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[[Fichier:Avranches-rue Constitution.jpg|thumb|right|280px|Rue de la Constitution<br>au 19{{e}} siècle]]
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La '''rue de la Constitution''' est une [[Liste des voies d'Avranches|voie d'Avranches]].
La '''rue de la Constitution''' est une [[Liste des voies d'Avranches|voie d'Avranches]].


Elle fait référence à la Constitution française de [[1791]].
Son nom fait référence à la Constitution française de [[1791]].


Dénommée d'abord le ''Grand chemin'', elle devient ensuite la ''rue Esmangard'' <ref name=Osmond/>. Elle est baptisée ''rue de la Constitution'' sous le Premier Empire, avant de devenir ''rue de Bretagne'' sous la Restauration, puis de redevenir ''rue de la Constitution'' en [[1830]] <ref name=Osmond/>.


==Histoire==
==Histoire==
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Elle est ouverte en [[1776]] pour donner passage à la « route royale » allant de Caen à Saint-Malo <ref name=Osmond>Alphonse Osmond, ''En flânant dans les rues d'une petite ville'', impr. Oberthur, Rennes, 1948, p. 250-254. </ref>.
Elle est ouverte en [[1776]] pour donner passage à la « route royale » allant de Caen à Saint-Malo <ref name=Osmond>Alphonse Osmond, ''En flânant dans les rues d'une petite ville'', impr. Oberthur, Rennes, 1948, p. 250-254. </ref>.


C'est par cette rue que le [[11 novembre]] [[1793]], l'[[Chouannerie dans la Manche|armée des Vendéens]] entre dans Avranches sans éprouver de résistance.<ref> Alexandre Motet, « Avranches, ses rues et ses environs », '' Mémoires de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches'', 1842, p.87[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6558198b/f107.item ''(lire en ligne)'']</ref>
C'est par cette voie que le [[11 novembre]] [[1793]], l'[[Chouannerie dans la Manche|armée des Vendéens]] entre dans Avranches sans éprouver de résistance.<ref> Alexandre Motet, « Avranches, ses rues et ses environs », '' Mémoires de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches'', 1842, p.87[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6558198b/f107.item ''(lire en ligne)'']</ref>
 
Dénommée d'abord le ''Grand chemin'', elle devient ensuite la ''rue Esmangard'' <ref name=Osmond/>. Elle est baptisée ''rue de la Constitution'' sous le Premier Empire, avant de devenir ''rue de Bretagne'' sous la Restauration, puis de redevenir ''rue de la Constitution'' en [[1830]] <ref name=Osmond/>.


Elle est pavée de [[1824]] à [[1836]] <ref name=Osmond/>.
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En mars [[1941]], elle devient ''rue du Maréchal-Pétain'' <ref name=Osmond/>.
En mars [[1941]], elle devient ''rue du Maréchal-Pétain'' <ref name=Osmond/>.


En [[1944]], elle est en partie détruite par les bombardements américains du [[7 juillet]]; le [[31 juillet]] le général [[Patton]] y fait passer les sept divisions américaines qui libèrent ensuite la Bretagne. <ref> David Nicolas-Méry et Emmanuel Villain ''La baie du Mont-Saint-Michel pendant la Seconde guerre mondiale: témoignages photographiques'', Impr. Malécot, Pontorson,  ISBN 978-2-7466-6914-7</ref>
En [[1944]], elle est en partie détruite par les bombardements américains du [[7 juillet]] ; le [[31 juillet]] le général [[Patton]] y fait passer les sept divisions américaines qui libèrent ensuite la Bretagne <ref> David Nicolas-Méry et Emmanuel Villain ''La baie du Mont-Saint-Michel pendant la Seconde guerre mondiale: témoignages photographiques'', Impr. Malécot, Pontorson,  ISBN 978-2-7466-6914-7</ref>.


Elle retrouve son nom de ''rue de la Constitution'' en juin [[1944]], sitôt l'arrivée des troupes alliées <ref name=Osmond/>.
Elle retrouve son nom de ''rue de la Constitution'' en juin [[1944]], sitôt l'arrivée des troupes alliées <ref name=Osmond/>.


