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'''Fernand Le Prieur''', | '''Fernand''' Alphonse Élie Hugues '''Le Prieur''', {{date naissance|1|4|1922|Carteret}} <ref name=insee>« Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2015.</ref> et {{date décès|17|9|2015|Avranches}} <ref> « Acte de décès n° 289 - État-civil de Avranches - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2015.</ref>, est un homme politique de la [[Manche]]. | ||
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* Chevalier du Mérite national | |||
* Officier dans l'Ordre des Palmes Académiques | |||
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==Article connexe== | |||
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Fernand Alphonse Élie Hugues Le Prieur, né à Carteret le 1er avril 1922 [1] et mort à Avranches le 17 septembre 2015 [2], est un homme politique de la Manche.
Biographie
Né d'un père marin et d'une mère agricultrice[3], il est élève au collège Littré[4]. Réfractaire au service du travail obligatoire sous l'Occupation allemande de la Manche, il sera membre et président d'honneur de l'association des réfractaires et maquisards de l'Avranchin[3].
A l'issue de ses études de droit à Paris, il s'installe à Avranches en 1949 comme clerc de l'étude de Me Ballé puis comme avocat en 1951. Il est élu à plusieurs reprises bâtonnier du barreau d'Avranches par ses confrères[3].
Il est président du syndicat d'initiative d'Avranches de 1957 à 2001[5], date de sa municipalisation par Guénhaël Huet. En 1957, il achète le manoir de la Roche-Plate, rue du Grand-Tertre[6].
Classé à droite mais non encarté, conseiller municipal pendant plusieurs années, il prend la succession de Léon Jozeau-Marigné comme maire d'Avranches en 1983 après en avoir été le premier adjoint. Il cède sa place à René André lors des élections municipales de 1989[5].
À la tête du syndicat d’initiative et de la mairie, il crée les premières rues semi-piétonnes dans les Trois-Quartiers[5], dirige la sonorisation et la mise en lumière du Jardin des Plantes, décide de l’éclairage du stade, des travaux de canalisation de la Pivette, du quartier Saint-Étienne[4], la restauration de la bibliothèque du fonds ancien de la mairie, avec une chambre forte pour conserver les manuscrits du Mont-Saint-Michel[3].
En mai 1962, il est à l'initiative de l'ouverture d'un foyer d'urgence Emmaüs[7]. En 1988, il orne la place Patton d'un char Sherman M4-A4-T de 1952[8].
Distinctions
- Chevalier de la Légion d'Honneur [9]
- Chevalier du Mérite national
- Officier dans l'Ordre des Palmes Académiques
Notes et références
- ↑ « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2015.
- ↑ « Acte de décès n° 289 - État-civil de Avranches - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2015.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 « Fernand Le Prieur, “douceur et autorité” », La Manche libre, 18 septembre 2015. (Lire en ligne).
- ↑ 4,0 et 4,1 David Nicolas, Allocution du lundi 21 septembre 2015 à l’occasion des obsèques de Fernand Le Prieur, en l’église Saint-Gervais d’Avranches. (Lire en ligne)
- ↑ 5,0 5,1 et 5,2 « Ancien maire d'Avranches. Fernand Le Prieur est décédé », ouest-france.fr, 17 septembre 2015. (lire en ligne)
- ↑ Anthony Moisson, « Le manoir de la rue du Grand-Tertre bientôt restauré », Ouest-France, 22 mai 2018
- ↑ « Avranches : 50 ans d’hébergement d’urgence au Foyer Emmaüs », Ouest-France, 22 novembre 2012. (lire en ligne)
- ↑ « Le char de la place Patton reverdit », La Manche libre, 19 juin 2015. (lire en ligne)
- ↑ deuils.ouest-france.fr, 18 septembre 2015 (lire en ligne)