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Port de commerce de Cherbourg

De Wikimanche

Le port de commerce de Cherbourg est le principal port de commerce du département de la Manche.

Il est géré conjointement depuis le 1er janvier 2009 par la Chambre de commerce et d'industrie Cherbourg-Cotentin et Louis Dreyfus Armateurs.

Description

Le port de commerce de Cherbourg est un port de pleine eau qui offre 1 760 m de quais.

Le quai de France (600 m de long, 13 m de profondeur en eau, 3 passerelles) : lieu d'accostage traditionnel des paquebots

Le quai de Normandie (500 m de long, 11 m de profondeur en eau)

Le quai des Flamands (360 m de long, 13 m de profondeur en eau)

Le quai des Mielles (300 m de long, 4 m de profondeur en eau), construction commencée le 1er mars 1973 pour l'arrivée de l'UIE [1].

Le port est également équipé de 5 passerelles ro-ro servant essentiellement au trafic trans-Manche. La CF1 (darse transatlantique) a été mise en place en 1964, la CF2 (quai de Normandie) en 1973, la CF3 (quai de France) en 1980, la CF4 (quai de Normandie) en 1992 et la CF5 (quai des Mielles) en 1995.

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Histoire

À l'origine, l'embouchure de la Divette constitue un port à l'état naturel, « informe et vaseux, sans quais ni écluse, et la haute ne rencontrant nul obstacle, s'étendait au loin et formait comme un lac » [2]. C'était une « sorte de vasière, garnie d'un côté, le long du faubourg, par un mauvais mur en pierres sèches que le gouverneur y avait fait bâtir par les habitants [3].

Le projet de construire à Cherbourg un port en dur revient à Vauban [4]. Dans son rapport rédigé en 1686, il propose de creuser un arrière-port et d'élargir le pont, en y ajoutant des écluses de chasse ; d'établir une autre écluse au pied de la tour du Moulin, avec deux portes de flot ; un quai sur la partie orientale du bassin ; et, enfin, entre deux jetées distantes de 30 toises l'une de l'autre, un chenal pouvant donner passage à des frégates de 36 à 40 canons [4]. Le projet ne trouve pas de concrétisation rapide. Il faut attendre la première moitié du XVIIIe siècle pour voir naître la jetée de l'Est entre 1723 et 1726, puis la jetée de l'Ouest entre 1725 à 1731, l'écluse de chasse de l'avant-port en 1753, les quais étant achevés entre 1756 et 1758 [4].

En 1687, la flottille de commerce cherbourgeoise compte 26 bateaux jaugeant de 15 à 50 tonneaux, qui travaillent principalement avec Le Havre, Rouen et Dieppe pour exporter principalement des draps, du bois, des porcs, de la soude de varech et des légumes [5]. En 1738, on dénombre 31 bateaux et 55 en 1786 [5].

Port des Amériques

Le 22 juin 1847, L'Union est le premier navire à quitter Cherbourg pour une traversée transatlantique en direction des États-Unis. Un service régulier de bateaux à vapeur est créé entre Cherbourg et New York.

À la fin des années 1860, les compagnies Royal Mail Steam Packet Company et Hamburg Amerika Linie utilisent Cherbourg comme port d'escale transatlantique. Le trafic devient intense, surtout au moment de la forte émigration en provenance des pays de l'Europe de l'Est. On recense 47 paquebots en 1869, 84 en 1880, 557 en 1913 [6].

Port de la Libération

Seul port en eau profonde de la région, Cherbourg est l'objectif premier des troupes américaines débarquées à Utah Beach. À leur arrivée à Cherbourg, les GIs trouvent un port gravement endommagé et complètement inutilisable. Des moyens importants sont mobilisés pour le rendre opérationnel.

