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Curé de [[Chausey]] de [[1929]] à [[1950]], il publie en [[1953]] une brochure de 96 pages, ''Les Iles Chausey'' <ref>Michel Eude, « Pierre Jourdan, Les Iles Chausey », ''Annales de Normandie'', 1956, vol. 6, n° 1. [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/annor_0003-4134_1956_num_6_1_4306_t1_0101_0000_3 ''(lire en ligne)''].</ref>. | Pierre Jourdan est ordonné prêtre à [[Coutances]] en [[1906]] <ref> ''Ouest-France'', 20 juillet 1954. </ref>. | ||
Curé de [[Chausey]] de [[1929]] à [[1950]], il publie en [[1953]] une brochure de 96 pages, ''Les Iles Chausey'' <ref> Michel Eude, « Pierre Jourdan, Les Iles Chausey », ''Annales de Normandie'', 1956, vol. 6, n° 1. [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/annor_0003-4134_1956_num_6_1_4306_t1_0101_0000_3 ''(lire en ligne)''].</ref>. | |||
En [[1937]], Maxime Weygand écrit à l'occasion de l'attribution du prix de vertu Davillier par l'Académie française : « M. l’abbé Jourdan est depuis sept ans curé de l’île Chausey, dont les habitants, peu nombreux, sont tous marins. Il est également instituteur et enseigne une trentaine d’enfants pour lesquelles il établit, en été, une école de plein air. L’île étant parfois, et pour des semaines, isolée du continent par les gros temps, et ne possédant pas de médecin, il soigne aussi les corps, car il a été infirmier pendant la guerre. Il n’abandonne pas l’esprit ; à la cure, il a installé une bibliothèque qu’il tient, pendant l’hiver, à la disposition des habitants. L’été, il se fait syndicat d’initiative pour touristes et pêcheurs, et tout ce qui lui est versé va à soulager les misères des marins et de leur famille. Aussi ces braves gens se sont-ils réunis pour adresser à l’Académie une pétition à laquelle elle a été heureuse de faire droit, et de contribuer peut-être ainsi à réaliser le désir, cher à l’abbé Jourdan, d’organiser des soirées récréatives pour égayer la vie sombre et rude de ses paroissiens. » <ref>'' Rapport sur les prix de vertu 1937 '', Académie française. [http://www.academie-francaise.fr/rapport-sur-les-prix-de-vertu-1937].</ref>. | En [[1937]], Maxime Weygand écrit à l'occasion de l'attribution du prix de vertu Davillier par l'Académie française : « M. l’abbé Jourdan est depuis sept ans curé de l’île Chausey, dont les habitants, peu nombreux, sont tous marins. Il est également instituteur et enseigne une trentaine d’enfants pour lesquelles il établit, en été, une école de plein air. L’île étant parfois, et pour des semaines, isolée du continent par les gros temps, et ne possédant pas de médecin, il soigne aussi les corps, car il a été infirmier pendant la guerre. Il n’abandonne pas l’esprit ; à la cure, il a installé une bibliothèque qu’il tient, pendant l’hiver, à la disposition des habitants. L’été, il se fait syndicat d’initiative pour touristes et pêcheurs, et tout ce qui lui est versé va à soulager les misères des marins et de leur famille. Aussi ces braves gens se sont-ils réunis pour adresser à l’Académie une pétition à laquelle elle a été heureuse de faire droit, et de contribuer peut-être ainsi à réaliser le désir, cher à l’abbé Jourdan, d’organiser des soirées récréatives pour égayer la vie sombre et rude de ses paroissiens. » <ref>'' Rapport sur les prix de vertu 1937 '', Académie française. [http://www.academie-francaise.fr/rapport-sur-les-prix-de-vertu-1937].</ref>. | ||
Il est nommé prêtre auxiliaire à la paroisse Saint-Paul de Granville en [[1950]]. | |||
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Version du 5 mars 2024 à 22:07
Pierre Joseph Jourdan, né au Mesnil-Aubert le 8 octobre 1880 [1] et mort à Granville le 18 juillet 1954 [1], est une personnalité catholique et historien de la Manche.
Biographie
Pierre Jourdan est ordonné prêtre à Coutances en 1906 [2].
Curé de Chausey de 1929 à 1950, il publie en 1953 une brochure de 96 pages, Les Iles Chausey [3].
En 1937, Maxime Weygand écrit à l'occasion de l'attribution du prix de vertu Davillier par l'Académie française : « M. l’abbé Jourdan est depuis sept ans curé de l’île Chausey, dont les habitants, peu nombreux, sont tous marins. Il est également instituteur et enseigne une trentaine d’enfants pour lesquelles il établit, en été, une école de plein air. L’île étant parfois, et pour des semaines, isolée du continent par les gros temps, et ne possédant pas de médecin, il soigne aussi les corps, car il a été infirmier pendant la guerre. Il n’abandonne pas l’esprit ; à la cure, il a installé une bibliothèque qu’il tient, pendant l’hiver, à la disposition des habitants. L’été, il se fait syndicat d’initiative pour touristes et pêcheurs, et tout ce qui lui est versé va à soulager les misères des marins et de leur famille. Aussi ces braves gens se sont-ils réunis pour adresser à l’Académie une pétition à laquelle elle a été heureuse de faire droit, et de contribuer peut-être ainsi à réaliser le désir, cher à l’abbé Jourdan, d’organiser des soirées récréatives pour égayer la vie sombre et rude de ses paroissiens. » [4].
Il est nommé prêtre auxiliaire à la paroisse Saint-Paul de Granville en 1950.
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 Acte de naissance n° 22.
- ↑ Ouest-France, 20 juillet 1954.
- ↑ Michel Eude, « Pierre Jourdan, Les Iles Chausey », Annales de Normandie, 1956, vol. 6, n° 1. (lire en ligne).
- ↑ Rapport sur les prix de vertu 1937 , Académie française. [1].