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==Un pionnier de l'éclairage électrique==
==Un pionnier de l'éclairage électrique==
Suite à la guerre franco-prussienne de [[1870]], la famille d'Édouard Lecomte s'installe à [[Mortain]] <ref name=OF> ''Ouest-France'', 21 juillet 1959. </ref>. Le jeune Édouard fréquente le petit séminaire de la ville, puis l'École supérieure professionnelle de Caen. À seize ans, il se lance dans la carrière de l'électricité après le décès de son père <ref name=OF/>. Il fait ses débuts à Paris, à l'usine Gramme, et assiste à l'exposition universelle de [[1889]]. Il effectue ensuite son service militaire à Arras, au 3{{e}} génie, puis se lance dans la distribution d'électricité dans sa ville natale et à Caen, dont il dirige la construction des premiers réseaux au sein de la Société régionale d'électricité <ref name=OF/>. En [[1897]], M. Lecomte obtient la concession de la distribution de la lumière électrique dans [[Bricquebec]], qui devient l'une des premières communes de la Manche à disposer d'un tel éclairage. Il souhaite doter [[Valognes]] du même équipement mais se heurte au refus de l'adjoint au maire, quincaillier, qui détient le monopole de la vente du pétrole pour les lampadaires <ref name=OF/>. Édouard Lecomte jette alors son dévolu sur Torigni, dont il obtient la concession d'électricité. Il revend celle de Bricquebec en [[1907]]. Le secteur électrique de Torigni est nationalisé en [[1946]] et M. Lecomte devient un retraité de l'EDF <ref name=OF/>.  
Suite à la [[Guerre franco-allemande de 1870|guerre franco-prussienne]] de [[1870]], la famille d'Édouard Lecomte s'installe à [[Mortain]] <ref name=OF> ''Ouest-France'', 21 juillet 1959. </ref>. Le jeune Édouard fréquente le [[Abbaye Blanche (Mortain)|petit séminaire]] de la ville, puis l'École supérieure professionnelle de Caen. À seize ans, il se lance dans la carrière de l'électricité après le décès de son père <ref name=OF/>. Il fait ses débuts à Paris, à l'usine Gramme, et assiste à l'exposition universelle de [[1889]]. Il effectue ensuite son service militaire à Arras, au 3{{e}} génie, puis se lance dans la distribution d'électricité dans sa ville natale et à Caen, dont il dirige la construction des premiers réseaux au sein de la Société régionale d'électricité <ref name=OF/>. En [[1897]], M. Lecomte obtient la concession de la distribution de la lumière électrique dans [[Bricquebec]], qui devient l'une des premières communes de la Manche à disposer d'un tel éclairage. Il souhaite doter [[Valognes]] du même équipement mais se heurte au refus de l'adjoint au maire, quincaillier, qui détient le monopole de la vente du pétrole pour les lampadaires <ref name=OF/>. Édouard Lecomte jette alors son dévolu sur [[Torigni-sur-Vire|Torigni]], dont il obtient la concession d'électricité. Il revend celle de Bricquebec en [[1907]]. Le secteur électrique de Torigni est nationalisé en [[1946]] et M. Lecomte devient un retraité de l'EDF <ref name=OF/>.


==Distinction==
==Distinction==

Dernière version du 29 mars 2024 à 10:11

Célestin Félicien Édouard Lecomte, né à Troyes (Aube) le 31 mai 1869 et mort à Caen (Calvados) le 13 février 1969, est une personnalité économique liée à la Manche.

Un pionnier de l'éclairage électrique

Suite à la guerre franco-prussienne de 1870, la famille d'Édouard Lecomte s'installe à Mortain [1]. Le jeune Édouard fréquente le petit séminaire de la ville, puis l'École supérieure professionnelle de Caen. À seize ans, il se lance dans la carrière de l'électricité après le décès de son père [1]. Il fait ses débuts à Paris, à l'usine Gramme, et assiste à l'exposition universelle de 1889. Il effectue ensuite son service militaire à Arras, au 3e génie, puis se lance dans la distribution d'électricité dans sa ville natale et à Caen, dont il dirige la construction des premiers réseaux au sein de la Société régionale d'électricité [1]. En 1897, M. Lecomte obtient la concession de la distribution de la lumière électrique dans Bricquebec, qui devient l'une des premières communes de la Manche à disposer d'un tel éclairage. Il souhaite doter Valognes du même équipement mais se heurte au refus de l'adjoint au maire, quincaillier, qui détient le monopole de la vente du pétrole pour les lampadaires [1]. Édouard Lecomte jette alors son dévolu sur Torigni, dont il obtient la concession d'électricité. Il revend celle de Bricquebec en 1907. Le secteur électrique de Torigni est nationalisé en 1946 et M. Lecomte devient un retraité de l'EDF [1].

Distinction

  • Grande médaille d'or du travail

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Ouest-France, 21 juillet 1959.

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