Le 13 juillet 1944, un chenal est ouvert et le 16 un premier cargo débarque son chargement sur la plage [7]. Les quais de la digue du Homet, puis ceux de la darse transatlantique sont remis en état. Les accostages se multiplient : « Dès novembre, Cherbourg était devenu le plus grand port exploité par l'armée américaine. Du 6 juin 1944 au 30 septembre 1945, il a reçu 2 137 navires qui ont débarqué 2 876 740 tonnes de marchandises - sans compter le pétrole acheminé par pipe-line - et 130 210 passagers ; ils ont rembarqué 307 939 passagers, dont 148 753 blessés et 124 206 prisonniers » [7].

Le 14 octobre 1945, les Américains rendent le port de Cherbourg aux autorités françaises au cours d'une cérémonie officielle [8].

Le transmanche

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le trafic transatlantique reprend de plus belle. Mais pour peu de temps car l'avion s'impose peu à peu comme le meilleur moyen de transport pour rejoindre les États-Unis. Un long déclin commence. Les lignes régulières disparaissent une à une. Le Queen Mary fait sa dernière escale en 1967.

Cherbourg ne fait plus revivre son glorieux passé qu'à travers les escales de navires de croisières. Des moments désormais rares mais toujours très appréciés de la population.

Dans les années 1970, le trafic transmanche pour les marchandises et les passagers se développe. Le nombre de passagers sur les lignes courtes double entre 1975 et 1995. En 1994, 1,7 million des 35 millions de voyageurs traversant la Manche, embarquent ou débarquent de Cherbourg grâce aux compagnies P & O, Sealink puis Brittany Ferries [9]. De nombreux camions et voitures britanniques, parmi lesquels des day-trippers faisant l'aller-retour dans la journée pour acheter tabac et alcool [9].

Les années noires

À l'occasion d'une visite de Georges Pompidou en avril 1965, le maire Jacques Hébert plaide pour une meilleure exploitation des possibilité du port en le transformant en « port d'éclatement », recevant des super-pétroliers et super-minéraliers, idée qu'accueille favorablement le Premier ministre [10]. En 1966, Cherbourg entrevoit la possibilité de devenir le « port-relais » des super-pétroliers [11]. Mais l'espoir est vite déçu, c'est Le Havre qui est choisi [12].

En 1978, l'État accorde une subvention de 28 millions de francs (17 en 1980, 11 en 1981) pour achever la digue des Flamands et conquérir 40 hectares de nouveaux terre-pleins [13].

Au XXIe siècle, le trafic du port subit de graves difficultés. Le tunnel sous la Manche ouvert en 1994, la fin du « duty free » en 2000, la hausse progressive du prix du tabac français, la concurrence croissante d'autres ports comme Ouistreham, et la baisse de la livre sterling sont autant de causes d'une baisse constante de cette activité, symbolisée par le départ de P & O en 2004. En 2010, 559 000 passagers passent par Cherbourg, soit une chute de 17 % par rapport à 2009, alors que les autres ports progressent de 6 % [9].

En 2004, Toyota cesse le débarquement de ses voitures pour le marché européen, maintenant alimenté par son usine de Valenciennes. Les navires ultrarapides reliant Philadelphie, les « fastships », doivent pallier à ces départs, mais longtemps à l'étude, le projet est finalement abandonné [9].

Port de taille moyenne, Cherbourg ne peut compter sur le tissu industriel local pour assurer un trafic. L'accès routier est également moins bon qu'à Saint-Malo et Caen. Le port de pêche subit également une lente décrue [9].

Pour relancer l'activité, la Chambre de commerce et Louis Dreyfus Armateurs, nouveaux gestionnaires à partir de 2009, misent sur un terminal vrac prévu pour décharger, stocker et redistribuer 3 millions de tonnes de charbon par an. Mais le retard dû à l'opposition des riverains et la volatilité du marché font échouer le projet [9].

En revanche, le trafic avec l'Irlande progresse, avec 185 000 passagers et 26 000 camions en 2010 et deux arrivages de sel donnent provisoirement de l'activité en 2011 [9].

En 2012, l'exploitation du Barfleur est suspendue, affaiblissant fortement le trafic transmanche alors que la desserte de l'Irlande, elle, se porte bien [14].

Le renouveau ?

