« Jean Perrée-Duhamel » : différence entre les versions
De Wikimanche
m (typo) |
(typo) |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
'''Jean''' Pierre Nicolas '''Perrée-Duhamel''', né le 12 février [[1744]] à [[Granville]] ([[ | '''Jean''' Pierre Nicolas '''Perrée-Duhamel''', né le 12 février [[1744]] à [[Granville]] ([[Manche]]), et mort probablement dans cette même ville à une date inconnue, est un homme politique. | ||
Issu d'une illustre famille granvillaise de corsaires et de négociants, remontant au moins au XVe siècle, et dont l'un des aïeux, Jean Perrée-Duhamel, fut corsaire à la fin du XVIIe siècle<ref name="genea">Christian Lebrument, ''[http://www.genea-bdf.org/BasesDonnees/genealogies/perree.htm Généalogie des Perrée]'', Section généalogique de l'association artistique de la Banque de France</ref>, il est le cousin de [[Pierre-Nicolas Perrée-Duhamel]]. | Issu d'une illustre famille granvillaise de corsaires et de négociants, remontant au moins au XVe siècle, et dont l'un des aïeux, Jean Perrée-Duhamel, fut corsaire à la fin du XVIIe siècle<ref name="genea">Christian Lebrument, ''[http://www.genea-bdf.org/BasesDonnees/genealogies/perree.htm Généalogie des Perrée]'', Section généalogique de l'association artistique de la Banque de France</ref>, il est le cousin de [[Pierre-Nicolas Perrée-Duhamel]]. | ||
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
Négociant et échevin avant la Révolution française, il était administrateur de l'hôpital de la cité. | Négociant et échevin avant la Révolution française, il était administrateur de l'hôpital de la cité. | ||
Le 27 février 1789, il participe avec son cousin à la rédaction du cahier de doléances, et tous deux font partie des huit électeurs représentant la ville à l'Assemblée préliminaire du [[Tiers-État]] à [[Coutances]]. Il est élu deuxième sur 8 députés<ref>contrairement à la mention de plusieurs ouvrages, son cousin n'est quant à lui pas élu</ref> le 28 mars suivant. Il signe le | Le 27 février 1789, il participe avec son cousin à la rédaction du cahier de doléances, et tous deux font partie des huit électeurs représentant la ville à l'Assemblée préliminaire du [[Tiers-État]] à [[Coutances]]. Il est élu deuxième sur 8 députés<ref>contrairement à la mention de plusieurs ouvrages, son cousin n'est quant à lui pas élu</ref> le 28 mars suivant. Il signe le serment du Jeu de paume et siège au comité d'agriculture et de commerce. Il vote entre autre pour les assignats et la rattachement d'Avignon à la France<ref name="dico">Edna Hindie Lemay, ''Dictionnaire des Constituants : 1789-1791''. Paris : Universitas ; 1991</ref>. | ||
À la dissolution de la Constituante, il rentre à Granville, où il est élu officier municipal. Le 8 octobre | À la dissolution de la Constituante, il rentre à Granville, où il est élu officier municipal. Le 8 octobre 1893, [[Jean-Baptiste Le Carpentier]] le fait arrêter et assigné à résidence durant dix mois. Il décline toute proposition de nouveau poste jusqu'en 1814 où il est adjoint à la mairie. Avec l'ensemble du conseil municipal il jure obéissance à l'Empereur sous les Cents-jours puis reconnait la Seconde Restauration<ref name="dico" />. | ||
==Notes et références== | ==Notes et références== |
Version du 16 juillet 2008 à 12:07
Jean Pierre Nicolas Perrée-Duhamel, né le 12 février 1744 à Granville (Manche), et mort probablement dans cette même ville à une date inconnue, est un homme politique.
Issu d'une illustre famille granvillaise de corsaires et de négociants, remontant au moins au XVe siècle, et dont l'un des aïeux, Jean Perrée-Duhamel, fut corsaire à la fin du XVIIe siècle[1], il est le cousin de Pierre-Nicolas Perrée-Duhamel.
Négociant et échevin avant la Révolution française, il était administrateur de l'hôpital de la cité.
Le 27 février 1789, il participe avec son cousin à la rédaction du cahier de doléances, et tous deux font partie des huit électeurs représentant la ville à l'Assemblée préliminaire du Tiers-État à Coutances. Il est élu deuxième sur 8 députés[2] le 28 mars suivant. Il signe le serment du Jeu de paume et siège au comité d'agriculture et de commerce. Il vote entre autre pour les assignats et la rattachement d'Avignon à la France[3].
À la dissolution de la Constituante, il rentre à Granville, où il est élu officier municipal. Le 8 octobre 1893, Jean-Baptiste Le Carpentier le fait arrêter et assigné à résidence durant dix mois. Il décline toute proposition de nouveau poste jusqu'en 1814 où il est adjoint à la mairie. Avec l'ensemble du conseil municipal il jure obéissance à l'Empereur sous les Cents-jours puis reconnait la Seconde Restauration[3].
Notes et références
- ↑ Christian Lebrument, Généalogie des Perrée, Section généalogique de l'association artistique de la Banque de France
- ↑ contrairement à la mention de plusieurs ouvrages, son cousin n'est quant à lui pas élu
- ↑ 3,0 et 3,1 Edna Hindie Lemay, Dictionnaire des Constituants : 1789-1791. Paris : Universitas ; 1991
Voir aussi
Bibliographie
- A. Reulos, « Une vieille famille granvillaise, les Perrée-Duhamel », in Le Pays de Granville, août 1949
- Michel Reulos, « La juridiction consulaire de Granville », in Le Pays de Granville, 1949
- Charles de La Morandière, Histoire de Granville, Bayeux, 1947