La reconstruction de la rue est entamée en juillet [[1949]]. Dans sa partie basse, la largeur de la rue est augmentée de plusieurs mètres, sur une longueur de 250m, côté gauche en montant. On y trouve des évocations architecturales du Moyen-âge. L'architecture de la partie haute résume l'histoire urbaine de la ville depuis le 18{{e}} siècle<ref> David Nicolas-Méry ''Découvrir Avanches'', éditions Orep, 2013 , ISBN 978-2-8151-01219</ref>.
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La reconstruction de la rue est entamée en juillet [[1949]]. Dans sa partie basse, la largeur de la rue est augmentée de plusieurs mètres, sur une longueur de {{unité|250|m}}, côté gauche en montant. On y trouve des évocations architecturales du Moyen âge. L'architecture de la partie haute résume l'histoire urbaine de la ville depuis le 18{{e}} siècle <ref> David Nicolas-Méry ''Découvrir Avanches'', éditions Orep, 2013 , ISBN 978-2-8151-01219</ref>.


Deux grands chantiers, l'un en [[1998]] pour la parte basse, l'autre en [[2004]] pour la partie haute ont à nouveau modifié l'aspect de la rue désormais en sens unique<ref>« Rue de la Constitution : quel chantier ! », ''Avranches communication'', n°49, printemps 2004</ref>.
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== Situation ==
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Version du 16 mars 2023 à 11:33

Rue de la Constitution au 19e siècle

La rue de la Constitution est une voie d'Avranches.

Son nom fait référence à la Constitution française de 1791.


Histoire

Le tramway avant la Première Guerre mondiale.

Elle est ouverte en 1776 pour donner passage à la « route royale » allant de Caen à Saint-Malo [1].

C'est par cette voie que le 11 novembre 1793, l'armée des Vendéens entre dans Avranches sans éprouver de résistance.[2]

Dénommée d'abord le Grand chemin, elle devient ensuite la rue Esmangard [1]. Elle est baptisée rue de la Constitution sous le Premier Empire, avant de devenir rue de Bretagne sous la Restauration, puis de redevenir rue de la Constitution en 1830 [1].

Elle est pavée de 1824 à 1836 [1].

En mars 1941, elle devient rue du Maréchal-Pétain [1].

En 1944, elle est en partie détruite par les bombardements américains du 7 juillet ; le 31 juillet le général Patton y fait passer les sept divisions américaines qui libèrent ensuite la Bretagne [3].

Elle retrouve son nom de rue de la Constitution en juin 1944, sitôt l'arrivée des troupes alliées [1].

Après la Reconstruction.

La reconstruction de la rue est entamée en juillet 1949. Dans sa partie basse, la largeur de la rue est augmentée de plusieurs mètres, sur une longueur de 250 m, côté gauche en montant. On y trouve des évocations architecturales du Moyen âge. L'architecture de la partie haute résume l'histoire urbaine de la ville depuis le 18e siècle [4].

Deux grands chantiers, l'un en 1998 pour la parte basse, l'autre en 2004 pour la partie haute ont à nouveau modifié l'aspect de la rue désormais en sens unique [5].

Situation

En descendant vers la place Littré.
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Longue d'environ 600 m, elle commence, au nord-ouest, place Littré et se termine, au sud-est, place Patton.

Elle reçoit, d'un côté, la rue Saint-Symphorien, la rue Saint-Saturnin, la rue Duhamel, la rue Belle-Étoile et la rue du Séminaire, et de l'autre côté, la rue des Fontaines-Couvertes, la rue Saint-Pierre, la rue Valhubert, la rue de Mortain et la rue Affichard.

Elle traverse la place des Fontaines-Couvertes.