Pour redynamiser l'activité, les pouvoirs publics parient sur le secteur de l'énergie, avec l'éolien off-shore et l'hydrolien [9].

Pour accueillir ses activités, de grands travaux d'extension du port sont lancés à partir de 2013 pour un montant de 100 millions d'euros sur trois ans. Un quai est allongé de 700 mètres, avec une portance inédite en France de 15 tonnes par mètre carré pour accueillir les objets lourds. Là, deux usines Alstom, une construisant les pales d'éoliennes, l'autre équipant les mâts, doivent en 2017, employer 500 personnes pour les sites au large de Courseulles-sur-Mer (Calvados) et de Fécamp (Seine-Maritime), dont la base logistique sera également à Cherbourg. Pour l'activité hydrolienne, une nouvelle digue de 1,8 kilomètre de long avec 250 000 tonnes d'enrochement permettra de gagner 39 hectares sur la mer grâce à 5 millions de mètres cubes de matériaux dragués dans la rade [15],[16]. Le 5 janvier 2016 est annoncé la fin des opérations de dragage, débutées en mars 2015 [17]. Le 23 février 2017, l'entreprise danoise LM Wind Power annonce le démarrage en mars de la construction d'une usine de fabrication de pales d'éoliennes, qui emploiera à terme 550 personnes [18].

Port de voyageurs

Trafic

Année 1970 1971 1972 1974 1977 1995 2000 2001 2002
Passagers 280 000 330 000 351 000 401 444 400 000 1 755 668 1 562 082 1 389 229 1 608 370
Année 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Passagers 1 443 397 1 296 639 806 655 777 224 766 822 721 805 674 799 559 244
606 819
Année 2012 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Passagers 516 631 564 000

chiffres 2008 à 2012 : passagers car-ferries

Port transatlantique

L'Union effectue en 1847 la première traversée entre Cherbourg et New York (États-Unis).

Le trafic ne devient régulier qu'à partir de 1869. Il s'intensifie pour connaître son apogée au début du XXe siècle, notamment avec la vague d'immigration vers les États-Unis en provenance des pays de l'Europe de l'Est. Le trafic culmine en 1929 avec 880 escales et près de 200 000 passagers.

voir l'article détaillé Port transatlantique de Cherbourg
voir aussi Liste des escales de paquebots transatlantiques à Cherbourg
voir aussi Huit escales à Cherbourg le même jour (1925)

Port transmanche

Le car-ferry Viking III en escale à Cherbourg (1974).

La compagnie norvégienne Thoresen est la première, en mai 1964, à créer une ligne régulière trans-Manche, avec Southampton [19].

D'autres compagnies ont établi par le passé des liaisons avec Poole (Truckline Ferries) (1973), Weymouth (1974) et Portsmouth (1976), ainsi qu'avec les îles Anglo-Normandes (HD ferries - interrompue fin 2007).

Aujourd'hui, trois navires de la compagnie française Brittany Ferries assurent des rotations entre Cherbourg et les ports anglais de Poole et Portsmouth : les Cotentin, Barfleur et Normandie Express. À cela s'ajoute une ligne avec Rosslare, en Irlande, desservie par Celtic Link Ferries (Diplomat) et Irish Ferries (Oscar Wilde). En été, Condor Ferries affrète le Condor Vitesse et le Commodore Clipper pour effectuer la liaison avec, respectivement, Poole et Portsmouth.

En 2009, 69 981 camions ont traversé la Manche contre 90 643 en 2008 [20].

En 2022, on dénombre 930 escales (contre 903 en 2019), qui ont regroupé 494 706 passagers (contre 620 000 en 2019) et 97 100 remorques et 1,38 million de tonnes de marchandises [21].

En 2023, 226 024 passagers avec le Royaume-Uni sont dénombrés, soit une hausse de 1,5 %, tandis qu'on en compte 325 566 avec l'Irlande (+ 19 %), établissant un nouveau record [22].

Lire également les articles détaillés :

Croisières

Même s'il n'a jamais été totalement abandonné, notamment à travers les navires de la Cunard Line, l'accueil des grands paquebots de croisière est relancé par la rénovation de la Cité de la Mer. Ainsi, Cherbourg accueille 21 escales en 2001.

