« Marcel Menant » : différence entre les versions
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'''Marcel Menant''' {{date naissance|3|5|1907|Blainville-sur-Mer}} est un résistant de la Manche<ref name = MR>''Musée de la Résistance'' [http://www.museedelaresistanceenligne.org/media2502-Marcel-Menant ''(lire en ligne)'']</ref>. | '''Marcel Menant''', {{date naissance|3|5|1907|Blainville-sur-Mer}}, est un résistant de la Manche<ref name = MR>''Musée de la Résistance'' [http://www.museedelaresistanceenligne.org/media2502-Marcel-Menant ''(lire en ligne)'']</ref>. | ||
Comptable de profession, il est secrétaire de la section socialiste de [[Saint-Lô]]<ref name = beaucoudray>''beaucoudray.free.fr'', site internet consulté le 21 juin 2019. [http://beaucoudray.free.fr/1940.htm ''(lire en ligne)'']</ref>. Mobilisé en [[1940]], il est fait prisonnier<ref name = MR/>. Rentré de captivité, il participe, dès [[1941]], à la reconstitution du parti socialiste clandestin | Comptable de profession, il est secrétaire de la section socialiste de [[Saint-Lô]]<ref name = beaucoudray>''beaucoudray.free.fr'', site internet consulté le 21 juin 2019. [http://beaucoudray.free.fr/1940.htm ''(lire en ligne)'']</ref>. Mobilisé en [[1940]], il est fait prisonnier <ref name = MR/>. Rentré de captivité, il participe, dès [[1941]], à la reconstitution du parti socialiste clandestin et entre au sein du groupe de résistance [[Résistance dans la Manche#Libération-Nord|Libération-Nord]] sous le pseudonyme de Jean Cabarreux <ref name = beaucoudray/>. Sa participation à l’aide aux prisonniers de guerre avec la Croix-Rouge et le Secours national lui offre une couverture pour ses activités clandestines : impression et diffusion de tracts reprenant l’essentiel des émissions radio de la France libre à Londres, puis des journaux ''Libération'' et ''Résistance paysanne'' <ref name = MR/>. Mais à partir de [[1944]], soupçonné par les Allemands d'être en lien avec la Résistance, il est l'objet de trois enquêtes ; prévenu à temps, il peut se mettre à l'abri avec ses documents compromettants <ref name = MR/>. | ||
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Plus tard, il ne souhaite pas commémorer l'héroïsme des jeunes Américains venus libérer le pays, peut-être | Plus tard, il ne souhaite pas commémorer l'héroïsme des jeunes Américains venus libérer le pays, peut-être « parce qu'il a vu tous ces cadavres d'innocents, parce que les Américains ne libérèrent finalement que des ruines » <ref>Jean Lesieur et Alain Louyot, « La victoire en pleurant », ''L'Express'', 28 avril 1994. [https://www.lexpress.fr/informations/la-victoire-en-pleurant_607416.html ''(lire en ligne)'']</ref>. | ||
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Version du 21 juin 2019 à 22:57
Marcel Menant, né à Blainville-sur-Mer le 3 mai 1907, est un résistant de la Manche[1].
Comptable de profession, il est secrétaire de la section socialiste de Saint-Lô[2]. Mobilisé en 1940, il est fait prisonnier [1]. Rentré de captivité, il participe, dès 1941, à la reconstitution du parti socialiste clandestin et entre au sein du groupe de résistance Libération-Nord sous le pseudonyme de Jean Cabarreux [2]. Sa participation à l’aide aux prisonniers de guerre avec la Croix-Rouge et le Secours national lui offre une couverture pour ses activités clandestines : impression et diffusion de tracts reprenant l’essentiel des émissions radio de la France libre à Londres, puis des journaux Libération et Résistance paysanne [1]. Mais à partir de 1944, soupçonné par les Allemands d'être en lien avec la Résistance, il est l'objet de trois enquêtes ; prévenu à temps, il peut se mettre à l'abri avec ses documents compromettants [1].
Le 24 juillet 1944, lors de la libération de Saint-Lô, avec sa femme et ses enfants, il refuse de se soumettre à l'ordre allemand d'évacuation et reste dans la ville avec vingt-huit autres Saint-Lois qui risquent de servir de bouclier [3]. Le lendemain, ils faussent compagnie aux Allemands et sont les derniers à franchir le pont de Sainte-Suzanne avant qu'il saute[3].
Plus tard, il ne souhaite pas commémorer l'héroïsme des jeunes Américains venus libérer le pays, peut-être « parce qu'il a vu tous ces cadavres d'innocents, parce que les Américains ne libérèrent finalement que des ruines » [4].
Hommage
Une rue de Saint-Lô porte son nom.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Musée de la Résistance (lire en ligne)
- ↑ 2,0 et 2,1 beaucoudray.free.fr, site internet consulté le 21 juin 2019. (lire en ligne)
- ↑ 3,0 et 3,1 Christelle Fouque, « C’était terrifiant, Saint-Lô n’existait plus », La Manche Libre, site internet, 19 juillet 2014. (lire en ligne)
- ↑ Jean Lesieur et Alain Louyot, « La victoire en pleurant », L'Express, 28 avril 1994. (lire en ligne)