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« Église Saint-Pierre (Biville) » : différence entre les versions

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==Bibliographie==
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* [[Auguste Laveille]], « L'église de Biville », ''La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc ....Manche'', partie 2, éd. Lemasle & Cie, Le Havre, 1899 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6480990w/f52.image ''(lire en ligne)'']
* [[Auguste Laveille]], « L'église de Biville », ''La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc ....Manche'', partie 2, éd. Lemasle & Cie, Le Havre, 1899 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6480990w/f52.image ''(lire en ligne)'']
* [[Hugues Plaideux]], « L’église de Biville », ''Annuaire des cinq départements de la Normandie'', Congrès de Cherbourg et de la Hague, 2008, p. 111-116.


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Version du 2 octobre 2022 à 00:22

Côté est.
Porche de l'église Saint-Pierre.

L'église de Biville est un monument de la Manche, dédié au culte catholique, situé à Biville. Elle est le centre du culte de Thomas Hélye.

Histoire

L'église originelle remonte au 13e siècle. Elle se compose d'une nef à deux travées à laquelle on accède par un porche du 17e siècle, et qui donne sur un chœur à trois travées conclus par un chevet plat. Le bâtiment est couronné d'une tour clocher latérale.

En 1753, la nef est déjà pavée.

L'important pèlerinage qui se développe autour du cénotaphe de Thomas Hélye dès sa mort impose l'agrandissement du lieu de culte qui l'abrite. Celui-ci est imaginé en 1897 dans un style néo-gothique, mais rien de la nef à cinq travées, du transept saillant ou de la tour de croisée n'est réalisé.

René Levesque présente un nouveau projet au début des années 1920. Les travaux engagés à partir de 1922 sont moins lourds : la nef est agrandie dans le style gothique rayonnant sur cinq travées avec des collatéraux de même hauteur, le clocher et le chœur sont intégrés dans le nouvel ensemble, le porche est déplacé.

L'église est bénie en juin 1924 et consacrée le 7 août 1928.

L'autel est un ancien cénotaphe (monument funéraire vide) de Thomas Hélye, avec bas-reliefs, en pierre calcaire, datant de 1859 et déplacé dans le chœur ; il est inscrit monument historique au titre d'objet depuis 1991 [1].

En complément des deux lancettes exécutées pas l'atelier parisien Didron en 1884, elle reçoit des vitraux réalisés entre 1930 et 1957 par Louis Barillet, associé à Thomas Hansen et Jacques Le Chevallier ; l'un figure la vie et la postérité de Thomas Hélye (son baptême, son ordination, sa prêtrise et sa mission, son ultime prière, le pèlerinage autour de son tombeau) ; l'autre est consacré à la Libération de la région par les troupes américaines en juin 1944.

Le 21 décembre 2004, un arrêté préfectoral classe l'église comme monument historique[2].

Fiche technique

  • Contenance cadastrale : 750 m2

Bibliographie

  • Auguste Laveille, « L'église de Biville », La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc ....Manche, partie 2, éd. Lemasle & Cie, Le Havre, 1899 (lire en ligne)
  • Hugues Plaideux, « L’église de Biville », Annuaire des cinq départements de la Normandie, Congrès de Cherbourg et de la Hague, 2008, p. 111-116.

Notes et références

  1. « Notice n°PM50013587 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  2. « Notice n°PA00110339 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.

Liens internes

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