En 2008, 28 bateaux de croisière sont accueillis. Parmi eux, le Queen Mary 2 (15 juillet), le Jewel of The Seas (17 juin), le Balmoral (24 août, 3 septembre, 24 septembre), l' Oceana (5 septembre)… Pour 2009, 25 escales sont dénombrées (pour 86 500 passagers) parmi lesquelles celles du Queen Mary 2 (13 et 23 juillet, 22 octobre), de l'Independence of the Seas, du Jewel of the Seas, du Queen Victoria (31 août, 23 octobre, 6 décembre)…

Le 27 janvier 2011, la compagnie italo-suisse MSC Croisières annonce qu'elle choisit Cherbourg comme point de départ et d'arrivée d'une partie de son programme. Son directeur général Erminio Eshena précise que son paquebot MSC Opéra (850 cabines) proposera neuf départs entre juillet et septembre, avec escales à Southampton, Amsterdam, La Rochelle, Bilbao et La Corogne [23]. À la fin de l'été 2011, la même compagnie lâche Cherbourg au profit de La Rochelle [24]. Un peu plus tard, la Cunard Line annonce que le Queen Mary 2 fera en 2012 toutes ses escales françaises au Havre [25].

En 2016, les 26 escales entraînent 4,7 millions d'euros de retombées économiques [26].

Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Escales
12
14
8
14
12
16
26
19
16
12
28
24
22
32
29
Passagers 12 000 10 000 4 500 7 942 8 241 10 500 17 745 14 952 13 928 6 637 31 043 43 055 31 853 48 061 32 806
Année 2016 2017 2023
Escales
26
35
Passagers 51 000 65 716 212 328

Source : Cherbourg Cotentin, Club croisière de Cherbourg

Lire aussi Liste des escales de paquebots de croisière à Cherbourg

Port de marchandises

Trafic

Déchargement des Deux Frères (vers 1900).

En 1837, le port de commerce enregistre 1 725 mouvements de navires (entrées et sorties cumulées) [27]. En 1900, on atteint 3 697 mouvements pour un trafic de 286 133 tonnes : 70 042 t à l'importation, 127 688 t à l'exportation et 88 403 t au cabotage [27].

En 1908, Cherbourg voit transiter 7 826 659 tonnes, ce qui en fait le deuxième port français de marchandises, loin derrière Marseille (13 309 416 t), mais devant Le Havre 5 765 942 t), Boulogne-sur-Mer (4 604 633 t) et Dunkerque (2 865 554 t) [28].

Au début du XIXe siècle, le trafic commercial est « peu considérable comparativement à celui du Havre » [29]. « On en exporte cependant beaucoup d'œufs pour l'Angleterre (1 000 000 francs par an), de salaisons (850 000 kilogrammes environ) et de mulets pour l'île Bourbon et les Antilles. Le commerce de Cherbourg consiste encore en fabrique de soude de varech, brute et raffinée, teintureries, tanneries (300 000 francs d'affaires), constructions et armements maritimes, exportations de toiles et de beurre de la Hague ; importations de bois de sapin et de chêne, de mâtures, de lins et de chanvres du nord, d'épiceries, vins, fers, houille, etc. Ce commerce est fait par 225 à 230 navires, tant français qu'étrangers, de 30 à 800 tonneaux, montés chacun de 6 à 18 hommes d'équipage. Les importations et exportations dont les chiffres se balancent à peu près, s'élèvent à environ 4 ou 5 millions de francs » [29].

En 1925, le port accueille 1 614 navires, dont 876 paquebots, qui débarquent 275 597 t de marchandises, où la houille domine largement devant le bois [30].

En 1952, les importations sont de 400 761 tonnes, en baisse significative de 113 688 t (- 22 %) depuis l'arrêt des livraisons de charbon américain [31]. Les États-Unis restent cependant notre premier importateur avec 77 163 t, devant l'Angleterre 21 790 t et la Pologne 9 285 t. Les exportations représentent 100 348 t contre seulement 42 587 t en 1951 [31].

