« Marcel Delaby » : différence entre les versions
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De retour de l’armée, il entreprend des études d’ingénieur à l’École d’agriculture de Rennes et arrive à [[Cherbourg]] en [[1932]] comme employé technique à la coopérative agricole de Cherbourg. Militant syndical CFTC en [[1938]], il remplace Gérard Esperet au secrétariat d’action sociale, qui s’établit rue Tour Carrée. | De retour de l’armée, il entreprend des études d’ingénieur à l’École d’agriculture de Rennes et arrive à [[Cherbourg]] en [[1932]] comme employé technique à la coopérative agricole de Cherbourg. Militant syndical CFTC en [[1938]], il remplace Gérard Esperet au secrétariat d’action sociale, qui s’établit rue Tour-Carrée. | ||
Pendant l’occupation, son sens social soulage bien des misères aux côtés du chanoine Lebas, de MM. Guilbert et Ryst. La cantine de la rue du Château va jusqu’à servir 1 500 repas par jour, à l’heure des restrictions. | Pendant l’occupation, son sens social soulage bien des misères aux côtés du chanoine Lebas, de MM. Guilbert et Ryst. La cantine de la rue du Château va jusqu’à servir 1 500 repas par jour, à l’heure des restrictions. | ||
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Version du 15 juin 2010 à 21:47
Marcel Delaby, né à Merville (Nord) en 1898 et décédé à Blainville-sur-Mer le 17 juin 1968, est une personnalité de la Manche.
« L’abbé Pierre cherbourgeois »
Marcel Delaby étudie à Paris puis en Belgique. Dès 17 ans, il est dans les tranchées de Champagne, blessé à deux reprises. La guerre finie, il participe à l’occupation de la Syrie.
De retour de l’armée, il entreprend des études d’ingénieur à l’École d’agriculture de Rennes et arrive à Cherbourg en 1932 comme employé technique à la coopérative agricole de Cherbourg. Militant syndical CFTC en 1938, il remplace Gérard Esperet au secrétariat d’action sociale, qui s’établit rue Tour-Carrée.
Pendant l’occupation, son sens social soulage bien des misères aux côtés du chanoine Lebas, de MM. Guilbert et Ryst. La cantine de la rue du Château va jusqu’à servir 1 500 repas par jour, à l’heure des restrictions.
Après la guerre, avec modestie, il est toujours au service des plus humbles et des plus malheureux au Centre d’action sociale pour les aider à connaître et à obtenir leurs droits. Pionnier des Caisses d’assurances sociales, il est aussi administrateur de la Caisse primaire de sécurité sociale à Saint-Lô puis à Rouen.
Il est également membre des prud’hommes et conseiller municipal.
Source
Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ISBN : 2-914 541 56 2