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==Histoire==
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Il a été construit au 16{{e}} siècle sur des fondations plus anciennes, dans un fief fondé au 14{{e}} siècle. Il se compose de dix bâtiments, dont trois moulins, et d'un pigeonnier de {{formatnum:2 000}} cases.
Il a été reconstruit au 16{{e}} siècle sur des fondations plus anciennes, dans un fief cité au 14{{e}} siècle. Il se compose de dix bâtiments, dont trois moulins, et d'un pigeonnier de {{formatnum:2 000}} cases.


La légende attribue son nom à un épisode guerrier au cours duquel [[Guillaume le Conquérant]] aurait eu la vie sauvée par Robert Le Fort qui le protégea de son bouclier (on disait alors un écu) <ref>Daniel Lacotte, ''Les Châteaux du Cotentin'', éd. Ouest-France, 1979, p. 13. </ref>.
La légende attribue son nom à un épisode guerrier au cours duquel [[Guillaume le Conquérant]] aurait eu la vie sauvée par Robert Le Fort qui le protégea de son bouclier (on disait alors un écu) <ref>Daniel Lacotte, ''Les Châteaux du Cotentin'', éd. Ouest-France, 1979, p. 13. </ref>.
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Il est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monument historique (ISMH) en [[1982]].
Il est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monument historique (ISMH) en [[1982]].
Le manoir se situe au milieu d'un très beau parc créé en [[1830]] par un paysagiste anglais. Il a été classé comme Monument historique (MH) en [[1965]].


En [[1808]], une meule romaine est trouvée dans l'enceinte du manoir <ref>Claude Pithois, ''La Hague, terre ignorée...'', Librairie G. Gautier, 1961, p. 12. </ref>.
En [[1808]], une meule romaine est trouvée dans l'enceinte du manoir <ref>Claude Pithois, ''La Hague, terre ignorée...'', Librairie G. Gautier, 1961, p. 12. </ref>.

Version du 3 septembre 2012 à 12:10

Le manoir de Dur-Écu est une demeure historique de la Manche, située à Urville-Nacqueville.

Histoire

Il a été reconstruit au 16e siècle sur des fondations plus anciennes, dans un fief cité au 14e siècle. Il se compose de dix bâtiments, dont trois moulins, et d'un pigeonnier de 2 000 cases.

La légende attribue son nom à un épisode guerrier au cours duquel Guillaume le Conquérant aurait eu la vie sauvée par Robert Le Fort qui le protégea de son bouclier (on disait alors un écu) [1].

Appartenant à la famille Heuzey, le fief est vendu à Thomas Ledo. C'est certainement lui qui a fait construire le manoir.

La propriété est achetée à la fin du 17e siècle par Louis de Grimouville, marquis de la Mailleray.

À la mort de ce dernier, en 1685, le fief revient de nouveau à la famille Lesdo.

Le manoir passe ensuite dans de nombreuses mains. Il appartient notamment à Jacques Barbou de Plémarest (1768), Jean-Hervé Mangon, Lesourd de Laignerie (1733), Simon Le Moigne la Couture (1773) [2].

Le manoir subit des bombardements anglais au cours de la Seconde Guerre mondiale, notamment en juin 1944, qui l'endommagent gravement. Mme Marie-Hélène René-Bazin et son fils Jean ont œuvré à la restauration des bâtiments.

Il est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monument historique (ISMH) en 1982.

En 1808, une meule romaine est trouvée dans l'enceinte du manoir [3].

Anecdote

Le Droit à l'oubli (1992), téléfilm de Gérard Vergez, a été tourné en partie dans le manoir.

Visite

En juillet, août et septembre, les mardi, mercredi et jeudi, de 11 h à 13 h et de 15 h à 19 h. Visite libre avec notice.

Tarifs

Cours du manoir : adultes 4 €, gratuité pour 2 enfants (- 18 ans) accompagnés par 1 adulte, 4 € pour 2 enfants supplémentaires Groupes : sur rendez vous uniquement

Administration

Adresse : Manoir de Dur-Écu
50460 Urville-Nacqueville
Tél. 06 10 58 68 41
Courriel : contact@durecu.com

Notes et références

  1. Daniel Lacotte, Les Châteaux du Cotentin, éd. Ouest-France, 1979, p. 13.
  2. Alexis de Lacroix de Lavalette, « Mélanges », Société d'archéologie de la Manche, 1980.
  3. Claude Pithois, La Hague, terre ignorée..., Librairie G. Gautier, 1961, p. 12.

Liens externes

49°40′36″N 1°45′22″W49.67667, -1.75611