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'''Pierre Le Jaudet''', né à [[Saint-Jean-le-Thomas]] le [[31 août]] [[1906]] et décédé à Oranienburg-Sachsenhausen (Allemagne) le [[11 novembre]] [[1944]], est un déporté de la [[Manche]].
'''Pierre Le Jaudet''', {{date naissance|31|8|1906|Saint-Jean-le-Thomas}} et mort à Oranienburg-Sachsenhausen (Allemagne) {{date décès|14|11|1944}}, est un déporté de la [[Manche]].


Pierre Le Jaudet est déporté le [[2 juillet]] [[1942]] vers la prison de Karlsruhe (Allemagne) en même temps que [[Albert Escolan]]. Déporté ""NN"" <ref>''Nacht und Nebel'' = "Nuit et brouillard" - interprétation du signe N.N. accolé par l'administration SS à tout détenu désigné dès sa déportation.</ref>, il est condamné à des travaux forcés à Rheinbach puis transféré à la prison de Sonneburg (Pologne) ; prison d'application des peines de travaux forcés pour les hommes déportés ""NN"".
Fils d'Antoine et de Marie Yvonne Jobic, Pierre Le Jaudet est pupille de la nation ; son père ayant été tué lors de la [[Première Guerre mondiale|Grande guerre]]. Il se marie le [[18 janvier]] [[1936]] au Havre (Seine-Maritime) avec Marcelle Mouë.


Transféré au camp de concentration d'Oranienburg-Sachsenhausen, il y trouve la mort le 11 novembre 1944.
Opérateur radio du réseau Brutus, il est arrêté le [[25 septembre]] [[1941]] puis emprisonné à la prison de Fresnes du [[25 septembre]] [[1941]] au [[2 juillet]] [[1942]] date de sa déportation.


==Note==
Il connaît la prison de Karlsruhe (Allemagne) en même temps qu'[[Albert Escolan]]. Déporté ""NN"" <ref>''Nacht und Nebel'' = "Nuit et brouillard" - interprétation du signe N.N. accolé par l'administration SS à tout détenu désigné dès sa déportation.</ref>, il est condamné à des travaux forcés à Rheinbach puis transféré à la prison de Sonneburg (Pologne) ; prison d'application des peines de travaux forcés pour les hommes déportés ""NN"".
<References />


==Source==
Transféré au camp de concentration d'Oranienburg-Sachsenhausen, il y trouve la mort à l'âge de 38 ans.
* Fondation pour la mémoire de la déportation.


==Lien interne==
==Hommages==
* [[Résistance dans la Manche]]
Son nom figure sur
* [[Monument aux morts de Saint-Jean-le-Thomas]]
* [[Prison de Saint-Lô|Monument commémoratif 1939-1945]] à [[Saint-Lô]]
* Plaque commémorative dans l'[[Église Saint-Jean-Baptiste (Saint-Jean-le-Thomas)|église de Saint-Jean-le-Thomas]] sur laquelle figure également le nom de son père


{{DEFAULTSORT:Le Jaudet, Pierre}}
{{Notes et références}}
 
==Liens externes==
* [https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=5728845 Fiche individuelle] sur ''Mémorial Gen Web''
* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].
 
{{CLEDETRI:Le Jaudet, Pierre}}
 
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 38 ans]]
[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
[[Catégorie:Déporté de la Manche]]

Dernière version du 9 août 2022 à 13:54

Pierre Le Jaudet, né à Saint-Jean-le-Thomas le 31 août 1906 et mort à Oranienburg-Sachsenhausen (Allemagne) le 14 novembre 1944, est un déporté de la Manche.

Fils d'Antoine et de Marie Yvonne Jobic, Pierre Le Jaudet est pupille de la nation ; son père ayant été tué lors de la Grande guerre. Il se marie le 18 janvier 1936 au Havre (Seine-Maritime) avec Marcelle Mouë.

Opérateur radio du réseau Brutus, il est arrêté le 25 septembre 1941 puis emprisonné à la prison de Fresnes du 25 septembre 1941 au 2 juillet 1942 date de sa déportation.

Il connaît la prison de Karlsruhe (Allemagne) en même temps qu'Albert Escolan. Déporté ""NN"" [1], il est condamné à des travaux forcés à Rheinbach puis transféré à la prison de Sonneburg (Pologne) ; prison d'application des peines de travaux forcés pour les hommes déportés ""NN"".

Transféré au camp de concentration d'Oranienburg-Sachsenhausen, il y trouve la mort à l'âge de 38 ans.

Hommages

Son nom figure sur

Notes et références

  1. Nacht und Nebel = "Nuit et brouillard" - interprétation du signe N.N. accolé par l'administration SS à tout détenu désigné dès sa déportation.

Liens externes