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'''André Hilt''', {{date naissance|2|2|1906|Paris}} <ref name=ec>« Acte de naissance n° 228 », ''Archives de Paris'', archives du {{8e}} arrondissement, registre de l'état-civil des naissances (1906), 8N 141, page 9/31.</ref> et {{date décès|22|2|1946|Saint-Lô}} <ref name=ec/>, est un architecte de la [[Reconstruction dans la Manche|Reconstruction]] en lien avec la Manche.
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== Biographie ==
== Biographie ==
Élève de l'atelier libre d'Alphonse Defrasse à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, André Hilt obtient le Prix de Rome en [[1934]]. Il est nommé chef d'atelier d'Architecture à l'École des Beaux-Arts de Paris et prend la direction de ''L'Architecture française'' jusqu'en [[1943]].
Élève de l'atelier libre d'Alphonse Defrasse à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, André Hilt obtient le Prix de Rome en [[1934]].


Nommé architecte de la [[Reconstruction dans la Manche|reconstruction]] le [[24 novembre]] [[1944]], il est secondé par [[Marcel Mersier]], et travaille avec Joseph Marrast, architecte des Palais Nationaux, inspecteur général de la Reconstruction en Normandie qui reconstruit le [[Fondation du Bon Sauveur de Saint-Lô|Bon Sauveur]] à [[Saint-Lô]] <ref>Annick Garnier-Sureau, ''La reconstruction, une histoire de famille : Saint-Lô, 1946-1954'', Charles Corlet, 2007.</ref>.
Il est nommé chef d'atelier d'Architecture à l'École des Beaux-Arts de Paris et prend la direction de ''L'Architecture française'' jusqu'en [[1943]]. Il a [[Pierre Sautier]], autre architecte de la Manche, parmi ses élèves.


« Dans une ville en plein chaos : maisons détruites, rues pleines de décombres, population pressée de trouver à se reloger... D'emblée, la question se pose : imaginer une cité nouvelle ou refaire la ville à l'image de l'ancienne ? André Hilt, faute de documents d'archives, se plonge alors dans la mémoire des gens, multiplie les rencontres, les discussions pour pouvoir se faire une idée du Saint-Lô d'avant tout en hantant ses vestiges » <ref>Isabelle Jolivet, ''Ballade en clichés: Saint-Lô court sur un siècle'', Le cyprès penché, 2001.</ref>.
Nommé architecte de la [[Reconstruction dans la Manche|reconstruction]] le [[24 novembre]] [[1944]], il est secondé par [[Marcel Mersier]], et travaille avec [[Joseph Marrast]], architecte des Palais Nationaux, inspecteur général de la Reconstruction en Normandie qui reconstruit le [[Fondation du Bon Sauveur de Saint-Lô|Bon Sauveur]] à [[Saint-Lô]] <ref>Annick Garnier-Sureau, ''La reconstruction, une histoire de famille : Saint-Lô, 1946-1954'', Charles Corlet, 2007.</ref>.
 
« Dans une ville en plein chaos : maisons détruites, rues pleines de décombres, population pressée de trouver à se reloger… D'emblée, la question se pose : imaginer une cité nouvelle ou refaire la ville à l'image de l'ancienne ? André Hilt, faute de documents d'archives, se plonge alors dans la mémoire des gens, multiplie les rencontres, les discussions pour pouvoir se faire une idée du Saint-Lô d'avant tout en hantant ses vestiges » <ref>Isabelle Jolivet, ''Ballade en clichés: Saint-Lô court sur un siècle'', Le cyprès penché, 2001.</ref>.


Il meurt accidentellement le [[22 février]] [[1946]] sans pouvoir mener son plan de reconstruction de la ville. C'est [[Marcel Mersier]] qui l'appliquera.
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==Hommage==
* La [[Promenade André-Hilt (Saint-Lô)|promenade André-Hilt]] perpétue sa mémoire à [[Saint-Lô]]


{{Notes et références}}
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{{DEFAULTSORT:Hilt, Andre}}
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[[Catégorie:Architecte de la Manche]]
[[Catégorie:Architecte de la Manche]]
[[Catégorie:Architecte agréé MRU]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 40 ans]]

Dernière version du 8 août 2022 à 11:28

André Hilt, né à Paris le 2 février 1906 [1] et mort à Saint-Lô le 22 février 1946 [1], est un architecte de la Reconstruction en lien avec la Manche.

Biographie

Élève de l'atelier libre d'Alphonse Defrasse à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, André Hilt obtient le Prix de Rome en 1934.

Il est nommé chef d'atelier d'Architecture à l'École des Beaux-Arts de Paris et prend la direction de L'Architecture française jusqu'en 1943. Il a Pierre Sautier, autre architecte de la Manche, parmi ses élèves.

Nommé architecte de la reconstruction le 24 novembre 1944, il est secondé par Marcel Mersier, et travaille avec Joseph Marrast, architecte des Palais Nationaux, inspecteur général de la Reconstruction en Normandie qui reconstruit le Bon Sauveur à Saint-Lô [2].

« Dans une ville en plein chaos : maisons détruites, rues pleines de décombres, population pressée de trouver à se reloger… D'emblée, la question se pose : imaginer une cité nouvelle ou refaire la ville à l'image de l'ancienne ? André Hilt, faute de documents d'archives, se plonge alors dans la mémoire des gens, multiplie les rencontres, les discussions pour pouvoir se faire une idée du Saint-Lô d'avant tout en hantant ses vestiges » [3].

Il meurt accidentellement le 22 février 1946 sans pouvoir mener son plan de reconstruction de la ville. C'est Marcel Mersier qui l'appliquera.

Hommage

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « Acte de naissance n° 228 », Archives de Paris, archives du 8e arrondissement, registre de l'état-civil des naissances (1906), 8N 141, page 9/31.
  2. Annick Garnier-Sureau, La reconstruction, une histoire de famille : Saint-Lô, 1946-1954, Charles Corlet, 2007.
  3. Isabelle Jolivet, Ballade en clichés: Saint-Lô court sur un siècle, Le cyprès penché, 2001.