Actions

« Adeline Dudlay » : différence entre les versions

De Wikimanche

(date naissance et décès)
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Adeline Dulait''', connue sous le pseudonyme d''''Adeline Dudlay''', née à Bruxelles (Belgique) en [[1859]] et décédée à Paris en [[1934]], est une artiste liée au département de la [[Manche]].
'''Adeline Dulait''', connue sous le pseudonyme d''''Adeline Dudlay''', aussi '''Mademoiselle Dudlait''', née à Bruxelles (Belgique) le [[22 avril]] [[1858]] et décédée à Paris le [[15 novembre]] [[1934]], est une artiste liée au département de la [[Manche]].


==Elle ajoute Marie Ravenel à son répertoire==
==Elle ajoute Marie Ravenel à son répertoire==
Adeline Dulait entre au conservatoire de Bruxelles. Mais c’est à Paris qu’elle obtient son premier prix de tragédie en [[1876]], et débute la même année, le 27 septembre, à la Comédie Française. C'est une grande tragédienne. Elle joue tout le répertoire classique et fait de retentissantes créations, comme Anne de Kerviller, les Maucroix, la Reine Juana ou Frédégonde en [[1897]].
Adeline Dulait entre au conservatoire de Bruxelles <ref name=dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier. </ref>. Mais c’est à Paris qu’elle obtient son premier prix de tragédie en [[1876]], et débute la même année, le [[27 septembre]], à la Comédie-Française <ref name=dico/>. C'est une grande tragédienne. Elle joue tout le répertoire classique et fait de retentissantes créations, comme Anne de Kerviller, les Maucroix, la Reine Juana ou Frédégonde en [[1897]] <ref name=dico/>.


Elle est venue résider de longues années à [[Urville-Nacqueville|Landemer]], dans la [[Hague]], où elle passe régulièrement l’été.
Elle est venue résider de longues années à [[Urville-Nacqueville|Landemer]], dans la [[Hague]], où elle passe régulièrement l’été <ref name=dico/>.


Un jour, avant [[Première Guerre mondiale|la guerre de 1914]], la Société des Violetti fait appel à son grand talent pour célébrer la bonne meunière et écrivain, [[Marie Ravenel]]. Elle dit avec âme les délicieuses pastorales de la douce poétesse de [[Fermanville]] et sait communiquer à la foule qui l’acclame l’émotion profonde dont elle-même est animée. Ce geste d’une grande artiste rendant hommage à la modeste « ''fleur des champs'' » de notre rivage normand touche beaucoup nos concitoyens.  
Un jour, avant [[Première Guerre mondiale|la guerre de 1914]], la Société des Violetti fait appel à son grand talent pour célébrer la bonne meunière et écrivain, [[Marie Ravenel]] <ref name=dico/>. Elle dit avec âme les délicieuses pastorales de la douce poétesse de [[Fermanville]] et sait communiquer à la foule qui l’acclame l’émotion profonde dont elle-même est animée <ref name=dico/>. Ce geste d’une grande artiste rendant hommage à la modeste « fleur des champs » de notre rivage normand touche beaucoup nos concitoyens <ref name=dico/>.  


Adeline Dudlay, qui a quitté le Théâtre Français en [[1909]], est à Cherbourg au moment où la guerre est déclarée. Elle se dévoue en faveur des œuvres de secours aux blessés et de toutes les initiatives charitables, mettant généreusement toutes les ressources de son immense talent au profit des comités qui s’efforcent de réparer les maux de la guerre.  
Adeline Dudlay, qui a quitté le Théâtre Français en [[1909]], est à [[Cherbourg]] au moment où la guerre est déclarée <ref name=dico/>. Elle se dévoue en faveur des œuvres de secours aux blessés et de toutes les initiatives charitables, mettant généreusement toutes les ressources de son immense talent au profit des comités qui s’efforcent de réparer les maux de la guerre <ref name=dico/>.
Ayant résolu de quitter le [[Cotentin]], elle a pour dernier geste de faire don de 400 volumes d’auteurs français et anglais à la bibliothèque de [[Cherbourg]].
 
Ayant résolu de quitter le [[Cotentin]], elle a pour dernier geste de faire don de 400 volumes d’auteurs français et anglais à la [[Bibliothèque municipale Jacques-Prévert (Cherbourg-Octeville)|bibliothèque de Cherbourg]] <ref name=dico/>.
==Source==
 
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.
Elle est inhumée à Paris, au cimetière du Père-Lachaise.
 
==Notes et références==
<references />


==Plus d’infos ==
[http://www.normandiffusion.com/ Éditions Eurocibles, Marigny]
{{DEFAULTSORT:Dulait, Adeline}}
{{DEFAULTSORT:Dulait, Adeline}}
[[Catégorie:Personnalité artistique de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité artistique de la Manche]]
[[Catégorie:Théâtre dans la Manche]]

Version du 28 septembre 2015 à 10:32

Adeline Dulait, connue sous le pseudonyme d'Adeline Dudlay, aussi Mademoiselle Dudlait, née à Bruxelles (Belgique) le 22 avril 1858 et décédée à Paris le 15 novembre 1934, est une artiste liée au département de la Manche.

Elle ajoute Marie Ravenel à son répertoire

Adeline Dulait entre au conservatoire de Bruxelles [1]. Mais c’est à Paris qu’elle obtient son premier prix de tragédie en 1876, et débute la même année, le 27 septembre, à la Comédie-Française [1]. C'est une grande tragédienne. Elle joue tout le répertoire classique et fait de retentissantes créations, comme Anne de Kerviller, les Maucroix, la Reine Juana ou Frédégonde en 1897 [1].

Elle est venue résider de longues années à Landemer, dans la Hague, où elle passe régulièrement l’été [1].

Un jour, avant la guerre de 1914, la Société des Violetti fait appel à son grand talent pour célébrer la bonne meunière et écrivain, Marie Ravenel [1]. Elle dit avec âme les délicieuses pastorales de la douce poétesse de Fermanville et sait communiquer à la foule qui l’acclame l’émotion profonde dont elle-même est animée [1]. Ce geste d’une grande artiste rendant hommage à la modeste « fleur des champs » de notre rivage normand touche beaucoup nos concitoyens [1].

Adeline Dudlay, qui a quitté le Théâtre Français en 1909, est à Cherbourg au moment où la guerre est déclarée [1]. Elle se dévoue en faveur des œuvres de secours aux blessés et de toutes les initiatives charitables, mettant généreusement toutes les ressources de son immense talent au profit des comités qui s’efforcent de réparer les maux de la guerre [1].

Ayant résolu de quitter le Cotentin, elle a pour dernier geste de faire don de 400 volumes d’auteurs français et anglais à la bibliothèque de Cherbourg [1].

Elle est inhumée à Paris, au cimetière du Père-Lachaise.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 et 1,9 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier.