Actions

« Barrage de la Roche-qui-Boit » : différence entre les versions

De Wikimanche

(Annulation des modifications 352288 de Yane (discussion) erreur)
Balise : Annulation
(vers l'arrasement)
Ligne 5 : Ligne 5 :
Le '''barrage de la Roche-qui-boit''' est une infrastructure hydraulique de la [[Manche]], située à [[Ducey]].
Le '''barrage de la Roche-qui-boit''' est une infrastructure hydraulique de la [[Manche]], située à [[Ducey]].


__TOC__
Il est considéré comme un barrage de compensation au [[barrage de Vezins]].
 
==Histoire==
Il est bâti sur la [[Sélune]] à l'initiative de la [[Société des forces motrices de la Sélune]] <ref name=Illustration>''L'Illustration économique et financière'', numéro spécial « La Manche », 28 août 1926. </ref>.
Il est bâti sur la [[Sélune]] à l'initiative de la [[Société des forces motrices de la Sélune]] <ref name=Illustration>''L'Illustration économique et financière'', numéro spécial « La Manche », 28 août 1926. </ref>.


Ligne 14 : Ligne 16 :
En [[1926]], un moteur Diesel de 1 200 kW est installé « pour pallier les insuffisances hydrauliques » <ref name=Norois1/>.
En [[1926]], un moteur Diesel de 1 200 kW est installé « pour pallier les insuffisances hydrauliques » <ref name=Norois1/>.


Il est considéré comme un barrage de compensation au [[barrage de Vezins]].
Il est vidangé une première fois à l'été [[1952]] <ref>« Des barrages presque centenaires », ''Ouest-France'', 11 janvier 2012. </ref>.


Il est vidangé une première fois à l'été [[1952]] <ref>« Des barrages presque centenaires », ''Ouest-France'', 11 janvier 2012. </ref>.
Le [[14 novembre]] [[2017]], Nicolas Hulot, ministre  de la Transition écologique et solidaire, annonce l'arasement des barrages de la Roche-qui-boit et de Vezins. La déconstruction du barrage de Vezins est prévue du printemps 2018 à l'automne 2019, celle du barrage de la Roche-qui-Boit suivra<ref>« Vallée de la Sélune : la mort des barrages est signée », ''La Gazette de la Manche'', 15 novembre 2017.</ref>.


Le [[14 novembre]] [[2017]], Nicolas Hulot, ministre  de la Transition écologique et solidaire, annonce l'arasement des barrages de la Roche-qui-boit et de Vezins. La déconstruction du barrage de Vezins est prévue du printemps 2018 à l'automne 2019, celle du barrage de la Roche-qui-Boit suivra.<ref>« Vallée de la Sélune : la mort des barrages est signée », ''La Gazette de la Manche'', 15 novembre 2017.</ref>
En juin [[2020]], après le démantèlement du barrage de Vezins, EDF engage les travaux préparatoires à la démolition du barrage de la Roche-qui-Boit ;  les sédiments seront retirés d'ici mars 2021 ; la production d'électricité sera arrêtée le mois suivant et la retenue d'eau vidangée ; les travaux de démantèlement se dérouleront de mai 2021 à février 2022<ref>Mauricette Guittard, « Barrages : vers la démolition de La Roche-qui-Boit », ''Ouest-France'', 13 mai 2020.</ref>


==Description==
==Description==

Version du 13 mai 2020 à 09:07

Le barrage de la roche qui Boit vu du ciel 2013.
Le barrage de la Roche qui boit au début du XXe siècle.
Les ouvriers sur le barrage de la Roche qui Boit (1950).

Le barrage de la Roche-qui-boit est une infrastructure hydraulique de la Manche, située à Ducey.

Il est considéré comme un barrage de compensation au barrage de Vezins.

Histoire

Il est bâti sur la Sélune à l'initiative de la Société des forces motrices de la Sélune [1].

Les travaux commencent en 1916 et sont achevés en 1919. Des prisonniers de guerre allemands fournissent une grande partie de la main-d'œuvre [2]. Il permet de retenir 4 millions de mètres cubes d'eau, « dont 900 000 utilisables » [2].

Le barrage alimente une centrale hydroélectrique. Le courant commence à être produit commercialement le 9 juillet 1920 sur la ligne Ducey-Granville [1]. La puissance installée est de 1 750 kW [2].

En 1926, un moteur Diesel de 1 200 kW est installé « pour pallier les insuffisances hydrauliques » [2].

Il est vidangé une première fois à l'été 1952 [3].

Le 14 novembre 2017, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, annonce l'arasement des barrages de la Roche-qui-boit et de Vezins. La déconstruction du barrage de Vezins est prévue du printemps 2018 à l'automne 2019, celle du barrage de la Roche-qui-Boit suivra[4].

En juin 2020, après le démantèlement du barrage de Vezins, EDF engage les travaux préparatoires à la démolition du barrage de la Roche-qui-Boit ; les sédiments seront retirés d'ici mars 2021 ; la production d'électricité sera arrêtée le mois suivant et la retenue d'eau vidangée ; les travaux de démantèlement se dérouleront de mai 2021 à février 2022[5]

Description

Il s'agit d'un barrage à voûtes multiples et contreforts, construit sous la direction d'Albert Caquot (1881-1976), ingénieur des Ponts-et-Chaussées.

Il mesure 15 m de haut et il est long de 125 m. Il produit 5 millions de kilowattheures par an.

Le lac qu'il forme mesure 5 km de long et couvre 40 hectares.

Localisation

Chargement de la carte...

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 L'Illustration économique et financière, numéro spécial « La Manche », 28 août 1926.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 André Journaux, « L'électricité en Basse-Normandie - Étude de géographie économique », Norois, n° 6, avril-juin 1955, pp. 147-148.
  3. « Des barrages presque centenaires », Ouest-France, 11 janvier 2012.
  4. « Vallée de la Sélune : la mort des barrages est signée », La Gazette de la Manche, 15 novembre 2017.
  5. Mauricette Guittard, « Barrages : vers la démolition de La Roche-qui-Boit », Ouest-France, 13 mai 2020.

Lien interne

Lien externe