« Alain Rémond » : différence entre les versions
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'''Alain Rémond''', | '''Alain Rémond''', {{date naissance|15|11|1946|Mortain}}, est un journaliste et écrivain de la [[Manche]]. | ||
Il évoque Mortain dans son livre ''Chaque jour est un adieu'' <ref>Yann Halopeau, « Alain Rémond attrape le cœur du lecteur », ''Ouest-France'', 10 janvier 2004. </ref>. | ==Biographie== | ||
Il est le fils de Henri Rémond et de Angèle Jouin <ref name=OF1>Thierry Richard, « Alain Rémond : “tout ce que je dois à ma mère” », ''Ouest-France'', 28-29 mai 2022. </ref>. | |||
Il évoque Mortain dans son livre ''Chaque jour est un adieu'' <ref>Yann Halopeau, « Alain Rémond attrape le cœur du lecteur », ''Ouest-France'', 10 janvier 2004. </ref>, [[prix littéraire de Valognes]] en [[2003]]. | |||
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Poussé par sa mère à devenir prêtre, il entre en [[1957]] au petit séminaire de Dinan (Côtes-d'Armor), effectue un an de noviciat au Canada, puis deux ans à l'université pontificale grégorienne de Rome, et un an à l'Institut catholique de Paris <ref name=OF1/>. En [[1968]], il renonce à ce qu'il a cru être sa vocation : « Je me suis rendu compte que mon bien le plus précieux, c'était ma liberté, mon libre arbitre, et qu'il ne fallait que personne ne décide à ma place, pas même Dieu » <ref name=OF1/>. | |||
==Carrière== | ==Carrière== | ||
Alain Rémond | Alain Rémond commence une carrière de journaliste à l'hebdomadaire ''Télérama'' en [[1972]]. Il travaille ensuite brièvement à ''Paris-Hebdo'', puis aux ''Nouvelles littéraires'', à partir de [[1980]]. Il revient à ''Télérama'', avant de rejoindre l'hebdomadaire ''Marianne''. Il collabore également au quotidien catholique ''La Croix''. | ||
== | Lorsqu'il vient recevoir son prix littéraire à [[Prix littéraire de Valognes|Valognes]], il déclare dans son allocution : « Je ne suis pas venu chercher le prix [[Henri Cornat]] mais celui de Valognes. On n'a pas à faire supporter aux lycéens l'histoire d'un nom bien lourd à porter mais il faudrait peut-être y réfléchir ». | ||
[[Fernand Leboyer]] défend l'ancien maire :« Henri Cornat n'a pas été un collaboreur. Il a été désigné par le régime pétainiste » <ref>« Alain Rémond rencontre ses lecteurs », ''Ouest-France'', 23 décembre 2003. </ref>. | |||
==Ouvrages== | |||
* ''D’amour et de nuit'', éd. de la Grisière, 1971 | * ''D’amour et de nuit'', éd. de la Grisière, 1971 | ||
* ''Les Chemins de Bob Dylan'', éd. L'Épi, 1971 | * ''Les Chemins de Bob Dylan'', éd. L'Épi, 1971 | ||
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* ''Yves Montand'', éd. Henri Veyrier, 1977 | * ''Yves Montand'', éd. Henri Veyrier, 1977 | ||
* ''Mon œil'' (Chroniques cyclothymiques d’un zappeur professionnel), éd. Syros Alternatives, 1989 | * ''Mon œil'' (Chroniques cyclothymiques d’un zappeur professionnel), éd. Syros Alternatives, 1989 | ||
* ''Les Mémoires de Mon œil'', Le Seuil, 1993 | * ''Les Mémoires de Mon œil'', éd. Le Seuil, 1993 | ||
* ''Je ne vous ai pas interrompu'', Le Seuil, 1994 | * ''Je ne vous ai pas interrompu'', éd. Le Seuil, 1994 | ||
*'' Les | * ''Les Images'', éd. Le Seuil, 1997 | ||
* ''Chaque jour est un adieu'', Le Seuil, 2000 | * ''Chaque jour est un adieu'', éd. Le Seuil, 2000 | ||
* ''Un jeune homme est passé'', Le Seuil, 2002 | * ''Un jeune homme est passé'', éd. Le Seuil, 2002 | ||
* ''À chacun son Everest'', Gallimard, 2002 | * ''À chacun son Everest'', éd. Gallimard, 2002 | ||
* ''Dernières nouvelles de mon œil'', Le Seuil, 2003 | * ''Dernières nouvelles de mon œil'', éd. Le Seuil, 2003 | ||
* ''Comme une chanson dans la nuit'', Le Seuil, 2003 | * ''Comme une chanson dans la nuit'', éd. Le Seuil, 2003 | ||
* ''A-t-on encore besoin d'une religion ?'' (avec André Comte-Sponville), | * ''A-t-on encore besoin d'une religion ?'' (avec André Comte-Sponville), Éditions de l'Atelier, 2003 | ||
* ''L'Élève au cœur'' (avec Marie-France Santoni-Borne), Le Seuil, 2004 | * ''L'Élève au cœur'' (avec Marie-France Santoni-Borne), éd. Le Seuil, 2004 | ||
* ''Les | * ''Les Images'', éd. Le Seuil/Points, 2004 | ||
