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'''Michel Cochois''', {{date naissance|1|5|1919|Saint-Hilaire-du-Harcouët}}, mort {{date décès|24|3|2010}}, est une personnalité de la [[Manche]].  
'''Michel''' Gustave '''Cochois''', {{date naissance et décès|1|5|1919|24|3|2010|Saint-Hilaire-du-Harcouët}} <ref> «  Acte de décès n° 30 - État-civil de Saint-Hilaire-du-Harcouët - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2010.</ref>, est une personnalité de la [[Manche]].  


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== Biographie ==
Son père [[Gustave Cochois]] ([[1889]]-[[1977]]) se voit confier la direction du ''[[Le Glaneur de la Manche|Glaneur de la Manche]]'' par son propriétaire et [[1912]], et en acquiert la propriété peu de temps après. Sa mère décède quand il a 6 ans <ref name=manchelibre>« Le fondateur de la Gazette n'est plus », ''La Manche libre''</ref>.


Élève à Avranches puis à Flers (Orne), il effectue son service militaire de deux années et est mobilisé en juin 1940. Blessé, il est prisonnier jusqu'en mai [[1945]], et reçoit la Croix de Guerre à son retour<ref name=manchelibre/>.
Élève à [[Avranches]] puis à Flers (Orne), il effectue son service militaire de deux années et est mobilisé en juin 1940. Blessé, il est prisonnier jusqu'en mai [[1945]], et reçoit la Croix de Guerre à son retour <ref name=manchelibre/>.


Le journal de son père étant interdit de parution depuis la Libération pour être demeuré actif sous l'Occupation, Michel Cochois fonde l’hebdomadaire ''[[La Gazette de la Manche]]''. Confronté au manque de papier et aux problèmes administratifs, le premier numéro ne paraît que le 1{{er}} novembre [[1947]]<ref name=manchelibre/>. Il tire lui-même le premier numéro, une feuille recto-verso, à {{formatnum:2000}} exemplaires <ref name=Ouest>« Décès du fondateur de "La Gazette de la Manche" », ''Ouest-France'', 26 mars 2010. </ref>. Passé à quatre pages, il est imprimé à Rennes et paraît le jeudi soir. Passé à 8 pages et {{formatnum:10000}} exemplaires en [[1954]], l'hebdomadaire est tiré à partir de [[1977]] dans l'imprimerie de la zone du Cerisier à [[Saint-Brice-de-Landelles]]<ref name=manchelibre/>. Porté par l'apparition de l'offset, il développe le journal pour porter son tirage jusqu'à {{formatnum:25000}} exemplaires dans les années 1980 <ref name=Ouest/>
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==Article connexe==
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Dernière version du 9 août 2022 à 12:42

Michel Gustave Cochois, né à Saint-Hilaire-du-Harcouët le 1er mai 1919 et mort dans la même commune le 24 mars 2010 [1], est une personnalité de la Manche.

Biographie

Son père Gustave Cochois (1889-1977) se voit confier la direction du Glaneur de la Manche par son propriétaire et 1912, et en acquiert la propriété peu de temps après. Sa mère décède quand il a 6 ans [2].

Élève à Avranches puis à Flers (Orne), il effectue son service militaire de deux années et est mobilisé en juin 1940. Blessé, il est prisonnier jusqu'en mai 1945, et reçoit la Croix de Guerre à son retour [2].

Le journal de son père étant interdit de parution depuis la Libération pour être demeuré actif sous l'Occupation, Michel Cochois fonde l’hebdomadaire La Gazette de la Manche. Confronté au manque de papier et aux problèmes administratifs, le premier numéro ne paraît que le 1er novembre 1947 [2]. Il tire lui-même le premier numéro, une feuille recto-verso, à 2 000 exemplaires [3]. Passé à quatre pages, il est imprimé à Rennes et paraît le jeudi soir. Passé à 8 pages et 10 000 exemplaires en 1954, l'hebdomadaire est tiré à partir de 1977 dans l'imprimerie de la zone du Cerisier à Saint-Brice-de-Landelles [2]. Porté par l'apparition de l'offset, il développe le journal pour porter son tirage jusqu'à 25 000 exemplaires dans les années 1980 [3].

Il prend sa retraite en 1982. Son fils Jean-Luc lui succède.

En 1992, Ouest-France entre dans le capital de l'hebdomadaire.

Notes et références

  1. «  Acte de décès n° 30 - État-civil de Saint-Hilaire-du-Harcouët - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2010.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 « Le fondateur de la Gazette n'est plus », La Manche libre
  3. 3,0 et 3,1 « Décès du fondateur de "La Gazette de la Manche" », Ouest-France, 26 mars 2010.

Article connexe