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'''André Feuillet''', {{date naissance|29|9|1909|La Chapelle-en-Juger}}, mort à Paris {{date décès|6|11|1998}}, est une personnalité catholique de la [[Manche]].
'''André Feuillet''', {{date naissance|29|9|1909|La Chapelle-en-Juger}} <ref name=insee>« Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 1998.</ref> et {{date décès|26|11|1998|Paris}} <ref>« Acte de décès n° 1288 - État-civil de Paris {{16e}} arrondissement - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 1998.</ref>, est une personnalité catholique de la [[Manche]].


==L’excellence de l’Exégèse==
== L’excellence de l’Exégèse ==
André Feuillet sort en juillet [[1927]] de l’[[Institut Saint-Lô|Institut libre Agneaux-Saint-Lô]] avec le prix d’honneur des anciens élèves. « Il termine toujours  ses versions latines et grecques avant la fin de l’étude », note un de ses anciens collègues, le Père Piedagniel.
André Feuillet sort en juillet [[1927]] de l’[[Institut Saint-Lô|Institut libre Agneaux-Saint-Lô]] avec le prix d’honneur des anciens élèves. « Il termine toujours  ses versions latines et grecques avant la fin de l’étude », note un de ses anciens collègues, le Père Piedagniel.


En [[1927]], il entre au Grand séminaire de Coutances, pour cinq années, et il est ordonné prêtre dans la [[cathédrale de Coutances|cathédrale]] le 17 décembre [[1932]]. On note ici que deux frères du père Feuillet sont également prêtres : l’un René, qui entre, lui aussi, dans la compagnie de Saint-Sulpice, et l’autre Georges, qui reste dans son diocèse, devenant notamment curé-doyen de [[Barenton]] et de [[Périers]].
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En [[1933]], il revient à l’Institut libre d’Agneaux, où il enseigne l’histoire. En [[1934]], il entre, pour un séjour de neuf mois, à la Solitude, maison d’institution, dirigée par les Sulpiciens, située à Issy-les-Moulineaux. Il est envoyé à Rome (Italie) pour y parfaire ses études de théologie et d’exégèse ; il y séjourne jusqu’en [[1938]] puis est nommé professeur au Grand séminaire d’Angers (Maine-et-Loire), où il reste jusqu’en [[1948]].
En [[1933]], il revient à l’[[Institut d'Agneaux|Institut libre d’Agneaux]], où il enseigne l’histoire. En [[1934]], il entre, pour un séjour de neuf mois, à la Solitude, maison d’institution, dirigée par les Sulpiciens, située à Issy-les-Moulineaux. Il est envoyé à Rome (Italie) pour y parfaire ses études de théologie et d’exégèse ; il y séjourne jusqu’en [[1938]] puis est nommé professeur au Grand séminaire d’Angers (Maine-et-Loire), où il reste jusqu’en [[1948]].


C’est alors qu’il s’arrête, douloureusement affecté par les premières atteintes d’une coxalgie qu’il gardera jusqu'à la fin de sa vie. Il profite de cette interruption pour acquérir une connaissance plus grande de plusieurs langues, l’anglais bien sûr mais aussi l’hébreu, le grec, le latin et surtout l’allemand qu’il utilise pour ses traductions.<br>
C’est alors qu’il s’arrête, douloureusement affecté par les premières atteintes d’une coxalgie qu’il gardera jusqu'à la fin de sa vie. Il profite de cette interruption pour acquérir une connaissance plus grande de plusieurs langues, l’anglais bien sûr mais aussi l’hébreu, le grec, le latin et surtout l’allemand qu’il utilise pour ses traductions.<br>
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À partir de [[1987]], il se retire dans l’une des communautés des Petites sœurs des Pauvres, rue de Varize, dans le 16{{e}} arrondissement de Paris, où il est décédé.
À partir de [[1987]], il se retire dans l’une des communautés des Petites sœurs des Pauvres, rue de Varize, dans le 16{{e}} arrondissement de Paris, où il est décédé.


==Source==
{{Notes et références}}
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.


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== Source ==
* ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.
 
== Article connexe ==
* [[Feuillet]]
 
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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 89 ans]]
[[Catégorie:Personnalité catholique de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité catholique de la Manche]]
[[Catégorie:Biographie]]

Dernière version du 8 août 2022 à 11:27

André Feuillet, né à La Chapelle-en-Juger le 29 septembre 1909 [1] et mort à Paris le 26 novembre 1998 [2], est une personnalité catholique de la Manche.

L’excellence de l’Exégèse

André Feuillet sort en juillet 1927 de l’Institut libre Agneaux-Saint-Lô avec le prix d’honneur des anciens élèves. « Il termine toujours ses versions latines et grecques avant la fin de l’étude », note un de ses anciens collègues, le Père Piedagniel.

En 1927, il entre au Grand séminaire de Coutances, pour cinq années, et il est ordonné prêtre dans la cathédrale le 17 décembre 1932. On note ici que deux frères du père Feuillet sont également prêtres : l’un René, qui entre, lui aussi, dans la compagnie de Saint-Sulpice, et l’autre Georges, qui reste dans son diocèse, devenant notamment curé-doyen de Barenton et de Périers.

En 1933, il revient à l’Institut libre d’Agneaux, où il enseigne l’histoire. En 1934, il entre, pour un séjour de neuf mois, à la Solitude, maison d’institution, dirigée par les Sulpiciens, située à Issy-les-Moulineaux. Il est envoyé à Rome (Italie) pour y parfaire ses études de théologie et d’exégèse ; il y séjourne jusqu’en 1938 puis est nommé professeur au Grand séminaire d’Angers (Maine-et-Loire), où il reste jusqu’en 1948.

C’est alors qu’il s’arrête, douloureusement affecté par les premières atteintes d’une coxalgie qu’il gardera jusqu'à la fin de sa vie. Il profite de cette interruption pour acquérir une connaissance plus grande de plusieurs langues, l’anglais bien sûr mais aussi l’hébreu, le grec, le latin et surtout l’allemand qu’il utilise pour ses traductions.
En 1952, le père André Feuillet est chargé de cours d’écriture sainte à l’Institut catholique. En 1959, il devient professeur titulaire d’exégèse du Nouveau Testament et le resta jusqu’en 1975. Mais en plus de ses cours, il travaille intensément à la composition d’ouvrages d’exégèse sur l’Ancien Testament et, surtout, sur le Nouveau Testament. C’est ainsi qu’il a publié vingt-quatre livres, entre 1951 et 1955, parmi lesquels : Le Livre de Jonas, La Bible de Jérusalem, Introduction à la Bible, La Primauté de Pierre, sans compter les très nombreux articles destinés à différentes revues. Là se situe l’excellence d’un spécialiste reconnu par tous les initiés de l’Église de Rome, y compris le pape lui-même.

Le père Feuillet, tout en ayant l’esprit très ouvert et la culte d’une érudition aussi large que possible, demeure un homme prudent qui se veut toujours fidèle à la tradition de l’Église. Il souffre, à cet égard, de positions qui lui paraissent mal assurées ou même erronées.

À partir de 1987, il se retire dans l’une des communautés des Petites sœurs des Pauvres, rue de Varize, dans le 16e arrondissement de Paris, où il est décédé.

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1998.
  2. « Acte de décès n° 1288 - État-civil de Paris 16e arrondissement - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1998.

Source

  • Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.

Article connexe