* ''Lisez attentivement la notice !'' (Petites chroniques de la vie quotidienne), Bayard Culture, 2005 | * ''Lisez attentivement la notice !'' (Petites chroniques de la vie quotidienne), éd. Bayard Culture, 2005 | ||
* ''Je marche au bras du temps'', Le Seuil, 2006 | * ''Je marche au bras du temps'', éd. Le Seuil, 2006 | ||
* ''Les Romans n'intéressent pas les voleurs'', Stock, 2007 | * ''Les Romans n'intéressent pas les voleurs'', éd. Stock, 2007 | ||
* ''Le Cintre était sur la banquette arrière'', Le Seuil, 2008 | * ''Le Cintre était sur la banquette arrière'', éd. Le Seuil, 2008 | ||
* ''Celui qui n'est pas venu'', Stock, 2009 | * ''Celui qui n'est pas venu'', éd. Stock, 2009 | ||
* ''Et puis un jour j'ai entendu Bob Dylan'', JBZ & Cie, 2011 | * ''Et puis un jour j'ai entendu Bob Dylan'', éd. JBZ & Cie, 2011 | ||
* ''Tout ce qui reste de nos vies'', éd. Le Seuil, 2013 | |||
* ''Que sont tes rêves devenus ?'', éd. Le Seuil, 2015 | |||
* ''Chaque jour est un adieu'', 2020 | |||
* ''Ma mère avait ce geste'', éd. plan, 2021 | |||
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Dernière version du 5 octobre 2023 à 17:45
Alain Rémond, né à Mortain le 15 novembre 1946, est un journaliste et écrivain de la Manche.
Biographie
Il est le fils de Henri Rémond et de Angèle Jouin [1].
Il évoque Mortain dans son livre Chaque jour est un adieu [2], prix littéraire de Valognes en 2003.
En 1952, ses parents quittent Mortain, où son père est cantonnier, pour s'installer à Trans-la-Forêt (Ille-et-Vilaine) [1].
Poussé par sa mère à devenir prêtre, il entre en 1957 au petit séminaire de Dinan (Côtes-d'Armor), effectue un an de noviciat au Canada, puis deux ans à l'université pontificale grégorienne de Rome, et un an à l'Institut catholique de Paris [1]. En 1968, il renonce à ce qu'il a cru être sa vocation : « Je me suis rendu compte que mon bien le plus précieux, c'était ma liberté, mon libre arbitre, et qu'il ne fallait que personne ne décide à ma place, pas même Dieu » [1].
Carrière
Alain Rémond commence une carrière de journaliste à l'hebdomadaire Télérama en 1972. Il travaille ensuite brièvement à Paris-Hebdo, puis aux Nouvelles littéraires, à partir de 1980. Il revient à Télérama, avant de rejoindre l'hebdomadaire Marianne. Il collabore également au quotidien catholique La Croix.
Lorsqu'il vient recevoir son prix littéraire à Valognes, il déclare dans son allocution : « Je ne suis pas venu chercher le prix Henri Cornat mais celui de Valognes. On n'a pas à faire supporter aux lycéens l'histoire d'un nom bien lourd à porter mais il faudrait peut-être y réfléchir ».
Fernand Leboyer défend l'ancien maire :« Henri Cornat n'a pas été un collaboreur. Il a été désigné par le régime pétainiste » [3].
Ouvrages
- D’amour et de nuit, éd. de la Grisière, 1971
- Les Chemins de Bob Dylan, éd. L'Épi, 1971
- Aube-Mer, éd. de Saint-Germain-des-Prés, 1973
- Yves Montand, éd. Henri Veyrier, 1977
- Mon œil (Chroniques cyclothymiques d’un zappeur professionnel), éd. Syros Alternatives, 1989
- Les Mémoires de Mon œil, éd. Le Seuil, 1993
- Je ne vous ai pas interrompu, éd. Le Seuil, 1994
- Les Images, éd. Le Seuil, 1997
- Chaque jour est un adieu, éd. Le Seuil, 2000
- Un jeune homme est passé, éd. Le Seuil, 2002
- À chacun son Everest, éd. Gallimard, 2002
- Dernières nouvelles de mon œil, éd. Le Seuil, 2003
- Comme une chanson dans la nuit, éd. Le Seuil, 2003
- A-t-on encore besoin d'une religion ? (avec André Comte-Sponville), Éditions de l'Atelier, 2003
- L'Élève au cœur (avec Marie-France Santoni-Borne), éd. Le Seuil, 2004
- Les Images, éd. Le Seuil/Points, 2004
- Lisez attentivement la notice ! (Petites chroniques de la vie quotidienne), éd. Bayard Culture, 2005
- Je marche au bras du temps, éd. Le Seuil, 2006
- Les Romans n'intéressent pas les voleurs, éd. Stock, 2007
- Le Cintre était sur la banquette arrière, éd. Le Seuil, 2008
- Celui qui n'est pas venu, éd. Stock, 2009
- Et puis un jour j'ai entendu Bob Dylan, éd. JBZ & Cie, 2011
- Tout ce qui reste de nos vies, éd. Le Seuil, 2013
- Que sont tes rêves devenus ?, éd. Le Seuil, 2015
- Chaque jour est un adieu, 2020
- Ma mère avait ce geste, éd. plan, 2021