Commerces et autres activités

Côté pair
  • N° 2 bis : Diesnis (lingerie) [6]
  • N° 10 : Y. Gégard (vêtements) [7]
  • N° 18 : L'Avranchin 1895- [8] ; Banque populaire de l'Ouest (banque) [9]
  • N° 18 bis : Optic 2000 (J. Lemaux) [10]
  • N° 22 : La Civette (café-tabac) [9]
  • N° 26 : Les Galeries, autrefois le Grand Bazar, magasin de vêtements depuis 100 ans
  • N° 28 : Crédit Lyonnais (banque) [9]
  • N° 32 : Ouest-France (rédaction) [11]
  • N° 34 : Boucherie-charcuterie Heurtier [9] ; Pantashop[11]
  • N° 40 : Pierre Bretel (garage) [12]
  • N° 42 : Tryba (fenêtres) [13]
  • N° 48 : Photo moderne (Armand Le Noan) [14]
  • N° 50 : Coccimarket (sept. 2014-)
  • N° 62 : Daniel Cornille (assurance AXA) [10]
  • N° 64 : Pizza Sprint (livraison de pizzas) [13]
Côté impair
  • N° 3 : CIC (banque) [11], A la Ménagère de 1880 à 1944 traversant rue du Pot-d'Étain
  • N° 5 : Le Grand passage (galerie commerciale)[11], débouche rue du Pot-d'Étain
  • N° 7 : Optique Plantade [10]
  • N° 9 : Bergevin (horlogerie-bijouterie) [8]
  • N° 13 : Droguerie centrale [15]
  • N° 13 bis : Grande pharmacie centrale (E. Tostivint) [16]
  • N° 17 : Droguerie Legrand-Cerbonney [17]
  • N° 19 : Pharmacie du Centre (anciennement Pharmacie Burgot) [11]
  • N° 23 : Centre optique mutualiste [10]
  • N° 29 : Rédaction de La Manche Libre [11]
  • N° 45 : Millepages (librairie) [18], Cache-cache (vêtements) [19]
  • N° 47 : Le Saint Marco (restaurant) [11]
  • N° 49 : Le Star (cinéma)
  • N° 55 : Le Longchamp (café) [9]
  • N° 57 : Mutuelle de la Mayenne [10]
  • N° 83 : Hôtel de la Croix d'Or (hôtel-restaurant) [20]

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Alphonse Osmond, En flânant dans les rues d'une petite ville, impr. Oberthur, Rennes, 1948, p. 250-254.
  2. Alexandre Motet, « Avranches, ses rues et ses environs », Mémoires de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches, 1842, p.87(lire en ligne)
  3. David Nicolas-Méry et Emmanuel Villain La baie du Mont-Saint-Michel pendant la Seconde guerre mondiale: témoignages photographiques, Impr. Malécot, Pontorson, ISBN 978-2-7466-6914-7
  4. David Nicolas-Méry Découvrir Avanches, éditions Orep, 2013 , ISBN 978-2-8151-01219
  5. « Rue de la Constitution : quel chantier ! », Avranches communication, n°49, printemps 2004
  6. Ouest-France, 8 janvier 1955.
  7. L'Avranchin, 4 février 1905.
  8. 8,0 et 8,1 L'Avranchin, 29 septembre 1895.
  9. 9,0 9,1 9,2 9,3 et 9,4 Portail des commerces de Basse-Normandie, site internet, 2000.
  10. 10,0 10,1 10,2 10,3 et 10,4 Avranches Communication, n°32, octobre 1999
  11. 11,0 11,1 11,2 11,3 11,4 11,5 et 11,6 Pages jaunes, consulté en avril 2016.
  12. Guide Michelin, 1900.
  13. 13,0 et 13,1 La Gazette de la Manche, guide Tour de France, juillet 2016.
  14. Ouest-France, 1er décembre 1958.
  15. Journal de Ducey, 24 décembre 1907.
  16. Journal de Ducey, 2 juillet 1907.
  17. Avranches communication, bulletin municipal, n° 34, 2000.
  18. « La librairie avranchinaise Millepages tourne la page », Avranchesinfos, site internet, 20 avril 2008.
  19. Pages jaunes, 2020.
  20. Les Guides Bleus, Normandie, Librairie Hachette, 1972, p. 690.

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