« La Motte de Vrasville » : différence entre les versions
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'''La Motte de Vrasville''' est une [[Liste des mottes castrales de la Manche|motte castrale]] subsistante du [[Cotentin]], située dans l'ancienne commune de [[Vrasville]], aujourd'hui [[Vicq-sur-Mer]]. | '''La Motte de Vrasville''' est une [[Liste des mottes castrales de la Manche|motte castrale]] subsistante du [[Cotentin]], située dans l'ancienne commune de [[Vrasville]], aujourd'hui [[Vicq-sur-Mer]]. | ||
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En [[1824]], [[Charles Duhérissier de Gerville]]<ref>Charles Duhérissier de Gerville, « Mémoire sur les anciens château de la Manche », ''Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie'' p. 217 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200040r/f338.item ''(lire en ligne)''].</ref> décrit le lieu ainsi :« J'ai remarqué tout près de l'église l'emplacement d'une ancienne forteresse qui ne semble se ratacher à aucun nom, ni à aucun souvenir historique, ni à aucune tradition du pays ; j'y ai remarqué au nord de l'église une ''motte'' oi tertre factice ayant à peu près la forme d'un cône évasé, dont le sommet applati a environ 150 pieds de diamètre. En examinant le fossé qui l'entoure, on voit facilement que la terre ôtée pour former son excavation a servi en grande partie à faire le tertre dont je viens de parler. Sur son sommet on voyait naguère l'emplacement d'un puits. Ce tertre est connu dans le canton sous le nom de ''motte de Vrasville''. » | |||
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Version du 2 août 2022 à 15:51
La Motte de Vrasville est une motte castrale subsistante du Cotentin, située dans l'ancienne commune de Vrasville, aujourd'hui Vicq-sur-Mer.
Attestation ancienne
En 1824, Charles Duhérissier de Gerville[1] décrit le lieu ainsi :« J'ai remarqué tout près de l'église l'emplacement d'une ancienne forteresse qui ne semble se ratacher à aucun nom, ni à aucun souvenir historique, ni à aucune tradition du pays ; j'y ai remarqué au nord de l'église une motte oi tertre factice ayant à peu près la forme d'un cône évasé, dont le sommet applati a environ 150 pieds de diamètre. En examinant le fossé qui l'entoure, on voit facilement que la terre ôtée pour former son excavation a servi en grande partie à faire le tertre dont je viens de parler. Sur son sommet on voyait naguère l'emplacement d'un puits. Ce tertre est connu dans le canton sous le nom de motte de Vrasville. »
Description
Elle se situe dans un terrain privé à quatre-vingts mètres au nord-est de l'église Saint-Sébastien. À peu près circulaire, elle a un diamètre d'un peu moins de cinquante mètres à sa base, pour peut-être une vingtaine de mètres au sommet.
Le cadastre napoléonien de 1810 montre clairement des développements concentriques autour de la motte (la parcelle n°126), qui correspondent très certainement à l'étendue de la basse-cour[2].
La motte en 2022
La motte est clairement visible, haute de trois à quatre mètres. Le tracé des fossés comblés est clairement lisible : les chevaux y piétinent. Le propriétaire du terrain a récemment dégagé un accès au sommet et y a trouvé le puits encore existant.
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vue depuis le sud-ouest
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vue panoramique, à droite on distingue l'église Saint-Sébastien
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La rive de la motte, l'église au fond, et de la doche qui pousse sur les flancs
Situation
Bibliographie
- Pierre Bihel, La Motte de Vrasville (étude archéologique), mémoire pour l'obtention d'une maîtrise d'histoire, Faculté des lettres et sciences humaines de Caen, 1970
Notes et références
- ↑ Charles Duhérissier de Gerville, « Mémoire sur les anciens château de la Manche », Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie p. 217 (lire en ligne).
- ↑ Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe-XIIe siècles). Étude historique et topographique », Archéologie médiévale, tome 12, 1982. pp. 175-207. (lire en ligne).