au grade de commandeur du Mérite agricole, après avoir assuré la présidence de la Fédération départementale des syndicats de contrôle laitier.

Notes et références

  1. Archives de la Manche ­— (NMD) Réville 1883-1892 (3E 433/19) — Vue : 38
  2. René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, éd. Eurocibles, Marigny.

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