Au début des années 1960, les marchandises transitant par le port de commerce de Cherbourg proviennent ou sont à destination principalement de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Suède et de la Norvège [32].

1900 1930 1946 1960 1970 1974 1977
Marchandises (t) 286 133 307 237 1 291 011 244 000 311 000 600 000 1 118 985
2000 2001 2002 2003 2006 2008 2010 2011 2013
Marchandises (t) 3 843 179 3 687 624 4 327 711 4 018 169 2 920 000[33] 2 720 739 1 854 244 1 890 333 1 662 175[14]

En 2006, le trafic transmanche atteint 1,36 million de tonnes, les sables 140 000 tonnes, et les éoliennes 20 000 tonnes [34].

Port charbonnier

En 1925, 174 633 tonnes de houille arrivent à Cherbourg, tant par le port de commerce que le débarcadère de la jetée du Homet : 137 314 t proviennent d'Angleterre (78 %) et 37 319 t d'Allemagne (22 %) [35].

Terminal charbonnier

En 2009, le projet de créer un terminal charbonnier crée une polémique. L'espoir est de capter, à partir de 2010, un trafic à destination des centrales thermiques de Grande-Bretagne, qui transite jusqu'ici par les Pays-Bas. À l'horizon 2013, ce sont 4 millions de tonnes de charbon, en provenance de Colombie et d'Afrique du Sud, qui sont convoités chaque année [36]. Le premier navire, le Valéria della Gatta, arrive le 13 octobre 2010 et décharge 22 000 tonnes de charbon [37]. Le 10 mai 2011, le préfet de la Manche Jean-Pierre Laflaquière annonce que le projet est « reporté » en raison d'un retournement du marché du charbon [38]. En attendant un éventuel retour de conjoncture cette fois favorable, un trafic plus petit portant sur 600 000 tonnes par an est espéré par la société Cherbourg Terminal Vrac SAS [38]. Le déchargement des cargos dits « panamax » (capables de franchir le canal de Panama) sera assuré directement avec les installations portuaires existantes [38].

Bibliographie

Livres
  • M. C. Chippeau, Lettres inédites du général Dumouriez et du capitaine de vaisseau La Couldre de La Bretonnière au sujet du port de Cherbourg, Hardel,-Caen-Aubry,Paris, 1863
  • Cherbourg, port relais pétrolier, Chambre de commerce et d'industrie de Cherbourg, 1968, 48 p.
Articles
  • Bigot, « Le port de Cherbourg : trafic commercial et transatlantique de 1945 à 1952 », mémoire de l'École normale d'instituteurs de la Manche présenté en 1953, manuscrit, 118 pages, cité dans Annales de Normandie, 4e année, n° 2, mai 1954
  • F. Pantin, « Cherbourg : activité du port », Annales de Normandie, tome V, n° 3-4, octobre-décembre 1955
  • Jean Soumagne, « Cherbourg : la fonction d'escale maritime des touristes britanniques », Norois, n° 82, 1974 [1]

