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Rade de Cherbourg

De Wikimanche

La rade de Cherbourg est la plus vaste rade artificielle du monde.

Description

La grande rade
Fichier:Barfleur dans la Grande Rade.jpg
La Passe de l'Ouest, avec le Barfleur arrivant

Elle est protégée par trois digues, la digue de l'ouest, la digue du centre, la digue de l'est, qui s'étendent sur 7 km, depuis la pointe de Querqueville jusqu'à l'île Pelée et Collignon :

- la digue de l'ouest part de la terre, à Querqueville. Elle est équipée d'un poste pétrolier.
- la digue du centre mesure 3 750 m de long. Elle dispose d'un fort à chacune de ses extrémités : le fort de l'ouest et le fort de l'est, ainsi qu'un troisième fort en son milieu.
- la digue de l'est part de la plage de Collignon à Tourlaville et aboutit à l'Île Pelée après avoir fait un coude.

On accède à la rade par deux passes :
- la passe de l'ouest, large de 1 100 m, est utilisée par les bateaux d'un tirant d'eau pouvant aller jusqu'à 12 m
- la passe de l'est, large de 700 m, utilisée par les bateaux à faible tirant d'eau (car-ferries, navires de commerce et de pêche...).

La petite rade

Elle est protégée par la jetée du Homet et la jetée des Flamands.

Citation

- « La rade de Cherbourg, devenue aujourd'hui un abri si sûr, est appelée peut-être à jouer le premier rôle dans nos destinées maritimes et cependant elle est depuis longtemps déshéritée de ce qui constitue la force vive d'un port militaire. Qu'il nous soit donné, Monsieur le Président, d'espérer que désormais quelques bâtiments de haut-bord y déploieront toujours leurs glorieux pavillons. »

Discours du maire de Cherbourg, Joseph Ludé, le 5 septembre 1850 à l'occasion de la visite du président Louis-Napoléon Bonaparte.

Bibliographie

Livres
  • « Exemple de rade aménagée », Notions de travaux maritimes, École spéciale des travaux publics, Paris, 1912
Articles
  • Noël, « Discussion historique sur la digue de Cherbourg », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. VII, 1856
  • Hervé Pillevain, « Les fortifications de Cherbourg du XVIIe au XIXe siècle », Monuments historiques, n° 159, octobre-novembre 1988

Voir aussi

Liens internes

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