Actions

Mare de Tourlaville

De Wikimanche

Révision datée du 13 mai 2023 à 19:07 par Tesson (discussion | contributions) (Page créée avec « La '''Mare de Tourlaville''' est un lieu-dit situé à l'est du Port des Flamands à Tourlaville, à Cherbourg-en-Cotentin ==Le « parc aux bois des Flamands »== Vers 1845, 10 hectares de marais y sont acquis par l'arsenal de Cherbourg<ref>Ferdinand François de Bon, Les ports militaires de la France, Cherbourg, 1867, p.93, [https://www.google.fr/books/edition/Cherbourg_Accompagn%C3%A9_d_un_plan_et_de_pl/f6ZWAAAAcAAJ?hl=fr&gbpv=1 ''(lire en ligne)''... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

La Mare de Tourlaville est un lieu-dit situé à l'est du Port des Flamands à Tourlaville, à Cherbourg-en-Cotentin

Le « parc aux bois des Flamands »

Vers 1845, 10 hectares de marais y sont acquis par l'arsenal de Cherbourg[1] pour y enfouir les bois de construction des navires. Le procédé peut surprendre, mais il est connu : il s'appelle « enclavation »[2]. On stocke le bois dans l'eau (ou en l'occurrence dans la vase), l'eau remplace la sève de l'arbre, et de manière contrintuitive le temps de séchage du bois s'en trouve raccourci.

Entre 1848 et 1877, une autre méthode est testée au même endroit, dérivée du « procédé Guibert », proposée par M. de Lapparent. Il s'agissait de placer le bois dans une « atmosphère d'acide sulfureux […] à une température de 50° à 110° »[3]. On imagine bien les conditions d'hygiène infligées aux ouvriers de ce chantier… De plus, le procédé s'est avéré inefficace : au final le bois se fendillait.

Évolution du site

Deux canaux desservaient l'aire d'enfouissement, certainement pour permettre le flottage du bois vers l'arsenal. Ils étaient toujours visibles à la fin des années 1960 ou début 1970[4]. Leurs berges étaient maçonnées très proprement en granit.

Par la suite, tout a été recouvert par une décharge publique, à nouveau recouverte de terre, le tout aménagé plus tard en camping, ce qui a encore posé quelques problèmes d'hygiène. Au final tout est tranché par la nationale 13 qui dessert maintenant le port de Cherbourg.

Situation

Chargement de la carte...
  1. Ferdinand François de Bon, Les ports militaires de la France, Cherbourg, 1867, p.93, (lire en ligne).
  2. Enclavation dans Wikipédia (lire en ligne).
  3. Jean Baptiste Fonssagrives, 1877, Traité d'Hygiène navale, 1877, p.14 (lire en ligne).
  4. Témoignage personnel