Notes et références

  1. « Nos années 70 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2012, p. 154.
  2. Voisin La Hougue, Histoire de la ville de Cherbourg (continuée depuis 1728 jusqu'à 1835 par Vérusmor), Impr. Boulanger, Cherbourg, 1835, p. 129-130.
  3. Gustave Dupont, Histoire du Cotentin et de ses isles, Lib. F. Le Blanc-Hardel, Caen, tome IV, 1885, p. 357.
  4. 4,0 4,1 et 4,2 Joachim Darsel, « l'amirauté de Cherbourg », Annales de Normandie, vol. 36, 1986, p. 294-296 (lire en ligne).
  5. 5,0 et 5,1 Jean Audouy, « La pêche et le trafic martitime dans le ressort de l'amirauté de Cherbourg au XVIIIe siècle », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. XXV, 1956, pp. 81-91.
  6. Camille Th. Quoniam, « Le port de Cherbourg », L'Illustration économique et financière, numéro spécial « La Manche », 28 août 1926.
  7. 7,0 et 7,1 Raymond Lefèvre, La Libération de Cherbourg, Imprimerie commerciale, 1946.
  8. André Poirier, « Le port de Cherbourg de 1939 à 1946 », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. XXX, 1987.
  9. 9,0 9,1 9,2 9,3 9,4 9,5 9,6 et 9,7 Louis Laroque, « Le naufrage du port », Le Point, 21 avril 2011.
  10. J-M Dupont, « M. Pompidou promet que l'axe routier Paris-Caen sera prolongé jusqu'à Cherbourg », Le Monde, 5 juin 1965.
  11. « Cherbourg port-relais des super-pétroliers », La Presse de la Manche, 22 novembre 1966.
  12. « Nos années 60 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2010, p. 154.
  13. René Moirand, « 40 hectares supplémentaires de terre-pleins industriels au port de Cherbourg », Le Monde, 30 novembre 1978.
  14. 14,0 et 14,1 Mémento économique du Cotentin 2013, Chambre de commerce de Cherbourg, mai 2013 (lire en ligne).
  15. Philippe Legueltel, « Le port de Cherbourg investit 100 millions de travaux », Les Échos, 29 septembre 2015 (lire en ligne).
  16. « Énergies renouvelables. Alstom confirme ses usines d'éoliennes à Cherbourg », Ouest-France, 29 septembre 2015 (lire en ligne).
  17. « Extension du port de Cherbourg : le dragage est terminé », Ouest-France, site internet, 5 janvier 2016 (lire en ligne).
  18. « Éolien en mer : construction d'une vaste usine à Cherbourg à partir de mars », AFP, 23 février 2017, 16 h 37.
  19. Jean Soumagne, « Cherbourg : la fonction d'escale maritime des touristes britanniques », Norois, n° 82, avril-juin 1974.
  20. Ouest-France, 3 février 2010.
  21. Jean Lavalley, « La belle année du port de commerce de Cherbourg », La Presse de la Manche, 10 février 2023.
  22. Vincent Groiseleau, « Ports de Normandie : les trafics de 2023 », ''Mer et marine, site internet, 21 février 2024.
  23. Mer et marine, 28 janvier 2011.
  24. « Cherbourg lâché par MSC Croisières », Ouest-France, 26 septembre 2011.
  25. « Croisières : la Cunard lâche Cherbourg », Ouest-France, 15-16 octobre 2011.
  26. Maëlle Robert, « Escales de paquebots à Cherbourg : 4,7 millions d'euros injectés dans l'économie locale », France Bleu Cotentin, site internet, 10 mai 2017.
  27. 27,0 et 27,1 A. Langlois, « Le commerce », Cherbourg et le Cotentin, impr. Émile Le Maout, Cherbourg, 1905, p. 358.
  28. « Cherbourg, le deuxième port de France », Cherbourg-Éclair, 3 février 1909.
  29. 29,0 et 29,1 Jean Fleury et Hippolyte Vallée, Nouveau guide du voyageur à Cherbourg, Impr. de Noblet, 1839.
  30. « Le trafic du port de Cherbourg », L'Ouest-Éclair, 21 janvier 1926.
  31. 31,0 et 31,1 « Une vue d'ensemble sur l'activité du port en 1952 », Ouest-France, 22 avril 1952.
  32. a. i., Cherbourg et ses environs, la Hague, le Val de Saire, Michel Lemonnier, Saint-Germain-en-Laye, 1964.
  33. Reflets, décembre 2007-janvier 2008.
  34. Reflets, décembre 2007-janvier 2008.
  35. Cherbourg-Éclair, 14 mai 1926.
  36. Chloé Coupeau, AFP, 30 juillet 2009, 7 h 58.
  37. Ouest-France, 15 octobre 2010.
  38. 38,0 38,1 et 38,2 « Report sine die du projet de terminal charbonnier offshore de Cherbourg », AFP, 10 mai 2011, 19 h 29.

Liens internes

Lien externe