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Version du 31 janvier 2022 à 18:48
Marcel Paul Marie Jamme, né à Saint-Lô le 16 mars 1918 et mort dans la même commune le 18 octobre 2000 [1] [2], est une personnalité sportive de la Manche, coureur cycliste de son état.
En 1935, il signe à l'Auto moto club saint-lois [3]. Il abandonne rapidement la course sur route pour se consacrer à la piste.
En 1944, il s'établit à Paris et y tient un magasin de cycles pendant onze ans [3]. Il n'arrête pas pour tant la compétition et il s'y illustre même brillamment, remportant course sur course et accumulant les records. À l'occasion, il est mécanicien sur le Tour de France [3].
Le 11 avril 1949 est pour Marcel Jamme un jour à marquer d'une pierre blanche : il bat 9 records de France et deux records du monde au vélodrome de Senlis (Oise) [4]. Ce sont les records de France suivants : 7 heures (228,693 km), 8 heures (257,383 km), 9 heures (285,255 km), 10 h (312,944 km), 11 heures (340,247 km), 12 heures (368,852 km), 13 heures (398,563 km), 300 km (9 h 35' 31") et 400 km (13 h 2' 23" 1/5). Et les records du monde suivants : 200 miles (10 h 19' 37" 2/5) et 400 km (13 h 2' 23" 1/5) [4].
Sur son Derny, il entraîne quelques grands champions dont Fausto Coppy et Camille Danguillaume, lors de grandes épreuves comme le Critérium des As, le Bol d'Or ou le Paris-Bordeaux [5].
En 1954, il revient à Saint-Lô. Il devient président de la section cycliste de l'Auto vélo club saint-lois, poste qu'il occupe pendant une trentaine d'années [3].
Hommages
En 2003, son nom est donné au vélodrome de Saint-Lô.
Le challenge Marcel-Jamme, disputé à Saint-Lô et créé en 2009, perpétue sa mémoire.
Notes et références
- ↑ - Acte de naissance rétabli le 22 novembre 1949 par la commission de reconstitution de l'état civil sur le vu du livret de famille - Page 24/126.
- ↑ « Acte de décès n° 473 - État-civil de Saint-Lô - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2000.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Site internet du vélodrome Marcel_Jamme, consulté le 16 janvier 2013.
- ↑ 4,0 et 4,1 « 60 ans de sport dans la Manche » (1945-1974), vol. 1, La Presse de la Manche, hors-série, décembre 2005, p. 15.
- ↑ Ouest-France, 21 mars 1968, cité sur le site Mômes de Grimouville