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Émile Amchin

De Wikimanche

Émile Amchin.

Émile François Auguste Amchin, né à Saint-Jacques-de-Néhou le 5 février 1898 et mort le 17 janvier 1962, est une personnalité de la Manche.

Il entre à l'École normale d'instituteurs de Saint-Lô en 1915 mais la guerre l'arrache à ses études et il est mobilisé au 110e régiment d'artillerie à Cherbourg en 1917 [1]. Admis à l'École militaire d'artillerie de Fontainebleau, il devient aspirant en décembre 1917 et monte au front avec le 25e d'artillerie. Promu sous-lieutenant en octobre 1918, il est démobilisé le 29 mai 1920 et nommé instituteur adjoint à Cérences puis à Barneville [1]. En 1921, il quitte la Manche. Mis à la disposition du ministère de la Guerre pendant sept ans, il est délégué comme professeur à l'École militaire des Andelys (Eure) [1]. En septembre 1928, il revient à Émondeville comme instituteur titulaire, et l'année suivante, l'inspection académique lui confie la direction de l'école publique et du cours complémentaire de garçons à Saint-Hilaire-du-Harcouët. En 1939, M. Amchin est incorporé comme lieutenant à la 2e batterie du 50e d'artillerie [1]. Aux armées le 15 octobre 1939, il prend part à la campagne de Hollande et de Belgique. Blessé et fait prisonnier le 29 mai 1940 à Ramskapelle (Belgique), il est finalement libéré en qualité d'ancien combattant de 14-18 et retrouve Saint-Hilaire le 26 septembre 1941 [1]. Il s'emploie à organiser des centres d'entraide aux prisonniers. En juillet 1944, son patriotisme lui vaut d'être recherché par les Allemands et il se réfugie à Savigny [1].

En octobre 1946, Émile Amchin est nommé directeur du centre d'apprentissage qui ouvrira ses portes en octobre 1948. Il part en retraite en 1952 et rejoint la région parisienne [1].

Membre du Comité fédéral de la Fédération nationale des combattants prisonniers de guerre depuis sa création jusqu'en 1948, il est nommé responsable des questions agricoles. Il sera ensuite vice-président de la fédération départementale des anciens prisonniers de guerre jusqu'en 1950 [1].

Distinctions

  • Légion d'honneur (chevalier)
  • Officier de l'instruction publique
  • Croix de guerre 1914-1918 avec étoile de bronze
  • Croix de guerre 1939-1945
  • Médaille de l'Éducation nationale (argent)

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 et 1,7 Ouest-France, 1er juillet 1952.