Actions

Léon Grenier

De Wikimanche

Révision datée du 13 août 2010 à 18:51 par Larayevire (discussion | contributions) (Création)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Léon Grenier, né à Regnéville-sur-Mer le 15 juin 1883, décédé accidentellement en mer le 2 mai 1929, est une personnalité de la Manche.

De Léon Grenier à Noël Reinberg

Léon Grenier est inscrit maritime au quartier de Granville le 3 avril 1902. Capitaine au long cours, il commande au temps de la marine à voiles, puis à vapeur. Habitué des caps, il est affecté, pendant les années vingt, à une ligne commerciale de l’Océan Indien. Inspiré par les belles nuits passées sous la Croix du Sud, il compose sur la passerelle de son navire, des poèmes parnassiens en français qui lui valent un 2e prix aux Jeux Floraux de Cherbourg 1926. Et dans le même temps, il commence une série de chansons alertes et plaisantes, dans le parler de Grimouville, évoquant la vie quotidienne des gens de son village. « Série malheureusement trop tôt interrompue par son décès accidentel, et qui aurait pu conduire son auteur à un petit vaudeville ou une petite opérette en normand » regrette Jean Levivier.

Parmi les textes français, citons «Visions tropicales», «l’Accueil de Bourbon», et «l’Ode à la Polaire» (prix aux J.F. de Cherbourg), «Le Marin aime-t-il la mer ?»  et pour les textes normands : «Les Canards de la Miellette», «Chansons du Pays», «Le Launçon trop chi» et «J’avons tué not’ cochon».

Le capitaine Grenier employait le pseudonyme de Noël Reinerg, anagramme de Léon Grenier.

Source

Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562

Plus d’infos

Éditions Eurocibles, Marigny